Récits érotiques - Slygame
GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Version imprimable

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Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 27-09-2021

CHAPITRE CXXXVI

''Inventionis''



C'était doux, chaud, brûlant même, et étroit, tellement étroit...

Rhonin regarda Burydan. Il s'était empalé sur sa bite jusqu'à la garde et ne bougeait plus. Les yeux gris se plantèrent dans les yeux bleus. Burydan se releva lentement et s'abaissa, tout aussi lentement. C'était bon. Tellement bon.

Burydan commença à s'empaler de plus en plus vite et de plus en plus fort sur son blondinet. Rhonin le regardait faire, n'osant pas bouger et savourant le plaisir de sa queue dans le corps de son homme. Il se rappela qu'il avait des mains. Il caressa les cuisses épaisses de Burydan, ses hanches, ses flancs, ses bras. Il regardait les abdos ciselés onduler et prit les pecs de son mâle à pleine main, les pelotant comme un dingue en pinçant doucement les tétons.

Burydan prit appui sur sa poitrine et s'empala encore plus férocement. Il se relevait, ne laissant que le gland de Rhonin en lui, et s'abaissait, faisant claquer ses fesses musclées sur le bas ventre de son minet. Rhonin était au Tiantang.

Burydan se pencha et emballa son blondinet à pleine bouche. Il lécha son cou jusqu'à son oreille et y murmura, d'une voix rauque :

- Baise moi, bébé, baise moi...

Rhonin écarta les cuisses et commença à lui mettre des petits coups de reins

- Comme ça ?
- Plus fort ! Oui comme ça... plus vite ! Oui, comme ça... putain que c'est bon !

Rhonin garda la cadence et Burydan gémit de plus belle. L'odeur de sueur qui planait dans la pièce et le bruit de leurs corps s'entrechoquant les excitaient tous les deux.

Burydan enlaça Rhonin et donna une impulsion. Le blondinet se retrouva au-dessus de son maître. Burydan enroula ses cuisses autour des reins de son minet, en prenant soin de ne pas serrer trop fort, et planta ses talons dans ses fesses, appuyant pour lui donner la cadence qu'il souhaitait. Il attira la tête de Rhonin pour un baiser torride et se laissa aller.

- Oh oui, bébé, baise moi... baise moi bien...

Et Rhonin se lâcha. Il se mit à faire des va-et-vient de plus en plus durs, de plus en plus amples, de plus en plus profonds. Burydan gueulait de plaisir Rhonin se remit à genoux et attrapa Burydan par les hanches, l’empalant sur sa bite en feu. Burydan saisit sa queue et se mit à se branler comme un dingue.

Tout le corps du beau brun se tendit et, dans un grand cri rauque, sa bite explosa dans son poing. De longs traits de sperme chaud stria son torse et son ventre. Rhonin regardait son maître jouir, fasciné, et il sentit le cul de Burydan convulser fortement sur sa bite. Et il jouit à son tour. Un orgasme phénoménal fit exploser son cerveau et il se vautra sur Burydan, en nichant sa tête dans son cou.

Il restèrent ainsi un long moment, savourant les répliques de leur plaisir les submerger par vagues successives.

La bite de Rhonin sortit d'elle-même des confins du corps de Burydan. Le blondinet releva la tête, encore un peu essoufflé, et regarda son maître : yeux gris brillants et sourire aux lèvres. Ils se pencha et ils s'embrassèrent langoureusement.

Burydan desserra l'étreinte de ses cuisses et Rhonin s'affala à ses côtés. Ils restèrent ainsi, sans rien dire, attendant que leurs cœurs reviennent à un battement normal. Puis Burydan bondit sur ses pieds et se dirigea vers la salle d'eau. Après s'être débarbouillé, il revint vers le lit avec un linge humide. Il regarda le corps de son minet, maculé de foutre, et voulu le nettoyer, mais Rhonin l'arrêta :

- Lèche d'abord.

Burydan éclata de rire. Il se pencha et lécha son propre sperme sur le corps de son minet, puis l'embrassa à pleine bouche. Il le débarbouilla enfin et se coucha à son côté, relevé sur un coude. Du bout des doigts il caressa son petit corps fluet.

- Tu as aimé mon amour ?
- Oh, c'était... c'était... oh par les dieux... c'est tellement doux... tellement chaud... tellement serré... et t'entendre gémir et crier... t'entendre me demander de te baiser... aller et venir dans la chaleur de ton cul... j'ai jouit comme un dingue...

Burydan sourit.

- Et toi ? Tu as aimé ?
- Je n'ai pas crier assez fort ?
- Si... et c'était très excitant de t'entendre gueuler de plaisir... et j'ai adoré te faire l'amour...
- Mais ? dit Burydan, parce qu'il y un ''mais'' n'est-ce pas ?
- Mais, dit Rhonin, même si j'ai adoré ça... je préfère quand même quand c'est toi qui me prends. Je te l'ai dit, ça m'a fait bizarre de besogner un homme qui fait deux fois mon poids et qui a des muscles à des endroits où je ne savais même pas qu'il y en avait... j'aime tellement être ton petit soumis bien docile, et j’aime ton côté mâle dominant... ton côté brute épaisse qui se montre extrêmement doux et tendre... et, même si j'ai pris beaucoup de plaisir à te marteler à grands coups de reins, mon amour, je préfère quand c'est toi qui me démonte mon petit cul... Tu m'en veux ?
- Je ne pourrai jamais t'en vouloir mon cœur. Et j'aime quand tu deviens un peu salace, petit minet lubrique. Donc on reste au maître qui baise son petit esclave sexuel ?
- Oui. On peut inverser les rôles de temps en temps, si tu en as envie, mais seulement de temps en temps... enfin, vous êtes mon maître et c'est vous qui décidez...
- Très bien, esclave. Scellons ce pacte. Allez, petite chienne, viens sucer la grosse bite de ton maître... et applique toi si tu ne veux pas tâter de mon fouet...
- Oui maître...

Rhonin suça Burydan et, peu après, Burydan attira son minet pour le sucer en retour. Après avoir jouit intensément dans la bouche l'un de l'autre, ils s’enlacèrent, se caressèrent, s'embrassèrent et, comme il en avait pris l'habitude, Rhonin se coucha de tout son long sur son maître et s'endormit paisiblement en se disant que, finalement, la vie était une bonne fille.



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 28-09-2021

Oooh ! Je n’osais plus l’espérer, ou alors c’était un truc d’identification avec le garçon, et la pensée qui s’installe assez vite qu’on ne sera pas tout à fait à la hauteur, ou du moins pas autant que celui qui 'toppe' habituellement  ???¯

Après, ce n’est pas comme si Burydan n’avait pas été ponctuellement passif, et mm avec un certain plaisir, puis l’andromaque permet tout de même le mieux de le gérer jusqu’à le provoquer, je me dis. Aussi, et c’est juste un détail, mais dans cette position, les fesses de Burydan claquent plutôt sur les cuisses de Rhonin que sur son ventre, non ?  :-X

Je chipote, dsl, et t'façon, tout le reste 'sent' vraiment trop le vécu  ;D  Dans tous les cas, le garçon a pas mal d’endurance, surtout qu’il n’a jamais trop pratiqué, et de ma faible expérience, dans sa situation, le mec qui maîtrise son sphincter, sa prostate, et son plaisir, il envoie le feu d’artifice avant l’heure  0.0  Kudos pour Rhonin…  8)

Priorité aux priorités, consacre-toi à ton agrégation, c’est le plus important, déjà moi, je peux attendre  Wink  De mon côté, je sens que je vais renégocier un truc…  :Smile


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 01-10-2021

J'ai fait lire les deux derniers chapitres à mon Burydan à moi, il a juste dit 'Vraiment ?' avec un coin de bouche et un sourcil relevés... Dooonc, on n'avance pas trop, mais je t'ai qd mm gagné un lecteur, il a attaqué le récit depuis le début. Comme il sait que je kiffe les jeux de rôle, je suis pas sorti du mien...  :Smile


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Nostalgique - 04-10-2021

Bonjour ami Moloch !
Il y a longtemps que je te lis pour suivre les cabrioles de Burydan et Rhonin, même si je n'ai que très rarement réagi, contrairement à certaine partie de mon anatomie !
Bien sûr  que ton travail pour l'agrégation a une priorité absolue, mais je te signale quand même qu'une petite diversion de temps à autre est indispensable pour que ton cerveau soit disponible. Alors que mes condisciples, la veille d'un examen, passaient toute la journée et même une bonne partie de la nuit à réviser, je partais faire une longue marche, bien fatigante, de sorte que le soir je m'endormais comme un bébé et me réveillait frais et dispos le matin. Par contre je ne sortais jamais la veille en boîte et la masturbation était réservée au réveil pour avoir les idées bien claires...
Bonne chance et courage !
Nostalgique


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 13-10-2021

Il n'est pas vrmt nécessaire de multiplier les exercices, ni utile, ni mm tjs possible, mais les moments de câlins le font absolument, rien que pcq ils sont rassurants, je comprends que Rhonin s'endorme paisiblement  Smile


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Mako - 28-10-2021

Hey

Dsl de pas souvent commenter
J'avais moins de mal sur Doctissimo
Mais je continue à te lire .

J'avais adoré tout tes récit
Je vais donc commencer le nouveau et finir Celui ci

Merci a toi


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 12-11-2021

Comment se passe ton agrégation ? Tu réalises qu'en philo, tu auras des élèves/étudiants plus 'cérébraux', qui dépasseront les clichés sexués, et auront moins de gêne à draguer leur prof, juste pour étendre le champ du cursus ? Tu ne sauras plus où donner de la tête (et qd je parle de tête...  8) )


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 26-12-2021

Bonjour à tous et aux autres.

Je vous souhaite à tous un joyeux Noël et une belle fin du monde :o)

Je profite de ces vacances pour sortir la tête de mes révisions et vous livrer deux chapitres.

Bonne lecture


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 26-12-2021

CHAPITRE CXXXVII

''segmentum vitae''


Burydan regardait Rhonin s'empaler sur lui. La tête rejetée en arrière, les mains en appui sur les cuisses épaisses de son mâle, il gémissait comme un perdu. Burydan avait pris sa bite dans son poing et le masturbait, en calant ses mouvements de poignet sur les lever-baisser de son minet. De son autre main il caressait sa peau, son ventre, sa poitrine, en pinçant doucement ses tétons.

Il s'agrippa au dos de son blondinet et releva son buste. Il embrassa Rhonin à pleine bouche, couvrit de baisers brûlants son cou mollet, lécha son torse en sueur et mordilla ses petits tétons roses, puis revint à ses lèvres encore et encore.

Il plaqua Rhonin contre son corps et se leva. Son minet, les bras autour de son cou et les cuisses enroulées autour de ses reins, se laissa aller. Burydan le saisit fermement par les fesses et l'empala sur sa queue. Rhonin poussait des cris de plaisir au fur et à mesure que son maître le baisait de plus en plus vite et de plus en plus fort. Il mettait la tête dans son cou, lui mordait l'épaule et le galochait comme un dingue. Burydan le démontait, l'embrassait fougueusement et léchait sa peau.

La baise devint bestiale, animale. Burydan le martelait frénétiquement en poussant des gémissements de plus en plus rauques, et, soudain :

- Oooooh ! Ooooohhhhh !! Ooooooooohhhhhhhh !!!

la bite de Burydan explosa dans le cul brûlant de Rhonin.

Burydan ne prit même pas le temps de retrouver son souffle. Il souleva Rhonin et lui fit mettre ses cuisses sur ses épaules, en le maintenant de ses mains. Son minet, en équilibre précaire, se remit à gémir quand il sentit sa bite sombrer dans la chaleur moite de la bouche de son étalon. Burydan le suça comme un malade, comme si sa vie en dépendait... et, soudain :

- Aaaahhh ! Aaaaaaahhhhh !! aaaaaaaaaahhhhhhhh !!!

la bite de Rhonin explosa dans la bouche de son beau brun, la noyant de sperme chaud.

Burydan n'en perdit pas une goutte et jeta son minet sur le lit. Il se vautra sur lui et lui donna une énorme baiser langoureux.

Ils restèrent ainsi un long moment, s'embrassant et se caressant encore et encore.

- Comment tu fais ? demanda Rhonin en jouant avec les poils qui partaient du nombril de Burydan.
- Précise...
- Comment tu fais pour me donner du plaisir à chaque fois ?
- Oh, ça... c'est parce que je suis un amant extraordinaire... dit il en riant.
- Je suis tout à fait d'accord...
- Mais c'est surtout parce que je t'aime, bébé...
- Moi plus, dit Rhonin.

Burydan plaça deux doigts sous son menton et lui fit relever la tête :

- Mettons les choses au point, bébé... ne me mens pas !
- Je... je n'ai pas menti...
- Si, à l'instant.
- Qu... quoi...
-Tu ne peux pas m'aimer plus que je t'aime. C'est totalement impossible. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne, mon amour, je t'aime de tout mon cœur, de toute mon âme... je t'aime plus que ma propre vie...
- Alors, dit Rhonin, disons que je t'aime au moins autant... embrasse moi...

Ils s'embrassèrent de nouveau et Rhonin posa sa jolie petite gueule sur les pecs de son amant.

- Sommes nous plus tard ? demanda-t-il
- Pardon ?
- Quand je t'ai demandé comment était mort... Darren... tu m'as dit ''plus tard'', alors, sommes-nous plus tard ?
- Oh, ça... mon père et le sien nous ont surpris ensemble...
- Et ?
- Et mon père a pris une fourche pour me tuer, et Darren s'est interposé...
- Oh... et... qu'est-ce que tu as fait ?

Burydan poussa un profond soupir, raffermit sa prise sur son blondinet et raconta tout : son enfance, les coups de son père, son amour pour Darren, sa mort, sa fuite, sa rencontre avec Nathanaël, Menast'Hérith, la prostitution, Martouf, Aragorn, Gershaw, le Duc, son travail de chasseur de prime, Raven, etc...

- Et un jour, le Roi Bilgaitz me demanda ce que je voulais comme cadeau pour l'avoir divertit. Et je demandai un petit minet que j'avais besogné dans un bordel à marins. Au début, avoir mon petit esclave sexuel personnel m'excitait assez. Pouvoir le baiser aussi souvent que je le voulais, avoir tous les droits sur lui, pouvoir lui faire ou lui faire faire tout ce que je voulais... et puis, je ne sais pas trop comment, je suis tombé définitivement, irrémédiablement et irrévocablement amoureux de ce petit blond tout mignon avec ses grands yeux bleus qui me font fondre. Et il est devenu la personne la plus importante de toute ma vie... et je l'aime comme je n'ai jais aimé personne...

Rhonin regardait son maître, les yeux écarquillés.

- Par les dieux, quelle triste vie tu as eu. Et je n'en reviens pas que toi aussi tu te sois prostitué...
- Ma vie n'a pas été pire que la tienne, mon amour. Je n'ai pas connu la maison de dressage, et je pouvais plus ou moins choisir mes clients. Et aucun ne m'a frappé... enfin si, un... et je l'ai tabassé...
- Mais tu sais ce que c'est que de faire des choses avec quelqu'un qui te... dégoûte...
- Oui, je le sais... mais je sais aussi ce que c'est que de faire l'amour avec quelqu'un que tu aimes...
- Moi aussi je le sais, dit Rhonin Depuis peu...
- Je t'aime Rhonin...
- Je t'aime plus...
- Rhonin... grogna Burydan...
- Oups... je suis désolé, maître... j'ai été un vilain garçon... je mérite la fessée... corrigez moi, maître... apprenez moi à être un esclave docile et obéissant... s'il vous plaît, maître...

Et Burydan donna la fessée à son petit minet, et ils refirent l'amour... lentement... tendrement... amoureusement...


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 26-12-2021


CHAPITRE CXXXVIII


''Regiis invitatio''


Après une longue balade dans les rues de Lutecia, Rhonin et Burydan rentrèrent à leur auberge. Ils montèrent se changer.

Burydan était encore à moitié nu quand on frappa à sa porte. Il enroula un linge autour de ses reins et ouvrit.

- Pardonnez moi de vous déranger, messire, dit Maria, mais un homme fort poli accompagné de deux autres géantins, veut vous parler...
- Diantre... que me veut-il ?
- Je ne sais , messire, mais il vous attend dans la grande salle...
- Offre leur une chopine sur mon compte le temps que je m'habille.
- Très bien messire.

Burydan revêtit ses plus beaux habits, et dit à Rhonin de faire de même.

- Nous sortons ?
- Je crois que nous allons avoir une invitation... et une invitation royale, qui plus est...
- Royale ?
- Eh oui. Descendons mon chéri...

Arrivé dans la grande salle, Burydan repéra tout de suite les deux hommes ''géantins''. Et il est vrai qu'ils devaient mesurer plus de quatre pieds de hauts et leur pourpoints de cuir noir laissaient voir des bras aux biceps énormes. Un autre homme, mieux habillé et un peu plus petit, se trouvait entre eux, sirotant une chopine. Burydan, se dirigea vers lui, Rhonin sur ses talons.

- Bonjour à vous, monsieur, avez-vous à faire à moi ?
- Êtes-vous Burydan de Malkchour ?
- Oui, c'est je...
- C'est un grand honneur pour moi de vous rencontrer... mon maître désire faire votre connaissance... il vous invite dons à dîner... ce soir même... et j'ai ordre de vous accompagner...
- Et qui est votre maître ?

L'homme sourit et dit, à voix basse :

- Mais, le roi, évidemment...

Burydan sourit.

- Quel est votre nom ?
- Dominic, pour vous servir...
- Eh bien Dominic, je vous suit...
- Qui est ce drôlissou ?
- Mon esclave
- Il ne porte pas de collier de cuir...
- Il vient de Siméria, ce n'est point la coutume là-bas... mais là où je vais, il va...
- Très bien messire...

Ils sortirent de l'auberge et cheminèrent par les rues, puis les ruelles des quartiers Est.

Les masures devenaient de plus en plus misérables, les ruelles de plus en plus étroites... Ils débouchèrent sur une petite place ronde et Burydan et Rhonin restèrent bouche bée...

Au milieu des chétives masures se trouvait une magnifique insula. Tout en marbre veiné de rose et haute de sept étages. Le rez-de chaussée était un péristyle et, dans le mur, des niches où avait été placé des statues grandeur nature de nymphes, dryades et naïades, nues et dans des poses lascives.

Au dessus de la porte d'entrée, immense et aspée de fer, une grande statue de Kronop'Ost, le dieu des voleurs.

Dominic saisit le heurtoir en forme de bourse replète et frappa trois coups. L'huis s'ouvrit sur un homme aux cheveux de neige et au visage rond, barré d'un grand sourire.

- Monsieur Burydan de Malkchour vient voir sa majesté, dit Dominic. Messire de Malkchour, mon rôlet s'arrête ici.

Il fit un profond salut à Burydan et partit.

- C'est un grand honneur pour moi de vous rencontrez, messire de Malkchour. Je me nomme Isidore et suis le majordome du roi Lycaon (1)...
- Tout l'honneur est pour moi, Isidore... Lycaon... est-ce son vrai nom ?
- Nenni messire, nul ne connaît son vrai nom, même pas lui... notre bon roi a été recueilli et élevé par une meute de lupus (2), aussi le prénom a suivi...
- Une meute de lupus ?! Diantre... est-ce la vérité ?

Mais le majordome ne répondit pas et se contenta de sourire.

- Si vous voulez bien me suivre, messire, sa majesté vous attend dans le petit salon.

Rhonin et Burydan entrèrent et furent stupéfaits par la richesses de la décoration. Partout ce n'était que vases, coupes, bibelots en astrium, trinium ou en sphatika (3). Aux murs, des tentures d'étoffes précieuse, et aux sols de beaux tapis de prix.

- Dis moi, Isidore, j'espère que je ne serai pas obligé de hurler à Séléna pour m'entretenir avec ton maître...
- Nenni messire, répondit le majordome en pouffant, sa majesté parle très bien le mesmérien...

Ils cheminèrent dans un long couloir. Dans des petites niches sur les deux murs se trouvaient des buste en aes (4).

- Qui sont ces hommes, demanda Burydan
- Les différents rois qui ont précédé Lycaon. Tous se font faire un buste qui est installé ici après leur trépas.
- Il y en a beaucoup ?
- 93
- Fichtre !
- Eh oui messire... notre ''confrérie'' existe depuis des siècles...

Ils arrivèrent enfin devant une grande porte en bois blanc rehaussée d'astrium. Isidore toqua trois coups. De derrière la porte un sonore

- Entrez !

Retentit.

Le majordome ouvrit la porte et dit :

- Sire, messire Burydan de Malkchour...

Il s'effaça. Burydan et Rhonin entrèrent. Ils se retrouvaient face à Lycaon, le tout puissant roi des truands de Mesmera.


(1) Lycaon : mythologie utopienne. Homme qui aurait fait manger à Hodin de la chair humaine (son propre petit-fils, selon certaines théogonies). Hodin, pour le punir, le changea en lupus.

(2) Lupus : nom masculin (féminin : lupa) mammifère carnassier de la famille des canidés, dont l'espèce commune se caractérise par un pelage jaunâtre mêlé de noir, un museau effilé, des oreilles droites, des yeux jaunes et une queue touffue. Très semblable au loup.


(3) Sphatika : substance transparente plus limpide que le verre dont on fait des objets de décoration ou de table. Très semblable au cristal.

(4) aes : alliage fait de ventium et de stagni. Utilisé dans les anciens temps pour fabriquer des armes mais remplacé par le fer. On s'en sert dorénavant pour les objets d'art, les sculptures en particulier. Très semblable au bronze.




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 27-12-2021

Caliente ! Pour faire l’amour debout – ou du moins finir - le top doit avoir autant *dans* les jambes qu’entre, et un mur ou une table où éventuellement s’appuyer, mais ça le fait pas mal, faut dire  Big Grin Sinon, j’ai régulièrement un court temps d’arrêt à visualiser la position qu’ils pratiquent, pour finir par me dire 'Ah ben ouais, à tester', mais là, Rhonin a les cuisses sur ses épaules à la verticale ou à l’horizontale ? La seconde option parait plus difficile  ???

Burydan savait déjà à peu près tout de la vie pas trop marrante de Rhonin, l’inverse est désormais également vrai, ça en dit long sur leur degré d’intimité (plus trop de doute là-dessus depuis lgtps) et surtout de confiance mutuelle.

Ton agrégation, ça avance ? Courage !  Wink


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Mako - 30-12-2021

Merci pour c'est deux superbes suites


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 27-02-2022

Bonjour à tous et aux autres.

Les épreuves d'admissibilités étant passées je profite d'un petit moment de répit pour vous livrer deux chapitres. Bonne lecture.


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 27-02-2022

CHAPITRE CXXXIX

''In antro lupus est scriptor''


Le roi Lycaon devait avoir une trentaine d'années. Il était grand, avait les épaules larges, un visage à la mâchoire carrée, un nez droit, des cheveux bruns et des yeux marrons. Il portait une toge d'un blanc éclatant, rehaussée de fils d'astrium et de trinium, la fibule qui tenait le vêtement était en astrium et couverte de pierreries et de perles.

Il s’avança vers Burydan en souriant.

- Ah, Malkchour, que je suis aise de vous voir, dit-il en tendant sa main à Burydan.

Celui-ci se génuflexa, ainsi que Rhonin, et baisa l’anneau de la main dextre du roi. Rhonin, évidemment, n'eut pas le droit de poser ses lèvres sur ledit anneau.

- Qui est ce drôlissou ?
- Mon esclave, sire...
- Il ne porte pas de collier en cuir ?
- Je l'ai acheté en Siméria, ce n'est point la coutume là-bas...
- Mais relevez vous, Malkchour, de grâce...

Burydan se releva et Rhonin aussi.

- Vous ne l'avez pas bien dressé, il se relève avant que le lui ait ordonné son maître. Vous devriez le souffleter pour lui apprendre à obéir...
- Je n’ai point l'habitude de battre mes esclaves en public, votre majesté. Mais n'ayez crainte, dés que nous serons seuls je le corrigerai pour qu'il sache où est sa place...

''je lui donnerai la fessée avant de lui faire l'amour jusqu'à ce qu'il s'évanouisse de plaisir'', pensa Burydan.

Asseyez vous mon ami.

Burydan se pencha vers Rhonin et lui dit en utopien :

- Tu es censé être mon esclave, alors tu te mets à genoux à mes pieds et tu baisses la tête.
Rhonin acquiesça.

Le roi tira un cordon et Isidore apparut

- Votre majesté ?
- Ah, mon bon Isidore, que l'on nous serve du clairet et des casse-gueule... et dit à Ali de me rejoindre...
- Bien, sire...
- Alors, Malkchour, comment êtes-vous entré en possession de l'Ouroboros ?

Burydan raconta donc au roi, en omettant certains points, son apprentissage avec Gershaw. Pendant qu'il parlait, deux jeunes filles nues, hormis un pagne autour des hanches, vinrent poser deux plateaux, l'un garni d'un pichet et de deux verres, l'autre de petits amuse bouche.

- Elles sont belles, n'est-ce pas ? demanda le roi.
- Très... répondit Burydan

''Mais mille fois moins que mon petit blondinet'' pensa-t-il.

- Ce sont de nouvelles acquisitions. Elles ont 16 ans et sont vierges. J'ai bien l'intention de les déflorer bientôt, avant qu'elles ne deviennent les jouets de mes hommes...

Un immense homme à la peau noir comme suie entra. Il était tellement grand qu'il dû se pencher pour passer la porte et se mettre de côté, tant il était massif.

- Ah, Ali, approche....

Le dénommé Ali, qui avait un collier en cuir autour de son cou de taurus, vint s'agenouiller aux pieds de son maître. Et même dans cette position, il dépassait encore le roi d'une bonne tête.

Lycaon se pencha vers lui et lui murmura quelques mots à l'oreille. Le géant acquiesça et départit.

- Ali est mon esclave de confiance. Il est extrêmement discret, son ancien maître lui ayant fait trancher la langue. Et ce minet, est-il votre esclave de confiance.
- Par la force des choses, étant donné qu'il est mon seul esclave...
- Quoi Malkchour, un seul ?
- Eh oui sire. Mais il est passablement pratique. Il est un peu tout, mais surtout mon esclave sexuel, domaine où il excelle, je dois dire.

Brillement de l’œil marron du roi.

- Vraiment ? C'est intéressant. Que diriez-vous d'un échange, Malkchour ?
- C'est à dire ?
- Les deux jeunes filles contre votre esclave pour cette nuit... vous les déflorez, et moi je m’amuse avec ce petit blond... je vous promets que je ne vous l’abîmerez pas... enfin, pas trop...

Burydan se raidit.

- Sire, j'adorerais accéder à votre requête, mais je n'ai point l'habitude de prêter mes affaires. Surtout celles dans lesquelles je prends mes aises...

Le roi éclata de rire.

Ali revint, avec l'épée de Burydan dans les mains. Il la tendit respectueusement à son maître. Lycaon caressa le fourreau ouvragé, prit le pommeau de l'épée et demanda à Burydan :

- Puis-je ?
- Faites, sire, faites...

Le roi dégaina, apprécia l'équilibre parfait de l'arme, le tranchant de la lame, et riva ses yeux sur la garde. Il hocha plusieurs fois la tête et remit l'épée au fourreau, qu'il tendit à Burydan sous le regard médusé et inquiet de ses hommes.

- Vous savez, Malkchour, je ne pensais pas qu'on reverrait un jour cette épée... Mais la loi est claire, vous êtes désormais intouchable... car sous MA protection...

Il tira de nouveau sur le cordon. Isidore apparut dans la seconde :

- Votre majesté ?
- Isidore, envoies moi mon secrétaire.
- Bien, sire.

Deux minutes plus tard un homme aux cheveux rares, au visage pâle et au dos voûté entra.

- Votre majesté m'a mandé, dit-il après sa génuflexion.
- Oui Abel. Tu enverras dés demain matin une missive à tous les gouverneurs de Province. Tu leur diras d'informer tous leurs hommes que Ouroboros est de retour. Et que son possesseur, le sieur Burydan de Malkchour est sous ma protection. Et que quiconque lui manquera un tant soit peu de respect sera exécuté sans autre forme de procès...
- Bien, votre altesse.

Abel sorti et le roi dit :

- Et voilà, Malkchour, d'ici quelques jours tout les truands de Mesmera sauront qui vous êtes. Si quelques uns de mes... sujets... tentent de vous rançonner vous n'aurez qu'à dire à voix forte votre nom.
- La grand merci à vous, sire...

Isidore revint et dit avec emphase :

- Sa majesté est servie.
- Malkchour, me feriez vous le plaisir de vous joindre à moi et à quelques amis, pour un dîner sans façon, à la fortune du pot ?
- Ce sera un honneur pour moi...
- Et emmenez votre petit esclave avec vous, qui sait, le picrate aidant, vous changerez peut-être d'avis et accepterez mon marché...

Burydan ne répondit pas mais n'en pensa pas moins.

Le repas ''sans façon'' se composait de 25 plats, de musique et de danseuses nues. Les convives, au nombre de 8, mangèrent allongés sur des sortes de couchettes, pastisssant (1) à loisir les servantes, et certains regardant le pauvre Rhonin avec des yeux friands.

Après avoir prit congé du roi, après moult civilités, Burydan et Rhonin, escortés par Dominic et les deux gardes géantins, rentrèrent à leur auberge.

Burydan était en train de se déshabiller et demanda à Rhonin :

- Ça va bébé ?
- Non, je n'ai pas aimé la façon dont certains hommes me regardaient...
- Rends toi à l'évidence, mon amour, tu es beau comme le péché...
- J’avais plutôt l'impression d'être un morceau de viande...
- Oui, mais un très beau et très appétissant morceau...
- Peux-je te poser une question ?
- Pose mon amour, pose...
- Pourquoi m'avoir présenté comme ton esclave ? Enfin, je veux dire, je sais que je le suis toujours, mais tu as pris l'habitude de me nommer ton petit page, alors...
- Si tu es mon esclave, mon chéri, le roi doit me demander s'il peut te... lutiner... si tu es un page... il peut le faire sans demander la permission... c'est assez étrange, c'est vrai, mais c'est comme ça. On ne touche pas aux affaires des autres. Mais si tu es un homme libre...
- J'aurais pu refuser...
- Refuser ? A un roi ?
- Le roi des truands...
- Oui, mais un roi tout de même...
- T'a-t-il... t'a-t-il demandé de...
- Il m'a demandé de te souffleter et de t'échanger contre les deux garcelettes qui nous ont servi le clairet et les casse-gueule...
- Me... souffleter... pourquoi ?
- Après notre génuflexion... tu t'es relevé avant que je te dise de le faire... un esclave doit attendre l'ordre de son maître avant de faire quoi que ce soit...
- Et tu as... tu as dit quoi ?
- Tu veux savoir ce que j'ai dit ou ce que j'ai pensé ?
- Ce que tu as dit...
- Quand il m'a suggéré de te souffleter, je lui ai dit que je ne battais pas mon esclave en public, mais que je te corrigerais de retour céans... et quand il m'a proposé de t'échanger, je lui ai dit que je ne prêtais pas mes affaires, surtout celles dans lesquelles je me trouve si bien...
- Et ce que tu as pensé ?
- Que je te corrigerais en te donnant la fessée et en te faisant l'amour jusqu'à ce que tu t'évanouisses de plaisir... et que je préférerais crever plutôt que de te savoir avec un autre homme que moi...

Rhonin lui fit un immense sourire et s'approcha de lui. Il se mit sur la pointe des pieds et lui fit un petit poutoune tout tendre sur les lèvres.

- Je t'aime...
- Moi plus, bébé...

Rhonin s'agenouilla et lui enleva ses chaussures, ses chaussettes, dégrafa son pantalon et le fit glisser le long de ses cuisses épaisses. Il caressa la bite de son mâle à travers la fine étoffe de mianhua et la libéra enfin. Il la regarda durcir et gonfler sous ses caresses. Il allait la prendre en bouche quand Burydan se pencha et le fit se relever.

Il lui enleva sa chemise, caressa doucement sa poitrine et son ventre, se mit à genoux, lui enleva chaussures et chaussettes, fit glisser son pantalon le long de ses jambes fuselées, frotta son visage sur son entrejambe avant de lui retirer son sous vêtement, regardant la belle queue de son blondinet se redresser fièrement contre son ventre tout chaud.

Burydan remonta d'un grand coup de langue baveuse de la racine de ce sexe tant désiré jusqu'à la gorge de son minet. Il l'emballa à pleine bouche et le souleva. Rhonin enroula ses jambes autour des reins de son maître qui le coucha délicatement sur le lit, venant se caler confortablement entre ses cuisses.

- Vous n'oubliez pas quelque chose, maître ?
- Quoi donc, esclave ?
- Ma fessée...
- Oh, ça, dit Burydan en souriant. Mets toi sur le ventre, tu vas recevoir ta correction.

Burydan donna la fessée à son blondinet et lui fit l'amour avec passion. Ils jouirent presque en même temps et se câlinèrent jusqu'à ce que le sommeil les happe.

(1) Pastisser : vieil utopien. Caresser, peloter.












CHAPITRE CXL


''In armis dominus''


La bite profondément enfoncée dans les entrailles de Rhonin, la tête enfouie dans son cou, son corps puissant vautré sur celui de son petit minet, son cœur battant à lui rompre les côtes et sa respiration heurtée, Burydan était bien. Tellement bien. Il sentait les cuisses de son minet enroulées autour de ses reins, serrant sa taille comme dans un étau de chair, et les mains de son blondinet caressaient son dos ruisselant de sueur. Il respirait la petite odeur musquée qui se dégageait de la nuque de son amant et se dit que, décidément, c'était le plus capiteux de tous les parfums.

Burydan était toujours en lui. Rhonin aimait quand son maître laissait sa bite en lui aussi longtemps que possible après l'orgasme. Cette colonne de chair palpitante qui venait de lui donner un plaisir inouï était comme vitale pour lui. Écrasé dans le matelas par le corps puissant de son mâle, ses cuisses autour de ses reins, ses talons sur ses fesses musclées, il caressait lentement son dos trempé. Et il aimait ça. Il sentait sa respiration balayée son cou, son cœur qui battait et se répercutait dans son thorax, et cette odeur de mâle en rut. Rhonin était bien. Tellement bien.

La bite de Burydan sortit d'elle-même des confins du corps de son blondinet, arrachant à ce dernier un petit gémissement de frustration qui fit rire son maître.

Burydan lui piqua des petits poutounes dans le cou, sur les joues et son visage apparut au dessus de celui de Rhonin. Yeux gris brillants et grand sourire béat. Il l'embrassa à pleine bouche. Un long baiser langoureux, tout en langues baveuses virevoltantes, comme ils les aimaient.

Burydan se coucha à côté de son blondinet, poussa un long soupir et dit :

- Oh, bébé, c'était...
- Génial, le coupa Rhonin, tout simplement génial... comme d'habitude d'ailleurs...

Burydan se mit sur le côté, inquiet.

- Tu... tu te lasses de moi ?
- Me lasser de toi ? Mais, bien sûr que non...
- Ouf, tu m'as fait peur...
- Comment ?
- Eh bien le ''comme d'habitude''...
- Je voulais juste dire, beau brun, que à chaque fois que tu me fais l'amour, je prends un plaisir inouï. A chaque fois je pense que jamais je ne pourrai prendre plus de plaisir, et à chaque fois tu me surprends...

Burydan sourit et commença à caresser le corps de son petit blond. Il dessina le contour de ses pectoraux du bout des doigts, puis son ventre, le regardant tressaillir sur son passage, et glissa sa main entre les cuisses toutes douces.

- Nos petits exercices commencent à payer, mon amour. Tes muscles sont de mieux en mieux dessinés... d'ici peu tu seras encore plus... appétissant... j'ai intérêt à faire attention que tu ne t'enfuis pas avec le premier paltoquet venu...
- Tu sais bien que jamais je ne te quitterai...
- Tu fais bien. Si jamais tu oses, je te poursuivrai et je te tuerai...
- Vraiment ?
- Vraiment. Enfin, je te besognerai jusqu'à ce que mort s’ensuive...
- Des promesses, toujours des promesses... dit Rhonin en riant.

Burydan le regarda. ''Par les dieux, il est encore plus beau quand il rit...''

C'était le matin. Après leurs exercices ils s'étaient jetés l'un sur l'autre. Mais Burydan, ce matin, n'avait pas envie de leur habituel 69. Il voulait plus. Il voulait tout. Pas juste la bouche et la queue de son minet, mais son corps entier, il l'avait léché consciencieusement, n'omettant aucune parcelle, même la plus infime, de sa peau de lait et l'avait possédé comme un perdu... C'était incroyable de désirer un garçon comme ça... et aussi souvent que ça...

- N'empêche, reprit Burydan, que cela va poser un problème...
- Quel problème ?
- Eh bien je vais encore avoir plus souvent envie de toi, mon chéri...

Rhonin sourit. Burydan lui faisait l'amour tous les soirs, ils se prodiguaient un fabuleux 69 tous les matins et, lors de leur petite sieste crapuleuse d'après dîner, il arrivait à Burydan de se laisser dépasser et de se jeter sur Rhonin fougueusement. Alors, encore plus...

- Mais votre petit esclave sexuel est là pour assouvir tous vos caprices, même les plus vils...
- Même les plus vils ?
- Oui maître. J'obéirai à tous vos ordres, soumis et docile.

Burydan réfléchit quelques secondes.

- Très bien, esclave. Nous allons aller jusqu'à la salle d'eau, là tu te mettras à genoux et...
- Et ?
- Et je t'urinerai dessus...

Rhonin pâlit. Et Burydan éclata de rire.

- Tu vois bien que tu n'es pas prêt à tout faire pour ton maître...

Rhonin avala sa salive.

- Tu... tu en as vraiment... envie ?
- Je plaisantais, bébé...
- Non, parce que si tu en as envie... personnellement ça me dégoûte, mais...
- Tu... tu l'as déjà fait ?!
- Oui. Certains de mes cli...

Burydan mit une main sur la bouche de son minet pour le faire taire.

- Faisons un marché, mon amour, ne me parle plus jamais de tes clients. Tu es à moi maintenant. Tout à moi et rien qu'à moi. Et je te jure que jamais je ne te ferai ou te ferai faire quelque chose que tu n'aimes pas.

Il enleva sa main et lui donna un petit poutoune tout tendre sur ses douces lèvres.

- En tout cas, même si j'adorerais que tu me fasses encore plus souvent l'amour, je ne sais si c'est possible...
- Pourquoi ça ?
- Eh bien je ne sais si tu pourras tenir la distance, barbon...
- Barbon ?! Barbon ?! Mais je n'ai même pas trente ans...
- C'est le bout du monde...

Rhonin se mit à califourchon sur son mâle, se tortilla pour glisser sa grosse queue entre ses fesses et commença à se déhancher lascivement, adorant sentir la bite de Burydan grossir et durcir entre ses deux globes charnus.

- Voyons déjà si tu peux supporter un deuxième assaut, vieillard...

Bordel, se dit Burydan, il est chaud comme une Barka Fritt' (1).

Ils refirent l'amour, Rhonin jouit de nouveau, dans un petit râle d'agonie, et Burydan dans un rugissement. Ils restèrent enlacés un long moment, puis allèrent jusqu'à la salle d'eau pour se débarbouiller.

- Bon, on s'habille et on va prendre le petit déjeuner, dit Burydan. Tu as faim ? Question idiote, évidemment que tu as faim, ventre sur pattes...
- Que dirais-tu si on se faisait apporter à manger dans notre chambre.
- Pour quoi faire ? Le ''vieillard'' n'est quand même pas moins fatigué que le petit môme lubrique et insolent ?
- Non, mais j'ai juste envie que nous paressions au lit toute la journée.
- Toute la journée ?
- Oui. J'ai envie que tu me câlines et me cajoles comme tu sais si bien le faire. J'ai envie que tu me caresses de tes mains, de tes lèvres et de ta langue comme tu sais si bien le faire. J'ai envie de brûler de désir et que, toi aussi, tu sois brûlant de désir et que tu me fasses l'amour comme tu sais si bien le faire. Je veux que nous passions la journée enlacés en collant nos corps nus l'un à l'autre, et ne nous relever que pour manger, reprendre des forces, et refaire l'amour... du moins, si tu penses pouvoir tenir le rythme...

Petit sourire en coin de Rhonin

- Très bien, dit Burydan, je te promets que demain tu n'auras plus de voix tellement je vais te faire crier de plaisir

Ils passèrent donc la journée au lit, à faire l'amour encore et encore et encore.




(1) Baraka Fritt' : mythologie utopienne. Démon prenant l'apparence d'une très belle jeune fille ou d'un très bel éphèbe, très entreprenant, pour pousser les mortels à l'adultère.




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - fablelionsilencieux - 27-02-2022

HIP, hip, hip, hourra !

Maitre Moloch a repris sa plume.
Deux chapitre d'un coup et, bien évidemment, une partie bien chaude entre les protagonistes.

Merci M'sieur l'auteur et bon retour parmi nous.