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Heureusement qu'ils existent (gay ado) FINI - Version imprimable

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Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 29-08-2020

CHAPITRE 16
****
Retour avec Nicolas …

Déjà le matin, nous sommes lundi et l’école recommence. Je ne suis pas d’humeur très gaie pour être sincère. Qu’est-ce qui m’attend aujourd’hui ? Et mon Antoine a-t’il passé une bonne nuit ? J’ai trop envie de le voir, de le toucher, de passer du temps avec lui…

Je me lève et m’habille avant de sortir de la chambre, je rejoins la cuisine et… Je vois Marc-Antoine en sous-vêtement qui prend son petit-déjeuner.

Je sens que je rougis…

-M-A : Bon matin ! Passé une bonne nuit ?

-Moi : Oui une très bonne nuit, mais euh… est-ce que tu pourrais te mettre quelque chose pour cacher ton boxer stp ?

-M-A : Quoi t’aimes pas ?

-Moi : Pas que j’aime pas mais ça me gêne un peu.

-M-A : Ah ? pourquoi ça te gêne ? t’as déjà vu un gars en boxer quand même ?

-Moi : ouais mais là c’est différent.

-M-A : je comprends pas ce qui se passe. Où est le malaise ?

-Moi : Il n’y a pas de malaise mais on se connait pas vraiment et tu te ballades quasiment à poil devant moi et…

-M-A : Ça te fait quoi de me voir comme ça ? Ne me dis pas que ça t’excite quand même ! Tu peux faire comme moi tu sais si tu veux…

-Moi : Mais non, c’est quoi ce délire ?

-M-A : aucun délire, je te dis que je me sens plus à l’aise le matin dans cette tenue pendant mon petit-déj… ne me dis pas que ça te fait de l’effet de me voir en boxer…

-Moi : N’importe quoi ! Je trouve simplement que ça se fait pas devant un étranger.

-M-A : « Monsieur » a reçu une éducation stricte si je comprends bien ? Alors je vais faire plaisir à « Monsieur » et je vais m’habiller… Mais pourtant j’aime beaucoup cette tenue quand il fait chaud, je me sens trop bien. Et tu devrais m’imiter pour voir comme on se sent bien !

-Moi : désolé de te dire ce que je pense… Mais après tout tu es chez toi donc je m’adapterai s’il le faut.

-M-A : Non, non surtout pas je ne vais pas te forcer à m’accepter dans cette tenue, je vais me mettre un pantalon et un tee shirt… je ne veux pas te déplaire et tu es mon invité donc c’est moi qui vais m’adapter… mais je t’assure que si tu faisais comme moi tu te sentirais tellement bien et tu ne serais pas mal à l’aise. Allez je vais mieux m’habiller, je reviens tout de suite mais commence à manger parce qu’on est un peu en retard.

Ouf … Je ne m’attendais pas du tout à le voir en sous-vêtement ce matin ! Je sais que je suis chez lui et que dois m’adapter mais là, quand même ! C’est vrai qu’il est pas trop mal pourtant et que le spectacle hum…!

Stop Nicolas, pense pas à ça…Tu as Antoine, attention ! Le pauvre il est à l’hôpital pendant que toi tu vas bien et que tu es hébergé dans d’excellentes conditions. Ne fantasme pas sur quelqu’un d’autre… Ce gars te dépanne pendant quelques jours et c’est tout. Après tu l’oublieras et avec Antoine tu reprendras ta vie d’avant.

Je m’assois autour de la table pour prendre mon petit déjeuner… M-Antoine a préparé ce qu’il faut pour que je choisisse ce que j’aime…Il est vraiment très attentionné pour moi ! il a disposé sur la table céréales, pain, beurre, confiture, miel… Largement de quoi me permettre de bien commencer ma journée.
Mais très vite je commence à gamberger dans ma tête… Je ne sais pas comment ça va se passer à l’école… Alexandre va sans doute être là… comment il va se comporter en me voyant ? Qu’est-ce qu’il va faire ?

Mais au moins la présence de mon frère va me rassurer. Il a promis de veiller sur moi et ça m’aide beaucoup de penser à ce qu’il m’a dit.
Marc-Antoine revient, habillé dans une tenue très sympa et je ne peux pas m’empêcher de lui dire. Je regrette presque ce que je viens de dire quand je vois le regard prolongé qu’il me lance. Je vais devoir me surveiller pour ne pas faire trop de compliment parce que je suis assez spontané et que ça peut me jouer des tours si je me fais mal comprendre.
On n’a plus trop le temps de discuter et j’espère que je ne l’ai pas trop contrarié en disant ce que je pensais de sa tenue de tout à l’heure. J’essayerai de me rattraper ce soir et je m’excuserai d’avoir été aussi direct. Je ne veux surtout pas me retrouver à la rue s’il juge mon comportement trop « autoritaire »… Je ne suis que son invité après tout… mais quand même, un inconnu plutôt bg, en boxer, là, devant moi, c’est pas simple pour moi ! Je ne peux pas faire celui qui ne voit pas, ça me fait un peu bander, faut l’avouer !

Il est l’heure de partir, et comme il me l’a proposé hier, M-Antoine m’accompagne pour ce premier jour. Le trajet est assez court et nous n’échangeons pas grand-chose dans la voiture. Je suis absorbé par mes pensées et n’ai pas trop envie d’entretenir la conversation. Et d’ailleurs il respecte mon silence et ne me pose pas de questions.

Il me dépose devant l’école et me souhaite une bonne journée. Je lui réponds que j’espère que la sienne sera bonne aussi et on se donne rendez-vous à ce soir…

Arrivé à l’école je me sens un peu bizarre.

Antoine n’est pas avec moi et je suis tellement habitué à sa présence qu’il me manque trop aujourd’hui.

J’ai l’impression que plusieurs personnes que je rencontre me regardent avec un drôle d’air… Peut-être qu’ils savent déjà pour Antoine ? Ou alors ils savent pour mon homosexualité ? Mais ça c’est pas trop possible parce que très peu le savent dans mon entourage et ce sont des personnes en qui j’ai confiance, même si elles n’ont pas toutes accepté ce que je leur ai révélé. Et ça m’étonnerait que Noémie ait dit à d’autres personnes que je suis gay… elle n’est pas comme ça.

Je me dirige vers mon casier et je prends mon cartable pour les cours du matin. Et là je vois mon frère qui vient à ma rencontre.

-Olivier : Hey Nico faut se parler à la pause ok ?

-Moi : Comme tu veux mais pourquoi pas tout de suite ?

-Olivier : Pas le temps, là il faut que je prépare mon cartable pour les cours. A tantôt.

-Moi : Ok alors ! A tantôt…

Je quitte mon frère et monte les escaliers pour aller attendre devant la salle de cours qui se trouve à l’étage. Je vois quelqu’un de ma classe qui se dirige vers moi.

- ? : Heee… Nicolas est-ce que c’est vrai pour Antoine ?

-Moi : pour Antoine ?

- ? : eh ben, qu’il s’est fait tabasser par le gang à Alexandre ?

-Moi : oui, c’est vrai…Mais comment tu le sais ?

- ? : Tout le monde pratiquement le sait. Mais il vient à l’école aujourd’hui ?

-Moi : non ; il est à l’hôpital pour au moins une semaine.

- ? : ah oui ! Donc c’est grâve ?

-Moi : commotion cérébrale, bras cassé, etc… donc oui c’est grâve.

- ? : ok merci.

Et il repart sans me dire autre chose… donc ça me confirme que j’ai raison en sentant le regard des autres sur moi… Tout le monde ou presque sait ce qui s’est passé.

La cloche sonne enfin et nous rentrons en classe pour le premier cours. Avant de commencer le professeur me demande des nouvelles d’Antoine. Je lui réponds en quelques mots, je ne veux pas donner de détails, d’autant plus qu’Alexandre est là. Finalement il se comporte bien pour l’instant et j’espère qu’il va bien se tenir avec moi maintenant.

Sérieux, l’école sans Antoine c’est tellement différent. Je me rends compte de plus en plus qu’il me manque. On est toujours ensemble habituellement et depuis ce matin je me sens trop seul. Mais je me console en me répétant que ce soir je vais le voir à l’hôpital et cette pensée m’aide à tenir le coup.

DRING….

C’est le moment de la pause ; je rejoins mon frère devant son casier et il me propose de le suivre pour parler dehors car ce sera mieux. Je me demande vraiment ce qu’il veut me dire. Ca doit être vraiment important parce que je le sens très stressé. J’ai peur qu’il se soit passé quelque chose de grave à la maison… mais non c’est pas possible parce qu’il m’en aurait déjà parlé quand on s’est rencontré ce matin.

Rendus dehors il prend la parole

-Oli : je ne sais pas trop comment te le dire mais…c’est pas facile …

-Moi : mais vas-y ! Dis moi enfin ce qui se passe ! Tu me fais peur, c’est grave ?

-Oli : c’est pas ça … mais je pense que j’ai fait quelque chose que j’aurais pas dû faire…

-Moi : Quoi ? tu as fais quoi, vas-y dis moi !

-Oli : j’ai parlé de l’homosexualité avec les parents.

-Moi : Tu as fait quoi ? J’ai bien compris ?

-Oli : Laisse moi terminer avant de te fâcher… J’ai commencé par leur parler de l’homosexualité en général, et puis je leur ai demandé ce qu’ils feraient si j’invitais un ami gay à la maison…

-Moi : ok ! et puis ?

-Oli : dans les deux cas ils ont bien réagis.

-Moi : alors pourquoi tu me prends la tête si tout s’est bien passé ?

-Oli : ben, c’est que j’ai voulu aller un peu plus loin et je leur ai posé la question de savoir ce qu’il feraient s’ils apprenaient que je suis gay.

-Moi : Je comprends pas bien pourquoi tu as posé cette question puisque tu n’es pas gay.

-Oli : attends j’ai pas fini…

-Moi : bon d’accord, tu as posé la question et il t’a répondu quoi ?

-Oli : Il a mal réagit immédiatement et tout de suite j’ai dit que je n’étais pas gay mais que si ça avait été le cas qu’est-ce qu’il aurait fait ?

-Moi : alors ?

-Oli : il a tout de suite dit qu’avec les filles qu’il voyait avec moi il savait que je n’étais pas gay. Mais très vite il a réfléchit et dit que toi, par contre, il te voyait jamais amener des filles à la maison.

-Moi : Oli ! Qu’est ce qui t’a pris de parler de ce sujet ?

-Oli : Il a aussi pensé que c’était bizarre que tu ailles habiter chez un garçon inconnu. Il s’est souvenu aussi que tu avais invité Antoine à la maison et que tu n’as même pas demandé un lit pour lui donc…

-Moi : donc il a conclu qu’on a partagé le même lit, c’est ça ?

-Oli : Papa veut te parler dès que tu reviendras à la maison. Maman ,elle, m’a surpris parce qu’elle a mieux réagit…

-Moi : Putain Oli pourquoi tu as fais ça ? Tu aurais pu au moins m’en parler avant. Ce que tu viens de faire c’est vraiment pas bien. Je voulais pas revenir chez nous mais maintenant j’en ai encore moins envie. Tu viens de gâcher ma vie. C’était à moi de parler de ce sujet, qu’est-ce qui t’a pris ?

Et je sens les larmes qui commencent à couler, j’ai l’impression que le monde s’écroule autour de moi, je me sens très mal et je me dis que je ne vais pas pouvoir affronter la colère de mon père si je reviens. J’ai plus envie de revenir à la fin de la semaine.
Mon frère s’avance vers moi pour me serrer dans ses bras, je le repousse sèchement :

-Moi : pars je veux pas te voir plus longtemps.

-Oli : je m’excuse Nicolas…

-Moi : c’est trop tard ! pars !!!

Olivier s’exécute sans prononcer un mot de plus.

Moi je me sens trop mal pour revenir en cours mais où aller ?
Je n’ai même pas les clés de l’appart de M-Antoine …


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 29-08-2020

CHAPITRE 16 Suite
Je réfléchis et je décide de retourner dans la classe pour récupérer mes affaires et quitter l’école. Mais quelqu’un que je connais un peu me voit et me fait signe de venir le voir.

-Sébastien : Ca va pas Nicolas ?

-Moi : non je vais vraiment pas bien… Je vais partir.

-Seb : Mais … tu sais bien que tu ne peux pas partir comme ça !

-Moi : Je peux pas rester ici dans mon état. Il faut absolument que je sorte de l’école.

-Seb : Mais tu sais que je suis là si tu as besoin de parler. Tu peux me faire totalement confiance.

-Moi : tu es sympa de vouloir m’aider. Oui j’aimerais bien parler avec quelqu’un mais pas ici ; ce serait possible de parler dans un endroit tranquille où personne ne nous verra et n’entendra ce que j’ai à dire ?

-Seb : oui, bien sûr c’est possible. Suis moi on va aller dans la salle des surveillants ; à cette heure ci il n’y a personne.

-Moi : ok je te suis.

Et nous nous rendons dans cette salle que je connais depuis le premier jour où j’ai été soigné après avoir été maltraité par Alexandre. Une fois rendu il me demande si je veux boire quelque chose ou peut-être manger avant de parler.

Sébastien c’est la personne qui a pris soin de moi la première journée, celui aussi qui m’a aidé à ouvrir les yeux sur ma sexualité…

-Séb : Bon Nicolas je suis prêt à t’écouter. Dis-moi ce qui te pèse…

-Moi : premièrement je dois t’annoncer une bonne nouvelle, j’ai accepté mon homosexualité. Notre discussion de l’autre jour m’a beaucoup aidé. Alors c’est un peu grâce à toi que j’en suis arrivé là.

-Seb : Oui, je comprends… Mais tout à l’heure j’ai cru voir que tu avais beaucoup de peine. Je me trompe ?

-Moi : non tu ne te trompes pas, j’ai passé un mauvais moment.

-Séb : qu’est ce qui s’est passé alors ?

-Moi : mon frère est allé parler de l’homosexualité à mes parents sans mon consentement.

-Seb : Mais s’il a parlé de l’homosexualité en général il n’a pas parlé de toi ? Alors je ne comprends pas bien…

-Moi : Oui il a commencé comme ça mais, après ce qu’il a dit, mes parents se sont posés des questions sur ma sexualité parce que je n’amenais pas de filles à la maison alors qu’Olivier, lui, en amène souvent.

-Séb : et il leur a dit que c’était vrai ? Ce n’était pas à lui de révéler ton homosexualité !

-Moi : il a essayé de faire croire à mes parents qu’ils se trompaient, que j’aimais les filles moi aussi, mais ils ne l’ont pas cru. Et mon père n’a pas bien réagit du tout. Il a promis que dès que je rentrerai à la maison il aurait une explication avec moi…

-Séb : Oui c’est vrai que ce n’est pas une situation facile. Tu penses faire quoi maintenant ? Tu veux quitter l’école pour faire quoi ? Rentrer chez toi ?

-Moi : pour le moment je couche chez un ami depuis ce qui s’est passé en fin de semaine, alors non je ne suis pas prêt à revenir chez moi !

-Séb : j’ai appris ce qui est arrivé à Antoine… Il va bien maintenant ?

-Moi : toujours à l’hôpital pour encore une semaine au moins, bras cassé, commotion cérébrale..

-Seb : ah quand même, ils l’ont pas raté ses agresseurs ! Et vous avez de bonnes relations tous les deux pas vrai ?

-Moi : exact. Je vais t’annoncer quelque chose, je suis en couple avec lui…

-Séb : Je m’en doutais quand tu m’as dit que tu avais accepté ton homosexualité. Je suis trop content pour toi…et pour lui bien sûr. Sinon c’est bien Alexandre qui est responsable de ce qui est arrivé ?

-Moi : Oui c’est bien Alexandre.

-Séb : Nicolas, si jamais il se passe quelque chose avec lui ici n’hésite pas à venir m’en parler, tu as compris ?

-Moi : Ok, merci de me proposer ton aide. Mais pour le moment ça va à peu près. .. maintenant j’aimerais bien partir je me sens pas trop bien.

-Séb : si tu veux on peut encore parler un peu ensemble avant que tu retournes en cours.

J’hésite à accepter mais finalement je pense qu’il a raison. Alors je bois le verre d’eau qu’il me donne et prends le muffin qu’il me tend . Pendant le temps que je mange il me regarde sans rien dire. C’est un surveillant très sympa Sébastien. Il est gentil avec moi et ça me fait du bien de pouvoir lui parler de ce sujet personnel. Après un petit moment il m’invite à retourner en classe… Je me sens un peu mieux, je fais comme il me dit.
C’est l’heure du repas, je vais donc à la cafétéria pour acheter quelque chose et je m’installe tout seul à une table un peu isolée et j’attends la fin de la pause.

J’ai trop hâte que la journée de cours se termine pour aller voir mon Antoine. Ca fait seulement une journée qu’on est séparé et ça me parait tellement long. Il me manque, il me manque tellement, j’ai la gorge qui se serre en pensant à lui…


Re : Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 29-08-2020

(17-08-2020, 03:33 PM)emmanolife link a écrit : Il a l'air vraiment sympa ce Marc-Antoine ! Est-ce purement généreux ou a-t-il une idée derrière la tête ?  :o  :-\

Sympa? on va voir avec le temps. Il est généreux avec Nicolas qui est clairement pas bien. Est-ce qu'il veut profiter de lui ? peut être...


Re : Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 29-08-2020

(16-08-2020, 12:15 AM)Ivan055 link a écrit : Super content de savoir qu'antoine va mieux, je suis d'accord avec oli et Antoine pour noemie, et la derrière phrases du chapitre 14 m'intrigues, est Il tombé sur un agresseurs sexuel ce qui est possible vu qu'il ne le connaît pas.

Nicolas est clairement pas bien, un inconnue l'invite a passer quelque jour chez lui pour l'aider. Selon Nicolas, M-A a l'air sympathique mais est ce que il agis comme ça pour profiter de lui un peut plus tard... Peut être.


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 29-08-2020

Chapitre 17
****

Le reste de l’après-midi passe rapidement malgré tout, personne ne vient me déranger, de toute façon j’ai la tête ailleurs…
La cloche annonce la fin des cours…enfin journée terminée ! Je me dirige vers mon casier pour porter mes affaires et je récupère mon manteau avant de sortir de l’école. Là je vois mon frère qui s’approche de moi.

-Olivier : Nico …est-ce que ça va mieux ? Tu sais ce que j’ai fait c’était parce que je croyais bien faire…je ne voulais pas mal agir…je suis vraiment désolé…tu me crois ?

-Moi : Je comprends Oli que tu voulais que mon bien mais tu es allé peut être un peu trop vite…Tu m’as même pas demandé la permission de parler de ce sujet avec les parents…alors oui, je suis encore fâché après toi mais t’inquiète, tu sais que nos chicanes ne durent jamais longtemps…

-Oli : Ok je me sens mieux, je pars chez nous et toi fais attention à toi petit frère !

-Moi : Toi aussi grand frère !

Après cette courte discussion avec mon frère je me rends à l’arrêt de bus. Je choisis bien sûr celui qui va directement à l’hôpital car c’est l’heure d’aller enfin voir mon amour. Je m’ennuie trop de le voir.

Toute cette journée il m’a manqué, je suis tellement habitué à l’avoir à mes côtés pendant les jours de classe que son absence est difficile à supporter. Je ne peux m’empêcher de penser que je suis devenu très attaché à lui… Mais comment je pouvais vivre sans lui, avant de le connaitre ? Je me dis que ma vie a totalement changé depuis que je le connais et depuis qu’on vit tous ces moments ensembles, si proches, à tout partager… C’est incroyable comme on peut voir son quotidien complètement bouleversé avec un garçon qui vous aime et qu’on aime. Tout parait tellement plus facile et on ose beaucoup plus de choses, on se sent plus forts, même si parfois on rencontre des obstacles qui nous auraient été épargnés en étant seuls. ..comme par exemple cette agression violente qui a conduit mon amour à l’hôpital…
Je m’installe au fond … mais le trajet me parait interminable alors même qu’il ne dure qu’un quart d’heure à peine.
Arrivé à destination je pénètre dans l’hôpital et me dirige directement vers la chambre de mon Antoine. Après avoir frappé discrètement à la porte une voix m’invite à entrer et là je l’aperçois couché dans son lit et je suis frappé par sa beauté… ces beaux cheveux bruns, ce visage fatigué mais pourtant rayonnant quand il me voit ! Il me fait un signe pour que je m’approche.

Il n’est pas seul, ses parents sont à ses côtés mais il y a également deux petits enfants que je ne connais pas.

-Antoine : salut Nico je te présente mon petit frère et ma petite sœur.

Tous les deux s’approchent timidement de moi et me disent un salut qu’ils accompagnent d’un grand sourire. Ils sont trop mignons ! Je leur réponds avec un grand sourire moi aussi. Puis je salue ses parents et m’approche de mon chéri que je salue sans extravagance ! Je lui réserve un vrai bonjour quand nous serons seuls, tout à l’heure… le plus vite possible j’espère.
Nous échangeons quelques mots tous les quatre. Mais le temps me parait long ! Quand vont ils enfin quitter la chambre ? Je veux un peu d’intimité avec mon chéri. C’est un peu normal non ? J’essaye de ne pas montrer mon impatience mais que c’est dur de se contrôler !

Ses parents me posent des questions sans intérêt comme par exemple comment s’est passée ma journée etc… Finalement ils partent après une bonne demie heure et je m’en réjouis.
Enfin seuls !

-Antoine : Mon chéri viens me voir de plus près.

Je m’exécute avec empressement, comme vous pouvez l’imaginer !
Je m’assois sur le lit, tout près de lui et je lui donne un baiser sur le front.

-Antoine : seulement sur le front ?

Et il fait la mine de quelqu’un qui est très déçu !
Je lui redonne un baiser mais cette fois sur la bouche, un baiser très langoureux, très sensuel, qui va durer longtemps, très longtemps, pendant qu’une de mes mains lui caresse le ventre, ce qui le fait sursauter… je le regarde et d’un geste il me montre que je dois continuer… je me réjouis alors de descendre ma main sur ses abdos puis je remonte vers ses mamelons avec lesquels elle va s’amuser à le flatter. Je refais lentement le parcours inverse en l’effleurant à peine et je sens qu’il est très sensible à cette promenade sensuelle . Je flatte alors son bas ventre avec lenteur, mes doigts se livrent à un ballet délicat qui le font tressauter de plaisir.

Je veux faire ces gestes le plus lentement possible pour que notre excitation vienne progressivement mais l’envie me dévore d’aller plus loin… un doigt s’insinue sous l’élastique de son boxer et s’amuse à caresser sa toison bien entretenue. Mais mon impatience grandit, un autre doigt rejoint le premier pendant que les autres retiennent l’élastique pour enfin permettre à toute la main de franchir cette barrière fragile. Elle vient alors frôler son sexe qui commencer à montrer sa forme, je résiste à l’envie immense de le prendre à pleine main et de le faire se dresser fièrement à mon contact mais je m’interromps alors tout en regardant son visage.

Je lui demande s’il a aimé ce que je viens de lui faire et il me répond un grand « oui, trop bon mon amour… continues s’il te plait »

-Moi : On est dans une chambre d’hôpital mon Antoine je peux pas aller plus loin…

-Antoine : J’en ai trop envie, continue, continue, on est seul !

-Moi : non je préfère pas. On peut se faire surprendre… Mais c’est un avant goût de ce qui t’attends quand tu sortiras d’ici !

-Antoine : Tu es trop dur avec moi ! Je t’aime plus, tu peux partir !

Et il m’envoie un sourire qui me donne envie de craquer mais je résiste !

-Antoine : J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer, le docteur m’a dit que j’en ai pour deux jours maximum et qu’ensuite je partirai me reposer chez moi !

-Moi : c’est formidable ! On va se retrouver très vite alors ! Je t’aime mon Antoine !

-Antoine : Je t’aime beaucoup aussi mon Nicolas !

Le temps passe vite en compagnie de mon chéri.
On a beaucoup de choses à se dire et on se sent bien ensemble même dans ce contexte particulier d’une chambre d’hôpital.

-Antoine : Et alors, dis-moi un peu comment ça se passe avec Marc-Antoine ?

-Moi : Avec M-Antoine ? Euh… je ne veux pas te faire peur mais j’ai vraiment l’impression qu’il me veut… Il dit des choses curieuses, il utilise souvent des sous-entendus, et ce qu’il dit c’est très souvent branché sexe…

-Antoine : comme quoi ?

-Moi : par exemple il m’a demandé de faire comme lui et de me mettre en boxer…

-Antoine : explique moi je comprends pas bien pourquoi il t’a demandé ça…

-Moi : Eh ben il se promenait en boxer dans la maison et quand je lui ai demandé de s’habiller il m’a répondu que je pouvais faire comme lui, que lui ça le gênait pas et qu’il ne comprenait pas pourquoi ça me gênait ! Tu sais il commence à être un peu tannant mais bon… je fais avec…

-Antoine : j’aime pas du tout ce que tu me dis.

-Moi : ouais mais faut pas t’inquiéter va…

-Antoine : Je préférerai que tu retournes chez toi tu sais … Les choses ont dû se calmer avec tes parents, deux jours se sont passés depuis.

-Moi : Il y a quelque chose que je ne t’ai pas dit…

-Antoine : quoi ? encore Marc-Antoine ?

-Moi : non par rapport à mon frère ; Il a eu la mauvaise idée de parler de l’homosexualité avec mes parents et maintenant ils ont compris que je suis gay… Mon père m’attend de pied ferme et il veut avoir une discussion avec moi.

-Antoine : Qu’est-ce qui lui a pris à ton frère ? C’était pas à lui de parler de ce sujet ! Il est pas gay lui, tu me l’aurais dit ?

-Moi : Non il n’est pas gay. Il est toujours avec des filles et mes parents se sont aperçus que je n’étais pas comme lui… Ils en ont conclu que je préférais les garçons . Et en plus quand tu es venu l’autre week-end ils ont remarqué qu’on avait couché dans le même lit puisque je leur ai pas demandé de me passer un matelas pour toi… Alors non je ne veux pas avoir cette conversation avec mon père. Je sais déjà ce qu’il va dire. Tu comprends pourquoi je veux pas retourner chez moi…

-Antoine : Bien sûr je comprends mieux… Mais fais attention avec M-Antoine, je veux pas qu’il te fasse du mal. Il te reste que deux jours au maximum à tenir avant que tu m’accompagnes chez moi.

-Moi : deux jours maximum ! Je pense que je vais tenir, ça va vite passer… M-Antoine ne va pas recommencer après ce que je lui ai dit. Mais je ferai attention t’inquiète !

-Antoine : mais du coup tu es fâché avec ton frère ?

-Moi : un peu, oui. Mais il s’est excusé… Tu sais il arrive souvent des chicanes comme ça entre nous et je sais que ça va se régler rapidement.

-Antoine : Ah je préfère ! Il est sympa ton frère, je m’en suis rendu compte quand je l’ai vu avec toi. Et puis tu vas en avoir besoin pour reprendre contact avec tes parents.

-Moi : et toi comment t’as passé ta journée ?

-Antoine : Tranquille… comme je t’ai dis le docteur m’a annoncé la bonne nouvelle que je sortais dans deux jours donc maintenant j’ai hâte de retourner chez moi. Et tu pourras m’accompagner, mes parents s’opposeront pas.

-Moi : Mon amour, il commence à se faire tard, je dois partir, malheureusement…

Et je me rapproche de lui pour lui donner un baiser avant de le laisser. Et c’est trop génial de sentir ses lèvres et sa langue qui me rendent bien mon baiser. J’ai trop envie e le voir enfin ailleurs qu’ici !
Après ce moment sensuel je sors avec regret de cette chambre en lui disant que je l’aime et il me répond que très bientôt il pourra me montrer que lui aussi il m’aime !
Je reprends le bus qui va me conduire chez M-Antoine et je ne suis pas trop rassuré de revenir dans cet appartement, avec lui. Si j’avais pu trouver une autre solution je n’aurais pas hésité… mais voilà je n’en ai aucune autre !
J’ai fait le fort devant Antoine, mais maintenant que je suis seul je suis moins à l’aise. J’ai pas un bon pressentiment… ce garçon ne correspond pas trop à l’image qu’il donne de lui… mais ça j’ai préféré le garder pour moi et ne rien dire à mon chéri. Je ne voulais pas l’inquiéter…
J’arrive enfin à l’appartement, je frappe avant d’entrer. Je ne le vois pas tout de suite… Et arrivé dans le salon je le vois avachi sur le canapé…

-M-Antoine : Salut mon chou, comment s’est passée ta journée ?

Je reste sans voix devant cette salutation tellement inattendue. Mais qu’est-ce qui lui prend de m’accueillir comme ça ? Je suis pas trop à l’aise d’entendre ça de sa bouche…

-Moi : Heee…Pourquoi tu m’appelles comme ça ?


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 29-08-2020

CHAPITRE 17 Suite
***
-M-Antoine : Bon alors… il veut pas me voir en boxer, et puis il aime pas les surnoms que je lui donne… Sinon ouais moi aussi ma journée s’est bien passée.

-Moi : c’est pas ça…c’est juste que ça me fait bizarre de m’entendre appelé comme ça par quelqu’un d’autre que mon Antoine.

-M-A : D’accord… Je ne suis pas Antoine…et donc avec Antoine ça s’est passé comme tu le voulais aujourd’hui ?

-Moi : Oui ; après l’école je suis allé le voir et j’ai passé un long moment avec lui. J’ai fait la connaissance de sa petite sœur et de son petit frère qui accompagnaient ses parents. Ah et aussi il m’a dit qu’il allait sans doute sortir dans 2 jours maximum, donc je vais aller chez lui très bientôt.

-M-A : Déjà ? Il en est sûr ? C’est le médecin qui lui a dit ça ?

-Moi : oui, pourquoi ? Tu es contrarié ?

-M-A : Bah… j’aurai voulu que tu restes plus longtemps…

-Moi : alors désolé, mais tu comprends bien que j’ai envie de retrouver dès que possible mon chéri ?

-M-A : Bien sûr… pas important, t’inquiète pas !

Et je pars dans ma chambre prendre quelques vêtements propres pour m’habiller après la douche. Je ressors et je vois M-A en slip, étalé sur le canapé… il s’est mis dans cette tenue pendant le court moment où j’étais dans ma chambre… je suis assez surpris mais bon, c’est pas grâve, je vais rien lui dire et surtout pas lui demander de se rhabiller sinon il va se fâcher… je ne suis que son invité alors je dois accepter ses habitudes… Je ne vais pas établir mon propre règlement chez lui.

Je passe devant lui sans lui faire de remarques et je me dirige vers la salle de bain sans lui demander la permission. Il me voit avec des vêtements propres sous le bras donc il se doute bien que je vais prendre ma douche…

Je commence à ôter mes vêtements et mes pensées vont vers Antoine et à ce moment sensuel qu’on a passé ensemble tout à l’heure. S’il avait été ailleurs qu’à l’hôpital je ne sais pas jusqu’où je serais allé… et ces images qui me reviennent à l’esprit ont pour effet de me faire bander, je sens mon sexe qui me fait mal parce que je n’ai pas encore retiré mon boxer. Il commence à être vraiment à l’étroit… alors je laisse tomber ce morceau de tissus qui me gêne et je laisse mes mains s’emparer de mon sexe et de jouer avec lui. J’entame des vas et viens assez lents tout en refermant la paroi vitrée de la douche. ..J’accélère le rythme tout en pensant encore plus fort à mon chéri, j’imagine mes mains sur ses abdos, sur ses mamelons, mes doigts lui caresser la bouche pour s’amuser avec sa langue… mon souffle devient de plus en plus court, mon excitation devient très intense, je sens mon sexe au bord de l’explosion de plaisir, je sens que je vais jouir très vite maintenant… hmmmm… trois longs jets de sperme viennent asperger la vitre que je m’empresse de faire disparaitre.

Après quelques secondes à savourer cette sensation de bien être je continue ma douche. Je me mouille le corps, je prends mon savon douche que j’étale soigneusement et je promène mes mains partout pour me sentir bien et propre.

J’ai pratiquement fini quand j’entends M-A entrer dans la salle de bain. Je vois qu’il pose immédiatement ses yeux sur la vitre, juste à l’endroit où il espère entrevoir mon sexe… Mais la buée fait un peu écran …

-Moi : Putain M-A pourquoi tu es rentré ? Je suis nu, dans la douche… tu aurais pu attendre un peu non ?

Je vois que ce que je dis le fais sourire…

-M-A : Désolé mais ça fait au moins 20 minutes que j’attends mais comme c’était trop long j’ai décidé de rentrer. Et en plus c’est de ta faute puisque tu n’as pas barré la porte !

Merde, j’avais complètement oublié…

-Moi : Ok ! Alors tu peux sortir maintenant stp ? Je me sèche et je sors pour te laisser la place.

Ce que je remarque en tout cas c’est qu’il est encore en slip et je vois clairement qu’il est excité… De plus la vapeur à commence à s’estomper et la vitre devient vraiment transparente … Il me voit de plus en plus nettement alors je me tourne pour qu’il ne voit que mes fesses et rien d’autre.

-M-A : Ok je vais sortir mais dépêche toi de libérer la salle de bain.

Je suis préoccupé par ce qui vient de se passer. D’accord j’ai oublié de barrer la porte mais au moins il aurait pu cogner ou au minimum me demander s’il pouvait entrer. Je suis vraiment gêné et je me demande comment je vais pouvoir le regarder en face maintenant qu’il m’a vu tout nu… Et j’ai bien compris qu’il a aimé ça… moi j’ai détesté cette situation. Et comment on va pouvoir vivre ces deux prochains jours ensemble ?

Je m’essuie, me rhabille et vais dans le salon. J’hésite un peu, je ne sais pas quoi faire. Il me demande de ne pas rester debout et me propose de m’asseoir. Je me décide à accepter sa proposition. Je me pose sur le canapé, là où il est déjà installé. Il dirige alors son regard vers moi, mais ce regard est bizarre et insistant. Puis au bout de quelques longues secondes pendant lesquelles il semble prendre un malin plaisir à me mettre mal à l’aise il tourne la tête en direction de la tv . J’avoue que je ne me sens pas du tout rassuré . J’essaye de suivre le programme de la tv mais je n’arrive pas à me concentrer. Je pense et repense à cette intrusion soudaine dans la salle de bain et je n’arrive pas à comprendre son attitude de tout à l’heure. En plus il prétend que j’étais trop lent à prendre ma douche… il attendait depuis un long moment que je sorte…mais je suis quasiment certain maintenant que c’était un prétexte pour me voir … Je crois que cette nouvelle situation ne va pas être simple à gérer.

Je suis perdu dans mes pensées et, machinalement je détourne mes yeux de l’écran pour regarder ce qu’il fait. Depuis un petit moment je sens qu’il remue, qu’il s’agite et quand je réalise ce qui se passe je suis abasourdi : M-A est en train de jouer avec son sexe par dessus son slip

M-A est en train de jouer avec son sexe par dessus son slip …

-Moi : heu…Qu’est-ce que tu fais là ? Tu sais qu’il y a ta chambre pour faire ça !

Il ne me répond pas mais il me regarde d’une façon qui ne me plait pas du tout et il continue de plus belle…tout en se rapprochant de moi.

Je commence à comprendre ce qu’il attend de moi mais je me refuse à rentrer dans son « jeu »

-Moi : Non ne fais pas ça, je suis vraiment pas intéressé par toi. Tu peux pas me demander une chose pareille…

Il continue de se rapprocher de moi jusqu’à finir par me coller

-M-A : Je ne te demande pas… Je t’oblige … Tu sais je ne voulais pas faire ça, du moins pas tout de suite, mais tu me force un peu en me disant que tu pars très bientôt. Et puis je suis tombé sur toi nu, tout à l’heure dans la salle de bain et maintenant je peux pas résister.

-Moi : je me suis pas montré à toi… c’est toi qui es entré sans frapper… tu savais que je prenais ma douche donc tu pouvais attendre que j’ai fini avant de rentrer.

-M-A : A1llez… je suis sûr que tu en as envie aussi, laisse toi faire.

J’essaye de me lever mais il m’en empêche, il me force à rester assis. Il est beaucoup plus fort que moi et je ne peux rien faire puisque je suis bloqué.

Il me tient la tête et pose ses lèvres sur les miennes tout en m’obligeant à ouvrir la bouche ; il plaque ses mains sur mon corps et commence à flatter mon ventre par-dessus mon t-shirt.

-Moi : stp arrête ça tout de suite ! Je veux rien faire avec toi ! Tu me fais mal là…

Mais au lieu d’arrêter son geste il me brutalise avec plus de force encore… Il arrache mon t-shirt sans que je puisse l’en empêcher, il découvre mon corps et pose ses mains sur ma peau nue et en les promenant avec excitation…

Et puis il prend une de mes mains et la pose avec insistance sur lui pour me faire comprendre qu’il attend de moi que je l’imite dans ses caresses forcées. Je la retire immédiatement mais il la reprend immédiatement et me force à m’exécuter. Il menace de me frapper si je la retire à nouveau et comme je ne l’écoute pas il me donne un bon coup de poing dans l’estomac qui bloque ma respiration tellement il a été violent. Je n’arrive plus à réfléchir, je suis sous le coup de la douleur, je ne peux pas sortir de cette position dans laquelle il me bloque, il me dit que je lui dois bien ça… alors sans pouvoir me contrôler je me mets à pleurer, j’ai tellement mal et tellement peur.

Il continue à découvrir mon corps malgré ma résistance, il aventure sa main sur mon sexe par-dessus mon pantalon… Il m’ordonne de me lever, ce que je ne peux refuser si je ne veux pas recevoir un nouveau coup de poing, et une fois debout il déboutonne ma braguette et fait glisser sans ménagement mon pantalon à mes pieds. Je me retrouve en boxer devant lui… Je me dis qu’il va bien s’arrêter puisque je ne suis pas consentant… Mais absolument pas… Il pose sa main nerveuse sur mon sexe à travers le tissus… puis il tire violemment sur l’élastique et introduit sa main avec frénésie, m’attrape d’une façon bestiale mon sexe avec lequel il s’amuse au point de me faire mal… Je crie, je pleure, j’essaye de me défendre, rien n’y fait… A travers mes larmes je vois son sexe en pleine érection, je suis totalement effrayé de voir comment évoluent les choses… Je suis sûr maintenant que son intention c’est de me forcer à accepter ce qu’il veut… il veut me VIOLER !!!

-Moi : Arrête tout de suite M-A ! Je t’ai dis que je ne veux rien faire avec toi, tu peux comprendre quand même !

-M-A : Je veux profiter de ton corps, tu peux pas me refuser ça !

-Moi : Je refuse que tu ailles plus loin tu comprends ? Ecoute si tu arrêtes maintenant je pars et je parlerai à personne de ce qui s’est passé…

-M-A : et si je veux pas arrêter tu fais quoi ?

-Moi : Si tu t’arrêtes pas je porterai plainte pour viol et tu sais quoi ? Comme j’ai 15 ans la loi est claire sur les conséquences de ce geste que tu veux m’imposer.

Et après avoir entendu cette menace Il se relève d’un bond en me poussant ce qui me fait tomber sur la table basse et il part rapidement dans sa chambre dont il claque la porte dans un geste de grande colère.

Je ne traîne pas une seconde, je cours dans ma chambre, j’enfouis en quelques mouvements toutes mes affaires dans les deux sacs que j’avais avec moi lorsque j’ai emménagé et je m’enfuis de l’appartement sans me retourner.

J’ai eu la peur de ma vie ! J’ai été accueilli par un fou ! Moi qui, naïvement, croyais que c’était quelqu’un de généreux, quelqu’un qui voulait m’aider dans la situation que je vis ! Je suis tellement déçu et malheureux de voir que je me suis laissé abusé ! Je comprends que j’ai échappé à un viol et j’en tremble encore.

Je me retrouve dans la rue et maintenant… que faire ?

Je pense à Noémie, est-ce que je pourrais l’appeler ? Est-ce qu’elle pourrait m’apporter son aide ? Non finalement je renonce, je crois que si elle a besoin de temps pour m’accepter c’est pas en l’appelant ce soir que je vais arranger la situation avec elle.

Bien sûr je pourrais tenter de rentrer chez moi, mais… mon père n’est surement pas calmé et je vais déclencher sa colère avec des conséquences que je ne maîtrise pas…

Il est 23 H, je ne peux vraiment pas appeler Antoine ! Et même si je le réveille comment pourrait-il m’aider ? Et en plus il va être inquiet de mon appel.

Alors pas d’autre solution que d’avoir recours à mon frère et à rentrer discrètement chez moi grâce à son aide…quitte à avoir l’explication que mon père me réserve, demain …


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 29-08-2020

CHAPITRE 17 Suite
***

Le téléphone sonne mais Oli ne répond pas …

Je laisse sonner longtemps, et je tombe sur sa boite vocale…

Allez Oli répond moi, j’ai vraiment besoin de te parler ! J’ai absolument besoin de toi !

Je commence à paniquer un peu… Qu’est-ce que je vais faire s’il ne répond pas ?

J’ai jamais été dans une telle situation, je me sens complètement perdu, seul à affronter un événement comme celui-là, la nuit, dans un lieu éloigné de chez moi, avec les transports en commun arrêtés jusqu’à demain matin et deux gros sacs qui pèsent sur mes épaules.

C’est vrai qu’il est 23h et qu’il doit déjà dormir puisque demain il a classe…

Je réessaye, je fais une nouvelle tentative et s’il ne répond toujours je lui laisserai un message en espérant qu’il l’écoutera très vite !

Heureusement j’arrive à le joindre, il décroche à mon grand soulagement. Sa voix est celle de quelqu’un qui est à moitié endormi…

-Oli : Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi tu m’appelles à cette heure ?

-Moi : J’ai besoin de toi, il vient de se passer quelque chose avec Marc-Antoine et là je me suis enfuie de chez lui. Je suis dans la rue, tout seul. Est-ce que tu veux bien me faire rentrer à la maison sans que les parents me voient ?

-Oli : Quoi ? Qu’est-ce qu’il t’a fait lui ?

-Moi : Je ne veux pas en parler ici mais s’il te plait aide-moi !

-Oli : Bien sûr que je vais t’aider, je vais pas te laisser seul dans la rue en pleine nuit ! Les parents dorment donc tu peux venir, je t’attendrai dehors. Mais simplement dis-moi dans combien de temps tu vas arriver.

-Moi : je sais pas bien puisque les autobus ne circulent plus à cette heure donc je dois venir à pied… peut-être dans une demie heure ou trois quart d’heure ?

-Oli : Ok je laisse mon téléphone allumé. Appelles moi quand tu seras proche de la maison, je dormirai pas, je t’attends t’inquiètes pas et fais attention à toi.

-Moi : Merci Oli, je raccroche, à tantôt.

Et je commence une longue marche avec mes deux gros sacs. Je sais qu’il y a beaucoup de chemin à faire car M-A habite loin de chez mes parents mais je ne peux pas faire autrement. Heureusement que je suis en bonne forme physique et que la marche ne me fait pas peur. Je connais moyennement le chemin et j’espère que je ne vais me tromper d’itinéraire.

Et pendant ce trajet je pense et je repense à l’attitude ce salop. Pourquoi il m’a fait ça ? Je pensais qu’il était mon ami ou du moins qu’on se respectait. J’aurais dû m’écouter et écouter ceux qui m’ont mis en garde… Mais je me disais que c’était la solution provisoire la plus simple par rapport aux autres. Et puis je croyais vraiment qu’il voulait m’aider sans rien d’autre en échange, qu’il voulait me rendre un service par pure gentillesse. Comment j’aurai pu imaginer qu’il faisait ça avec une arrière- pensée dans la tête ?
Et maintenant je me trouve dans la situation la plus difficile qui soit, je me rends à l’endroit où je me disais que je ne remettrai pas les pieds avant longtemps. Mais c’est vraiment par obligation et surtout pas par choix. Je vais devoir affronter la réaction peut être violente de mon père ou en tout cas sa colère lui qui n’accepte pas le fait que je sois homosexuel. Je dois me faire à l’idée qu’une chicane va sûrement se produire entre lui et moi mais ce qui me rassure un peu c’est que mon frère m’a dit que ma mère est de mon côté… J’espère qu’elle osera affronter mon père pour me soutenir à ce moment-là.

Le trajet est presque terminé, j’arrive dans mon quartier. Je prends mon téléphone et j’appelle mon frère comme convenu. Il me répond ok, je sors t’attendre dehors.

Une fois dans la rue j’aperçois Oli qui attend devant la grille d’entrée, la rue est déserte donc personne ne verra cette arrivée nocturne et en tout cas pas mes parents qui j’espère ne se réveilleront pas.

Je me rapproche très vite maintenant de lui. Arrivé enfin à quelques pas je sens une émotion énorme qui me gagne et je me mets à pleurer en courant me ruer dans ses bras. Il me serre très fort dans ses bras et il fait passer toute la tendresse dont il est capable envers moi, le frère ingrat. Immédiatement je me sens bien, sa présence me réconforte tellement !

Je laisse tomber mes sacs qui commencent vraiment à peser après ce long chemin à pieds…
Je commence à lui parler …

-Moi : Je m’excuse Oli

-Oli : Pourquoi tu t’excuses ?

-Moi : parce que je me suis fâché après toi ce matin, j’avais pas compris que tu pensais faire bien et je t’ai dit des choses méchantes… Et toi tu es toujours là pour moi dans les bons et dans les mauvais moments… Encore aujourd’hui, après que je t’ai mal parlé ce matin. Merci mon grand frère, tu comptes beaucoup pour moi, tu es un frère génial.

-Oli : Oui je suis ton grand frère, je suis aussi là pour toi dans ces moments difficiles, même si tu deviens méchant avec moi, je ne te laisserai jamais tomber. A chaque fois que tu auras besoin de moi tu pourras compter sur moi, je te le promets. Mais tu vas me dire maintenant ce qui s’est passé pour que tu t’enfuis comme tu l’as fait ? Ce Marc-Antoine t’a fait du mal ?

-Moi : je vais essayer de te dire ce que j’ai vécu, mais c’est difficile à dire, ça m’a tellement choqué !

-Oli : allez calmes toi, ne pleure plus et racontes moi tout.

Et je commence à lui raconter ce que j’ai vécu…

-Moi : Bah… premièrement il était toujours gentil avec moi…peut-être un peu trop, c’est ce que je me dis maintenant. Il me taquinait tout le temps, ça l’amusait… Ce matin il m’attendait en boxer dans la cuisine et il m’a proposé de me mettre à l’aise comme lui

-Oli : et tu l’as écouté ? Tu t’es mis aussi en boxer ?

-Moi : non, bien sûr que non ! Je lui ai demandé de se rhabiller parce que ça me gênait de le voir dans cette tenue.

-Oli : et alors comment il a réagit ?

-Moi : Il m’a écouté, il est partit dans sa chambre pour se rhabiller

-Oli : Il n’a rien tenté d’autre ? Il s’est calmé ?

-Moi : Oui ça n’a pas été plus loin .Et ce soir quand je suis rentré il était plutôt normal.

-Oli : Mais je suppose qu’il a changé dans la soirée puisque tu es là !

-Moi : Laisse-moi te raconter la suite ! J’ai décidé de prendre une douche mais une fois dans la salle de bain j’ai oublié de barrer la porte… J’étais déjà nu sous la douche et le voilà qui rentre en sous-vêtement pour prendre quelque chose, c’est du moins ce qu’il me dit. Mais je remarque qu’il est bien excité. Et puis il voit que ça me plait pas, et je lui dis de me laisser et que j’en ai pas pour longtemps alors il quitte la pièce. Une fois terminée ma douche je m’habille et je le rejoins dans le salon pour regarder la télé avec lui…

-Oli : Mais pourquoi tu n’es pas allé directement dans ta chambre en le laissant seul devant sa télé ?

-Moi : Oli ! Il était tôt et c’était pas poli de m’isoler tout de suite. Il m’accueillait gentiment chez lui alors je pensais que je devais au moins passer un petit moment avec lui. Après tout il attendait de moi un peu de compagnie tu sais bien.

-Oli : Ouais… mais je sens pas très bien la suite…

-Moi : T’as compris ; c’est là que tout a dérapé. A un moment je l’ai regardé et il jouait avec son sexe à travers son boxer. Je lui ai dit qu’il pouvait au moins aller dans sa chambre pour faire ça … mais il n’a pas voulu. Il s’est alors rapproché de moi et je me suis écarté de lui en lui disant que son jeu ne me plaisait pas mais là encore il est resté sourd… Il s’est collé à moi et a voulu m’embrasser mais comme je ne voulais pas il m’a forcé en me bloquant. Il a commencé à bouger son corps contre le mien par-dessus mon chandail…

-Oli : Le salop ! Mais je vais lui casser la gueule moi ! Et après ?

-Moi : Il a voulu me retirer mon chandail de force et j’ai résisté mais il était plus fort que moi. Il m’a attrapé les mains pour que je lui carresse le corps mais je les ai écarté tout de suite et là… Il m’a frappé.

-Oli : QUOI ? Il est fou ce gars ! Et tu as fait quoi ensuite ?

-Moi : J’ai arrêté de me défendre parce que j’étais bloqué. Il a alors posé une main sur mon sexe par-dessus mon pantalon, et quelques secondes après il m’a demandé de me lever, il a déboutonné mon pantalon pour le faire glisser le long de mes jambes et il a attrapé mon sexe et a commencé à faire des vas et viens.

-Oli : Mais pourquoi tu l’as pas cogné ? D’accord il est plus fort que toi mais tu pouvais lui faire mal quand même ?

-Moi : Oli, j’étais tétanisé par ce qui m’arrivait et il devenait violent quand je me débattais… Mais j’ai compris que je devais tenter quelque chose parce que ça pouvait évoluer et aller trop loin. Je lui ai demandé pour la dernière fois d’arrêter, que j’étais mineur et que si je le dénonçais ça pouvait lui coûter très cher.

-Oli : Ah, tu avais enfin compris qu’il fallait te battre même si tu pouvais prendre des coups en réaction !

-Moi : Evidemment mais je crois que c’est le fait que je lui dise que j’étais mineur qui l’a arrêté. Parce que tout de suite il s’est levé, brutalement, il m’a poussé contre la table du salon et il s’est précipité dans sa chambre, très en colère. Et moi je me suis alors empressé de prendre mes affaires et de quitter cet appartement de malheur.

-Oli : Il n’est pas allé plus loin, tu me le promets ?

-Moi : Non mais il avait bien l’intention de me violer, j’en suis sûr.

-Oli : Dis-moi où il habite ce monstre et je vais lui régler son compte, crois-moi !

-Moi : Non laisse tomber, il vaut pas la peine que tu te mettes dans les problèmes… Mais merci de vouloir me défendre.

-Oli : Mais comment tu vas toi maintenant ?

-Moi : Bah… je ne peux pas dire que ça va très bien mais ça m’a fait du bien de t’en parler… Merci d’être là frérot, tu sais je t’aime mon grand frère…

-Oli : Il commence à faire froid, faudrait rentrer non ?

-Moi : Bah oui, mais quelle idée de sortir en short en automne, quand il commence à faire froid ?

-Oli : j’étais inquiet pour toi donc j’ai pas pris le temps de vraiment m’habiller.

-Moi : On rentre mais… tu es sûr que les parents dorment au moins ?

-Oli : Oui, sûr à 100 %

Nous rentrons tous les deux et nous montons à l’étage, le plus silencieusement possible, pour rejoindre nos chambres respectives. Je me mets en pyjama, ou plutôt en boxer et t-shirt, mais je ne me sens pas bien, j’hésite et puis me décide à rejoindre mon frère. Il est surpris de me voir aussi vite et je lui explique que je ne pourrai pas dormir si je suis seul… Je lui demande la permission de dormir avec lui, dans son lit, pour cette nuit.
Il me répond que ça ne lui pose aucun problème et…il me fait une place pour que je partage son lit…Je me sens beaucoup mieux maintenant. J’aime cette proximité avec mon grand frère et je sais qu’il aime aussi ma présence.

-Oli : Tu sais que demain tu vas devoir affronter papa ?

-Moi : Oui, mais stp ne m’y fais pas penser.

Il est bien plus de minuit, il est temps de dormir parce que demain je dois être en forme pour reprendre l’école !


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 29-08-2020

CHAPITRE 18
***

Selon les dires de mon frère la nuit a été bien agitée… J’ai parlé un peu fort dans mon sommeil et même crié à plusieurs reprises mais il était là pour me calmer. Il me dit que finalement c’était la meilleure solution que je dorme à côté de lui car sans ça il ne sait pas comment ça se serait passé… Mes parents auraient sans doute été réveillés par mes cris ! Et en pleine nuit la surprise de voir mon frère serait très mal passée chez mon père…

Voilà, ce matin je me réveille chez moi et je sais que je vais devoir affronter mon vieux et la discussion risque d’être animée. Je ne peux plus reculer maintenant. Je dois lui faire face et me comporter comme un « grand » même si je sens que ça va être difficile.
Je vais dans ma chambre pour m’habiller puis je retourne dans celle de mon frère pour lui demander de m’accompagner dans la cuisine, je ne me sens pas capable de faire face à mon père tout seul…

Nous descendons les marches… personne dans le salon… nous nous dirigeons dans la cuisine et … les voilà, mes parents sont assis face à face en train de prendre leur petit déjeuner. Mon père tourne le dos à la porte mais quand il se retourne et qu’il me voit il recrache ce qu’il a dans la bouche tellement il est surpris de ma présence.

-Père : qu’est-ce que tu fous là toi ?

-Moi : Je suis revenu à la maison… à ce que je sache c’est encore chez moi ici ?

-Père : Fais pas ton petit baveux ici ! Depuis que j’ai appris certaines choses sur toi tu n’es plus rien pour moi !

-Oli : Voyons papa dis pas une chose pareille ! Il a besoin de nous aujourd’hui !

-Moi ! C’est correct Oli, après ce qui s’est passé hier je suis prêt à tout aujourd’hui. P’pa et maman je sais que vous n’aimez pas les gays mais au moins ayez l’obligeance de me respecter un minimum ! Je sais que ça doit être difficile d’apprendre une nouvelle comme celle là mais je reste encore votre fils de sang malgré mon orientation sexuelle. Oui je sais papa ce que tu penses « il n’aura pas d’enfants donc je n’aurais pas de petits enfants, le nom va se perdre si son frère n’a pas d’enfants non plus … » et autres idioties de ce genre… et toi maman Oli m’a dit que tu as mieux réagis et que même si ça va prendre un peu de temps tu…

(mes larmes commencent à couler et les mots ne veulent plus sortir de ma bouche )

-Père : Bon tu ne vas pas commencer à pleurer et à faire ta petite tapette fragile …

-Mère : Ne sois pas aussi dur avec lui, c’est vraiment pas facile pour lui de parler de ça…

- Moi : Je ne vois pas comment j’ai pu changer autant à tes yeux à cause de ce que tu sais maintenant … Oui je suis gay, oui je suis en couple avec Antoine, oui nous avons couché dans le même lit lorsqu’il a passé le week end dernier ici…

-Père Oh stp épargne moi ces détails j’ai pas envie d’entendre ces choses !

-Moi : et alors ? Je suis devenu quelqu’un d’autre pour autant ? Je me suis comporté différemment avec toi ces derniers jours, avant de partir à cause de que tu m’as dit ?

-Père : ne me prends pas la tête… ce que j’ai dit je le pensais vraiment.

-Moi : Je sais que ça peut faire un choc mais c’est pas une raison pour me détester et me rejeter.

-Père : un choc ? Mais c’est pire que ce que tu penses, je préfère me taire plutôt que de dire ce que je ressens.

-Moi : Vous savez pourquoi je suis ici aujourd’hui et non pas chez mon supposé ami qui m’hébergeait ? Pas parce que je voulais vous faire face mais bien parce qu’il s’est passé quelque chose de grave avec lui hier soir.

-Papa : Quoi ? Il a voulu te faire l’amour peut-être ? Si c’est ça tu aurais dû aimer non ?

-Oli : Putain t’es con ou quoi ? Ton fils a manqué de se faire violer par un gars et toi tu es content ? J’en reviens pas de ce que tu dis, sérieux, j’ai honte que tu sois mon père…

-Mère : Oli a raison, pourquoi tu dis une chose aussi énorme ? Moi non plus j’en reviens pas comme tu peux être con des fois. Mais attends un peu, Nicolas tu t’es fait violer ?

-Père Voyons… vous savez bien que je ne suis pas un con, mais tout ce que j’ai entendu depuis hier me fait mal et je n’arrive pas à comprendre tout ce qui se passe. C’est vrai que je suis choqué que mon fils soit gay mais… je ne lui souhaite aucun mal… j’ai dit ces choses sans réfléchir… Mais Oli tu as vraiment dit que Nicolas s’est fait violer ?

- Oli : J’ai dit ça, oui, mais je vais le laisser vous en parler… tu veux bien leur dire ?

Et je leur raconte que suite à l’invitation de Marc-Antoine, l’infirmier qui s’occupe de mon copain, je suis allé habiter provisoirement chez lui puisque je ne pouvais pas revenir à la maison… que j’ai refusé ses avances… qu’il m’a frappé… que j’ai réussi à m’enfuir avant qu’il passe à l’acte…

Et d’évoquer cet événement l’émotion me gagne et ma gorge se serre

-Père : Désolé d’avoir été aussi dur avec toi… Je vois que tu es vraiment fragile en ce moment et je regrette ce que je t’ai dit. Mais dis-toi bien que je n’accepte pas ton choix pour autant. Alors pour le moment je ne vais pas en rajouter mais on en reparlera plus tard…

-Moi : Mais papa tu comprends pas que c’est pas un choix ? J’ai pas choisi d’aimer les garçons plutôt que les filles !!!

-Mère : Je suis d’accord avec ton père… pour le moment on va te laisser tranquille…on reparlera quand les choses seront apaisées… Tu te sens d’aller en cours aujourd’hui ?

-Moi : Oui parce que ça va me changer les idées… et je veux pas prendre de retard.

Après avoir pris un rapide petit déjeuner en silence nous remontons dans nos chambres pour nous préparer à partir en cours ; je remercie mon frère de sa présence pendant ce moment difficile que je viens de vivre. Mais iIl est d’accord avec moi, les choses auraient pu être pires. On sait bien que cette « conversation » va reprendre un de ces jours mais on se dit que le rôle de notre mère va être important, elle va faire tout son possible pour ramener notre père à la raison…

Nous quittons la maison un peu plus tôt que d’habitude et pendant le trajet en bus nous échangeons nos sentiments.

-Oli : Comment tu as trouvé la discussion ? Papa a été très dur au début et puis il s’est radouci ensuite…

-Moi : Je crois qu’il regrette ce qu’il a dit et il doit réfléchir maintenant. Mais de toute façon même s’il ne veut pas que je vive avec un garçon c’est pas lui qui va décider pour moi. Je me vois pas me forcer à vivre avec une fille pour lui faire plaisir… J’ai pas choisi d’être comme je suis.

-Oli : C’est bien que tu lui ai dis ça parce que pour lui être gay c’est un choix… Maintenant il va sans doute voir la chose autrement .

-Moi : Toi tu me comprends au moins, j’ose pas imaginer comment ce serait passé ce moment si je t’avais pas eu avec moi ou si j’avais été enfant unique.

-Oli : Je trouve que depuis que tu es avec Antoine tu as mûri mon petit Nicolas. Et puis tu as la chance d’avoir un grand frère qui te soutiendra toujours, tu peux me croire !

Mais le bus se remplit à l’arrêt suivant ce qui nous oblige à changer de sujet… Et de toute façon nous sommes quasiment arrivé devant les grilles du lycée .

Une nouvelle journée de cours commence et mon Antoine ne sera toujours pas avec moi, malheureusement !


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - bech - 30-08-2020

Tu as ratrappé ton retard d'un coup. Du coup, il y en a beaucoup à lire.


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 12-09-2020

CHAPITRE 19
***
Il ne se passe rien de particulier aujourd’hui en classe. Les cours, les cours et encore les cours, comme d’habitude… J’ai bien croisé Alexandre dans les couloirs mais il ne m’a même pas regardé. Je crois que c’est mieux comme ça de toute façon. Je me dis que lorsque Antoine reviendra au lycée sa position ne sera peut être plus la même ! Il y aura un moment d’explication j’en suis certain.
En revanche j’ai parlé avec Sébastien, le surveillant qui m’a pris un peu sous sa protection, mais je n’ai pas pu lui raconter ce qui s’est passé hier soir. D’ailleurs je ne veux pas le dire à tout le monde et puis ça me fait trop mal quand j’en parle. Plus tard j’arriverai sans doute à lui confier ce que j’ai vécu parce qu’il me comprend mais là c’est trop tôt.

Les cours de la journée s’achèvent et je pense alors à ce que je vais dire à Antoine quand je vais le voir tout à l’heure. A lui je dois raconter les événements d’hier mais comment va t‘il réagir ? Parce qu’il ne sort pas aujourd’hui de l’hôpital et cet infirmier de malheur il va le voir encore et qui sait ce qui se va passer lorsqu’ils seront mis en présence ? Mais je ne peux pas lui cacher quelque chose d’aussi grave… Ilfaudra que je m’arrange pour ne pas parler de ma soirée chez M-A, pour l’instant du moins, mais ça sera pas facile . Si sa mère ou des amis le visite ce soir il ne me posera pas de questions sur ce sujet mais s’il est seul ce sera différent. Il voudra savoir comment se passe la cohabitation, normal qu’il se renseigne …

Driiiing….

Voilà, la dernière sonnerie de la journée retentit ; je vais prendre le bus qui m’emmènera à l’hôpital, je suis trop impatient de revoir mon chéri…

Une fois arrivé dans sa chambre je le trouve debout et tout habillé. Il est tout seul… je suis content et inqiuiet en même temps.

-Moi : salut mon beau tu fais quoi ?

-Antoine : J’ai l’autorisation de sortir aujourd’hui finalement et là j’attends ma mère qui vient me chercher en voiture.

-Moi : mais c’est super génial ! Enfin on quitte cet endroit !

(je suis soulagé de constater que ce sinistre M-A ne sera pas en contact avec mon chéri et je n’ai plus à craindre des « explications » houleuses entre eux !)

-Antoine : « on » quitte cet endroit ? Tu veux dire « tu » quittes cet endroit ?

-Moi : Oui c’est vrai mais je suis content de ne plus avoir à te rencontrer dans ce lieu pas agréable.

-Antoine : Mon Nicolas pourquoi tu dis qu’il est désagréable ? On s’est bien occupé de moi pendant le temps que j’ai passé ici ! Et puis les infirmières sont sympas et puis tu as vu aussi qu’on s’est fait un ami avec M-A ? Il t’a même proposé de rester chez lui pendant …

Je le coupe tout de suite et je change de conversation avant que ce sujet m’oblige à lui révéler ce qui me pèse… Ici ce n’est pas le lieu… et si M-A entrait dans la chambre avant qu’on soit partis ça pourrait mal se passer…

-Moi : Dans combien de temps vient ta mère ? Et toutes les démarches de sortie ont été faites ?

-Antoine : t’inquiètes pas, tout est réglé et ma mère vient dans un quart d’heure environ. Tu veux bien nous accompagner ?

-Moi : Bien sûr, je te laisse pas seul, enfin presque seul puisque ta mère sera là… Et ça me permettra de te parler ailleurs que dans cet hôpital d’un sujet un peu délicat.

-Antoine : Parle maintenant puisqu’on a un peu de temps.

-Moi : Je préfère le faire tranquillement chez toi… Mais rassures toi c’est pas à propos de nous. Je suis tellement content de partager du temps dans l’intimité avec toi dès ce soir…

-Antoine : c’est à propos de M-A alors ? Tu sais que tu m’inquiètes ?

-Moi : On va en parler tantôt, pas tout de suite stp. Et dis moi alors pourquoi tu sors plus tôt que prévu ? Tu es sûr que tout va bien ?

-Antoine : Oui il parait que tout est correct et qu’il n’y a plus de risque de faire une rechûte. Mais j’ai ordre de rester calme, de n’avoir aucune grosse activité physique, je dois donc prendre des précautions…

-Moi : tu vas voir, je vais être ton infirmier personnel et avec moi aucun risque de maltraitance
(petit sourire…)

-Antoine : toujours aussi charmeur mon chéri ! Mon chéri infirmier ! J’avais trop hâte de sortir d’ici pour pouvoir être enfin seul avec toi, dans une vraie chambre, une chambre où personne ne nous surprendra … si tu vois ce que je veux dire !

Je me rapproche encore plus près de lui, je le serre dans mes bras, j’approche ma bouche de son oreille et je lui murmure qu’il ne regrettera pas ce qui va se passer tout à l’heure… Je sais que je devrais prendre beaucoup de précautions pour respecter les consignes que le médecin lui a données, mais ça ne va pas m’arrêter et m’empêcher de lui faire plaisir !

Et je l’embrasse longuement, je me colle à lui pour le sentir tout contre moi et je suis rassuré de constater que son corps réagit à mon contact… Ces vêtements qu’il porte je les ferais bien tomber si on était ailleurs qu’ici… J’ai comme une envie irrépressible de le toucher, le caresser, le prendre de la façon la plus sensuelle qui soit mais je dois faire un effort pour me contrôler, ce n’est pas le moment d’aller plus loin, sa mère va arriver d’un instant à l’autre et cette chambre n’est pas le lieu approprié pour ce genre de « fantaisie ».

-Antoine : Mon chéri comme c’est bon de te retrouver si proche de moi ! Tu sens comme je suis heureux de sentir ton corps contre le mien?

-Moi : Oh oui je le sens bien, et il y a quelque chose qui crie son envie d’être libéré…mais très bientôt je vais lui répondre et tu vas voir que je suis très motivé, tu vas être comblé je te le promet.

Soudain la porte s’ouvre…

… sa mère entre dans la chambre et manifeste sa surprise de me voir

-mère : Bonjour Nicolas, les cours sont déjà finis ?

-Moi : Oui la journée est terminée.

-Mère : alors tu es content de revoir Antoine sur ses jambes et prêt à partir ?

-Moi : c’est génial, il sort plus tôt que prévu et il me fait cette surprise !

-Antoine : Bon c’est pas tout ça mais je suis impatient de quitter ce lieu…

-Mère : on te dépose quelque part Nicolas ?

-Antoine : Maman, stp, c’est quoi cette question ? Bien sûr qu’il vient avec nous, je le laisse pas partir seul c’est pas négociable !

Et nous nous chargeons des affaires d’Antoine avant de quitter la chambre et récupérer la voiture pour faire le trajet.

Arrivé à destination Antoine manifeste son bonheur de revenir chez lui en m’étreignant amoureusement tout en se retenant d’en faire trop, nous ne sommes pas seuls quand même !

Sa mère me demande si je veux manger avec eux et si je veux aussi rester pour la nuit, à quoi je réponds que ça me ferait très plaisir ! Mon chéri me regarde avec des yeux remplis de bonheur, sa joie est palpable et j’éprouve le même sentiment, évidemment !

-Mère : Alors tu es notre invité, sois le bienvenu. Mais surtout ne faites rien de reprochable…

-Antoine : Oui maman inquiète toi pas comme ça.

Mais je dois aussi parler de ce qui m’est arrivé hier, cette soirée ne sera pas une soirée tranquille, il va sûrement y avoir beaucoup d’émotion.

Antoine me fait rapidement visiter sa maison, c’est la première fois que j’y viens. Je vois aussi son petit frère et sa petite sœur à qui je fais un petit coucou.

Et nous terminons par sa propre chambre ; une pièce de taille normale avec un lit, une commode, une petite bibliothèque et un fauteuil.

Il m’invite à m’installer sur le lit pendant que lui prend le fauteuil.

-Antoine : Alors comment tu trouves ça ?

-Moi : c’est plutôt beau.

-Antoine : Tu voulais pas me dire quelque chose tout à l’heure ?

-Moi : Oui, tu es prêt à l’entendre ?

-Antoine : Je suis prêt, je suis bien installé et toi aussi alors je t’écoute.

-Moi : J’espère que ça te choquera pas trop.

-Antoine : allez dis-moi tout mon amour, n’aies pas peur.

-Moi : il s’est passé quelque chose avec M-A

-Antoine : j’en étais sûr, quel salop !

-Moi : Stp attends que je te raconte… je t’avais dit qu’il me faisait rien de mal etc… mais il était toujours sur mon dos… Il me parlait comme s’il me voulait dans son lit…

-Antoine : Mais quel salop, quel salop … pourquoi tu me le dis que maintenant ?

-Moi : laisse moi continuer, c’est déjà assez difficile à dire … Je te l’avais pas dit parce que je voulais pas t’inquiéter tu étais déjà assez en soucis avec ton problème de santé. Mais hier soir il s’est passé quelque chose de beaucoup plus grâve.

-Antoine : Quoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

-Moi : eh bien quand je suis arrivé j’ai voulu prendre une douche. Mais il est rentré sans frapper dans la salle de bain alors que j’étais en train de prendre ma douche et il m’a maté un long moment. Il était en boxer et j’ai bien vu que je l’excitais.

-Antoine : Putain mais toi tu lui as pas dit de sortir ?

-Moi : Bien sûr que si voyons tu me prends pour qui ? mais laisse moi terminer.

-Antoine : Ok je me tais mais j’espère qu’il n’est pas allé plus loin.

-Moi : Il quitte enfin la salle de bain, je termine ma douche, je m’habille et je sors et…je le vois devant la télé. Je lui dis ma façon de penser sur ce qu’il a fait juste avant mais il prétexte qu’il avait oublié de prendre quelque chose et que ce n’était pas bien grave de m’avoir vu nu… et même que la buée sur la vitre me cachait l’essentiel donc … Comme j’étais pas fatigué je reste et m’installe à l’autre bout du canapé quand, à un moment, je regarde dans sa direction et je le vois se branler sans gêne devant moi. Je lui demande de faire ça dans sa chambre et plutôt que de m’écouter il se rapproche de moi et commence à m’embrasser, mettre ses mains sur mon corps malgré mon refus… Et puis il est devenu violent…

Je vois Antoine se crisper sur son fauteuil, il serre les poings de rage, et je réalise qu’on a quitté l’hôpital à temps parce que je ne sais pas ce qui se serait passé si M-A avait été en face de lui…
C’est la troisième fois que je raconte mon histoire et je ressens toujours autant de dégoût face à cette attitude.
Je lui raconte tout en détail jusqu’à ma fuite précipitée et du long trajet que j’ai dû faire dans la nuit avant de retrouver mon frère qui m’attendait devant la porte de la maison.

-Antoine : PUTAIN si je revois ce con je lui casse sa sale gueule, il a osé te faire ça ! Je suppose que tu as tout dit à ton frère, il en pense quoi ?

-Moi : pareil que toi et je lui ai dit que ça sert à rien de se mettre dans le pétrin pour un con comme lui.

-Antoine : Mais toi comment tu vas après ça ?

-Moi : Je vais un peu mieux qu’hier. Mais j’ai pas pu dormir seul cette nuit, j’ai partagé le lit de mon frère parce que seul j’aurais pas fermé l’œil.

-Antoine : Alors tu es finalement retourné chez toi ?

-Moi : ben où voulais tu que j’aille sinon ?

-Antoine : je sais pas, tu as raison… Mais ton père comment il a réagit ?

-Moi : plutôt bien je dois avouer ou en tous cas mieux que je le redoutais. Il a pas été aussi trop méchant mais c’est peut-être parce que je lui raconté toute mon histoire et il voulait sans doute me ménager.

Antoine se précipite sur le lit et me prends dans ses bras et me serre très fort pour me réconforter.

-Antoine : Tu es si fort mon chéri, je n’en reviens pas. Il se passe tellement de choses négatives dans ta vie ! Mais tu vois toujours le bon côté des choses et pour ça je t’admire. Tu peux pas savoir comme je t’aime !

Et il m’embrasse avec fougue, longuement… C’est si bon d’être enfin avec lui, sur un lit, hors de l’hôpital !

Je le couche sur le dos sans violence malgré mon impatience, je me positionne à califourchon sur lui et tout en me penchant sur ses lèvres je dépose mes mains sur son torse toujours habillé. J’entame un massage de de son ventre, de ses pectoraux puis je lui demande de se retourner pour commencer un vrai massage. Je fouille dans sa table de massage pour trouver quelque chose qui pourrait servir comme huile de massage mais je ne trouve rien… je finis pas dénicher un tube de crème pour les mains que je vais utiliser, ce sera pas si mal…Je lui demande de retirer son chandail ce qu’il ne refuse évidemment pas et j’applique mes mains sur son dos qui frissonne de plaisir. Je lui fais profiter d’un massage lent, appliqué, pour que ce moment soit le plus long possible. J’adore sentir sa peau si douce sous mes mains qui se promènent avec bonheur sur ce corps que je ne connais pas vraiment encore mais que je veux découvrir complètement. Le silence s’installe entre nous, seuls des petits soupirs de satisfaction viennent le troubler qui font monter une tension très particulière, celle que le plaisir grandissant suscite entre deux personnes qui s’abandonnent à la sensualité.

Une fois terminé le dos je lui demande de se retourner pour prolonger ce moment tout aussi agréablement.

Il me regarde alors droit dans les yeux et me dit d’un air coquin :

« toi tu n’enlèves pas ton chandail ? »


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 12-09-2020

CHAPITRE 19 Suite
***
Je ne me fais pas prier pour répondre à ce qu’il me demande, j’enlève mon chandail pour me retrouver torse nu comme lui.
Mon premier réflexe est de me pencher ensuite sur son magnifique torse, imberbe et musclé, avec des pectoraux bien marqués et harmonieux, et d’approcher mon visage pour sentir le contact de sa peau si douce .

Puis je m’écarte légèrement pour le regarder dans les yeux et je sens son envie d’aller plus loin dans ce moment de retrouvaille. Je lui lèche ce torse qui me fascine en commençant par les abdos et en remontant jusqu’à ses pectoraux. Au passage je titille avec délectation ses deux mamelons ce qui le fait sursauter de plaisir. Il me fait comprendre que le contact de ma langue lui fait un effet prodigieux… Je reprends la promenade de ma langue en sens inverse et redescend avec lenteur vers son bas ventre où, très vite je vois la bosse qui déforme son pantalon.

Je dépose alors mes mains sur la ceinture et le regarde avec un sourire coquin et interrogateur pour avoir sa confirmation et il me fait le signe que j’attendais. Je commence alors à dégrafer sa ceinture, je déboutonne le pantalon puis la braguette et je m’emploie à le faire glisser le long de ses jambes, un peu maladroitement c’est vrai mais son sourire m’encourage silencieusement et me fait comprendre qu’il me pardonne mon inexpérience tout en m’incitant à continuer… Seul son boxer me cache maintenant son intimité, mais cet obstacle ne l’est pas très longtemps car je le lui retire rapidement, mon impatience atteint sa limite, je suis trop fébrile pour attendre davantage et je le sens lui aussi super excité…

Je vois enfin sa « chose » qui me parait énorme ! Timidement je prends ce sexe dans ma main et entame quelques petits vas et viens, délicatement. Je vois dans ses yeux qu’il adore mes gestes. J’accélère le rythme ce qui provoque de sa part des gémissements de plus en plus réguliers qui m’encouragent à continuer un certain temps.

Mais j’ai trop envie de goutter cette colonne de chair alors je décide de la prendre en bouche avec avidité. Je me sens un peu maladroit là aussi, mais je n’hésite pas : je donne de petits coups de langue sur son gland pour commencer, je prends le temps de tourner autour pour exciter le frein et j’obtiens des réactions qui m’amusent tout en multipliant mon excitation.

Je sens son sexe qui se raidit davantage, qui se gonfle encore plus et qui, par ses mouvements incontrôlés, chahute ma langue qui me fait sentir la vie qui anime ce sexe… que je finis par engloutir…
Je ne parviens que difficilement à me maîtriser tellement je trouve cette « sucette » fantastique, j’accélère mon mouvement ce qui déclenche chez mon chéri des gémissements de plus en plus sonores qui montrent le plaisir qui est le sien. Son visage que je regarde à ce moment là ne laisse aucun doute sur son état d’excitation, il ferme les yeux, ses sourcils se déforment sous l’effet du plaisir qu’il ressent, il se mord les lèvres, et je sens que son corps se crispe de plus en plus, il se tortille, ses jambes s’écartent et se rapprochent par des mouvements qu’il ne peut retenir jusqu’au moment où il me lâche un « Nicolas je vais venir retire …hmmmmm ». Trop tard je ne me suis pas interrompu assez vite et je reçois son sperme au fond de ma gorge ! C’est la première fois que j’éprouve une telle sensation, recevoir ce liquide épais et tiède qui inonde ma bouche et qui me provoque un haut le cœur que j’ai du mal à maîtriser.

-Antoine : va cracher si tu veux je comprendrai et je t’en voudrai pas.

-Moi : trop tard mon chéri, j’ai avalé. Tu sais c’est la première fois pour moi…

-Antoine : en tout cas tu t’es bien occupé de mon sexe pour un débutant. Tu as été à la hauteur ! Et en plus tu as tout avalé, t’étais pas obligé.

-Moi : Je voulais te montrer à quel point je t’aime.

-Antoine : Je sais que tu m’aimes et moi aussi je veux te montrer à quel point, maintenant. C’est à mon tour de te faire la même chose.

-Moi : Tu te sens capable ? Tu n’es pas trop fatigué ?

-Antoine : Bah non inquiète toi pas, je suis encore capable de faire plaisir à mon amour !

Je m’allonge sur le dos et je laisse Antoine faire ce qu’il veut avec mon corps , j’ai une totale confiance, je sais qu’il ne me fera aucun mal.

Il commence comme j’ai moi-même commencé, il me titille les mamelons et parcourt mon ventre avec sa langue. Je suis plus sensible que lui et cette promenade avec sa langue me fait des chatouilles auxquelles j’ai du mal à résister. Il n’insiste pas. Il retire mon jeans facilement ce qui laisse apparaitre mon boxer bien bombé par la bosse que forme mon sexe. Antoine s’amuse à prendre en main ce sexe bien tendu à travers le tissus et lui imprime quelques vas et viens avant de le sortir de sa cachette qui devenait une prison tellement il était comprimé à m’en faire mal. Il me regarde et me fait sourire.

Il le prend à pleine main et sa main s’active de plus en plus rapidement. Il rapproche sa bouche pour lui donner des coups de langue ce qui provoque en moi des mouvements désordonnés et incontrôlables, j’éprouve des sensations trop nouvelles et tellement géniales.

Je me sens emporté quand il avale mon sexe intégralement dans sa bouche, quel effet ça me fait ! Je trouve incroyable qu’il arrive à le mettre totalement en bouche, il est pourtant de belle taille et je pensais pas que ce serait possible sans s’étouffer. Mais je me sens trop bien, cette sensation de chaleur qui emprisonne mon sexe, cette langue qui s’applique à le lécher avec frénésie me rend fou de plaisir… Je sens que je suis prêt à jouir, je lui murmure un « hmmm Antoine je viens … » qui n’arrête pas ses mouvements, au contraire il accélère encore et encore son rythme et… je me lâche sans plus pouvoir me retenir, sa bouche est inondée de mon sperme et il semble aimer ce moment.

-Moi : Merci mon amour de m’avoir fait découvrir ce plaisir complètement nouveau pour moi.

-Antoine : Ça me fait tellement plaisir aussi ; si tu as aimé alors je suis comblé parce que moi aussi j’ai adoré ce que tu m’as fait. Et j’aime trop avoir ton corps tout à moi… tu sais que je t’aime.

-Moi : moi aussi je t’aime, tu me donnes du bonheur et c’est trop bon de le partager avec toi.

-Antoine : Bon maintenant il ne reste plus qu’à prendre notre douche ensemble et puis se coucher car je te signale que tu as cours demain.

-Moi : Pas toi ?

-Antoine : Non je recommence seulement la semaine prochaine. Le médecin m’a pas autorisé à reprendre les cours cette semaine. Alors je compte sur toi pour me faire rattraper mon grand retard.

Tu auras la responsabilité de venir m’apporter les devoirs chaque jour et je saurai te remercier…

-Moi : Hmmm… tu peux me dire comment tu vas me remercier, je suis un peu curieux !

-Antoine : Ah ça je te le dirai pas ce soir, tu auras la surprise dès demain quand tu viendras après les cours.

-Moi : Ok ! Mais tu es pas cool de me faire languir…Heee , mais j’ai pas de vêtements pour demain moi …

-Antoine : c’est vrai on n’avait pas pensé à ça. J’ai une solution, je vais demander à ma mère de laver ton linge pour qu’il soit prêt demain. Et pour ce soir je vais te prêter un boxer, ça ira comme ça ?

-Moi : Sympa. Je suis désolé d’imposer ça à ta mère !

-Antoine : Elle va comprendre, pas de problème, ma mère est une mère en or ! Elle fait toujours son maximum pour me faire plaisir. C’est elle qui t’a proposé de venir ici, tu te souviens ? Elle a compris que je guérirai plus vite si tu es à côté de moi. Elle me dit toujours qu’elle m’aime et que son bonheur c’est de me voir heureux.

-Moi : C’est trop génial d’avoir des parents qui t’acceptent comme tu es ! J’aurais tellement aimé que ce soit aussi simple avec les miens.

-Antoine : Au fait tu devrais appeler ta famille pour pas qu’elle s’inquiète, tu crois pas ?

-Moi : Ouais je vais les appeler après la douche.

Nous allons tous les deux dans la salle de bain et on se lave mutuellement. Un moment super agréable que je savoure… Il a des gestes doux, il me serre fort contre lui et nos corps sont en contact pendant qu’il m’embrasse langoureusement. Ses mains sur mon corps mouillé provoquent des réactions que je n’arrive pas à maitriser. Je suis pris de légers frémissements qui sont le signe d’une excitation que je parviens difficilement à cacher. J’ai encore envie de passer un moment très sensuel avec lui, je viens juste de le retrouver et j’ai besoin de le sentir tout contre moi…

-Antoine : ok on se calme maintenant mon chéri parce que tu dois être en forme demain. Je sens que cette douche va déraper si on s’arrête pas maintenant.

-Moi : Nooooon ! J’ai envie qu’on passe plus de temps sous la douche, je suis trop excité ! Et toi aussi je le vois bien, et je le sens bien…

-Antoine : Non stp, pour ce soir on va en rester là… tu sais c’est très difficile de te demander ça mais je pense que cette nuit il faut dormir.

Et je réalise que je dois le ménager après ce qu’il a vécu et en plus je me suis engagé à surveiller qu’il n’en fasse pas trop. Mais là, ce soir, c’est insupportable de résister à lui en demander encore un peu plus.

-Moi : pardon mon chéri, j’avais presque oublié que tu dois faire attention parce que tu sors à peine de l’hôpital et que tu dois limiter tes activités physiques.

-Antoine : Non je me sens bien rassures toi mais il faut vraiment dormir. Tu as eu une semaine perturbée toi aussi et je suis sûr que pour tes cours ça n’a pas été simple.

-Moi : Tu as raison, j’ai plus pensé à toi qu’à écouter ce que les profs disaient… J’ai pris un peu de retard mais je vais rattraper tout ça maintenant que tout rentre dans l’ordre.

- Antoine :Et puis tu sais quoi ? Maintenant on va avoir plus de temps à nous puisqu’on va pouvoir se voir tous les jours, c’est super ! Mais il faudra être sérieux tu es d’accord ?

J’admire la maturité de mon chéri ! Il arrive à me convaincre que je dois calmer mon impatience !

Alors notre douche ne s’éternise pas, il faut être raisonnable ! Mon chéri me séche puis c’est à mon tour de le sécher et j’enfile le boxer qu’il a prévu pour moi… Je retourne dans la chambre pour téléphoner à ma mère et la prévenir que je ne rentre pas ce soir pendant que lui va demander à la sienne de faire le maximum pour que mon linge soit disponible demain matin.

Je m’installe dans le lit, je suis encore sur un petit nuage. J’ai vécu ma première fois et j’ai vraiment adoré ce moment dans les bras de mon Antoine.

Il remonte après un court moment et il vient s’installer à côté de moi avec un grand sourire sur son visage.

-Moi : Alors tu penses que tout ira bien pour demain ?

-Antoine : Evidemment, ma mère va faire une lessive et demain tu trouveras tes vêtements sur la chaise, elle est efficace ma mère pas vrai ?

-Moi : Oui, je confirme, elle est super sympa avec moi !

-Antoine : et toi tes parents tu les as appelés ?

-Moi :J’ai eu ma mère seulement, elle était un peu réticente au début mais elle a fini par accepter.

-Antoine : Alors tout va bien. Bonne nuit mon amour, je t’aime

-Moi : Bonne nuit, je t’aime aussi !

Et nous nous endormons sagement dans les bras l’un de l’autre.


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 12-09-2020

CHAPITRE 20
*****
Nous sommes le 16 décembre, un mois est passé depuis ce jour où j’ai raccompagné Antoine qui sortait de l’hôpital et où j’ai vécu une nuit magique avec lui ENFIN !!! Et pendant ce mois il s’est passé pas mal de choses intéressantes…

La relation entre Antoine et moi s’améliore de jour en jour. On se rapproche de plus en plus. Mais seuls quelques « privilégiés » savent qu’on est en couple. On essaie de le cacher le plus possible et en particulier à l’école.
Quand on veut se rapprocher, se donner la main, se faire un bisou en public on le fait de façon toujours très discrète, on se cache le plus possible du regard des autres…
Pour ce qui est du sexe entre nous on peut dire que nous sommes tranquilles. Nous n’avons pas encore testé de nouvelles choses car je ne me sens pas encore prêt à aller plus loin et Antoine respecte mon choix. Mais ça ne veut pas dire que ce n’est plus l’amour fou entre nous ! Pour l’instant on pratique une sexualité « douce » qui nous satisfait totalement.

Du côté de ma famille rien ne s’est vraiment amélioré. J’ai l’impression de tourner en rond avec mon père… certains jours j’ai l’impression que ça va mieux entre nous et à d’autres moments il m’ignore complètement et il lui arrive aussi parfois de m’insulter carrément. Je n’arrive tout simplement pas à avoir une discussion intelligente avec lui, c’est peine perdue que d’essayer d’en avoir une. Mais il y a quelque chose qui me fait très mal maintenant c’est de voir que la relation entre mes parents ne va pas trop bien… Ils se chicanent beaucoup et parfois les choses dégénèrent… J’ai même assisté à des scènes de vaisselle cassée et j’ai même eu peur que quelqu’un soit blessé. Et je sais très bien que c’est à cause de moi que la situation se dégrade. C’est moi qui suis la source de ces disputes régulières.

Ma mère, elle, est devenue très gentille avec moi. Elle a accepté mon choix (mais comment faire comprendre que ce n’est pas un choix ? J’y ai renoncé après de vaines tentatives). Elle prend soin de moi. Elle accepte que je reçoive Antoine quand mon père est absent. Elle prend ma défense quand mon père devient méchant envers moi.

Ce que je peux dire c’est heureusement qu’elle est là parce que sans elle je ne sais pas si je pourrais supporter de toujours vivre chez moi. Même si mon frère est toujours proche de moi, il ne change pas d’attitude avec le temps, il est mon grand frère protecteur et ça c’est précieux au quotidien.

Je dois pourtant avouer qu’il ne s’est pas passé que de mauvaises choses.

Par exemple la relation que j’ai avec Sébastien s’est développée. Pendant ce dernier mois j’ai continué à parler avec lui comme je le faisais avant, et un lien de confiance s’est installé durablement. Je n’ai pas hésité à lui raconter ce que j’ai vécu avec Marc-Antoine. Il m’a beaucoup aidé à m’accepter et à relativiser certaines de mes difficultés. Mais pour me montrer combien je compte pour lui maintenant il m’a confié des choses de sa vie personnelles. Il m’a raconté son parcours et les problèmes avec sa famille quand il a révélé son homosexualité. Et l’attitude de son père a été bien plus radicale que celle que je vis : son père l’a tout simplement mis à la porte de la maison car il ne voulait pas vivre à côté d’un garçon qui aime les garçons. Oui il a rejeté son propre fils ! Et je loue le ciel de ne pas vivre une telle relation, elle est très difficile c’est vrai mais j’ai l’espoir de voir mon père évoluer et finir par accepter ce que je suis.

Pour Sébastien la vie a été très difficile à partir du moment où son père l’a jeté, heureusement sa « chance » a été de côtoyer de vrais amis qui l’ont pris en charge et l’on aidé à se faire une nouvelle vie…

Maintenant il habite avec son copain dans un appartement proche de l’école. Je peux dire que nous sommes vraiment devenus amis. Oui, je sais, vous allez me dire que nous n’avons pas le même âge… Il a 22 ans et moi 15 (bientôt 16 puisque mon anniversaire c’est le 13 janvier). Mais que voulez vous je me suis toujours mieux entendu avec des personnes plus âgées que moi ! Et puis 6 ans de différence c’est pas beaucoup finalement.

Un jour il me propose de faire une sortie à quatre. Il veut qu’Antoine et moi rencontrions son copain. Bon, évidemment, il est ami avec moi et n’a pas beaucoup échangé avec mon chéri mais je suis pourtant sûr qu’ils vont bien s’entendre. J’en ai parlé à Antoine qui m’a répondu n’avoir aucun problème avec ça, qu’il est impatient de les connaitre et que, pourquoi pas ? on deviendrait peut-être de bons amis…des amis en qui on a confiance et sur qui on peut compter dans les moments difficiles.

Aussitôt j’ai appelé Sébastien pour lui dire que nous acceptons sa proposition et on se donne rendez-vous dans un restaurant plutôt chic dans un quartier nouveau pour nous (pourtant j’habite cette ville depuis que je suis tout petit, je pensais bien connaitre ma ville mais bon…).

Une fois entré dans ce restaurant nous ressentons une atmosphère particulière et on se rend très vite compte qu’il n’y a quasiment que des couples du même sexe installés autour des tables. Nous y retrouvons Sébastien accompagné d’un inconnu qu’il nous présente comme son ami. Il s’appelle Hugo. Nous nous saluons chaleureusement et tout de suite nous nous sentons à l’aise. La soirée se passe très bien et le repas est délicieux. Nous sommes vraiment en bonne compagnie et nous discutons, nous mangeons, nous découvrons, nous sommes bien …

Je remarque que Sébastien et Hugo n’hésitent pas à se rapprocher, à se faire des bisous sans aucune gêne…

-Moi : Et vous arrivez à vous embrasser devant tout le monde sans être …

-Sébastien : Pourquoi être gêné ? Nous sommes tous pareils ici, tu dois savoir que nous sommes dans le quartier gay, tu l’ignorais apparemment ?

-Moi : Ha ! Eh bien non je ne savais pas qu’il y avait un quartier pour des gens comme nous. Décidément je ne connais pas bien ma ville.

-Sébastien : Maintenant tu le sais… Mais de toute façon même lorsque nous sommes ailleurs nous assumons notre homosexualité, nous l’avons acceptée et on éprouve aucune crainte de la réaction des autres.

Maintenant qu’il m’a dit ça je commence à me rapprocher timidement de mon chéri. Pour la première fois je suis tout proche de lui en public, devant des personnes qui nous voient ! J’ose même lui donner un baiser qu’il accepte de me rendre sans hésiter.
Apparemment il accepte mieux cette situation que moi.
La soirée est bien avancée et on décide de rentrer car demain il faut se lever tôt comme d’habitude. Sébastien et Hugo se proposent de nous raccompagner en voiture, le retour se fera plus vite.

Arrivés devant ma maison ils nous confient que nous faisons un beau couple Antoine et moi et qu’ils aimeraient bien qu’on revive une autre soirée bientôt. Puis après un bisou à mon chéri je leur dit au revoir. Ils continuent leur route pour déposer Antoine chez lui … Je sais que dans quelques minutes j’aurai un message de mon chéri pour me souhaiter une bonne nuit et me donner rendez-vous demain. C’est notre rituel lorsque nous ne sommes pas ensemble pour passer la nuit.

Quand j’ai dis que des choses s’étaient passées pendant ce dernier mois je n’oublie pas non plus les relations qui se sont améliorées avec quelqu’un qui m’avait demandé du temps pour accepter mon coming out. Vous voyez de qui je veux parler ? Vous savez bien, cette personne à qui j’étais très attachée et qui me considérait comme un excellent ami jusqu’au jour où… elle a appris de ma bouche que j’aimais les garçons. Oui c’est bien de Noémie que je veux parler ! Eh bien elle m’a fait la surprise de venir m’attendre à la sortie du lycée …

Ce jour-là je suis en compagnie d’Antoine comme pratiquement tous les jours… Nous nous rendons à pied chez lui. Elle me guette et dès qu’elle me voit commence à courir vers moi.

-Noémie : Nicolas attends-moi.

Je me retourne et je la vois en larme tout près de moi et je me sens assez mal à l’aise… je ne sais pas ce qui se passe et j’ai peur que ce soit une mauvaise nouvelle.

Elle reste quelques secondes sans voix, elle me regarde d’une façon très timide n’osant pas affronter mon regard directement … je me demande ce que je dois faire ou dire…

-Noémie : Je suis tellement désolé Nicolas. Je suis resté trop longtemps silencieuse… Je m’excuse parce que je ne savais pas comment m’y prendre pour revenir vers toi et te parler après mon comportement de ce jour où…

-Moi : ce jour où je t’ai confié mon attirance pour les garçons et où tu m’as repoussé ! Tu aurais pu au moins me texter ou m’envoyer un quelconque signe de vie. Je pensais t’avoir perdu définitivement et j’arrivais pas à accepter cette idée.

-Noémie : Pardon, pardon, dis moi que tu me pardonnes. Je sais maintenant que je t’ai laissé tomber dans le moment le plus dur de ta vie. Moi, ta meilleure amie je t’ai laissé pendant plus d’un mois sans te donner aucune nouvelles et sans t’apporter ma présence pour te soutenir. Tu peux pas imaginer à quel point je m’en veux.

Et ses larmes continuent de couler…

Antoine regarde impuissant cette scène qu’il ne comprend pas bien et n’intervient pas. Il nous écoute et me jette des regards comme pour me dire « il faut que tu lui pardonnes, elle est sincère, ça se voit ».

-Moi : Noémie, si tu savais comme tu m’as trop manqué, et même si je n’ai pas tout à fait compris pourquoi tu avais réagis comme tu l’as fait je suis vraiment content que tu reviennes vers moi. L’idée de te perdre me faisait tellement mal. On était les meilleurs amis du monde et d’un seul coup tu me rejettes parce que je t’apprends quelque chose sur moi que je n’ai jamais réussi à te dire avant. C’est vrai que ton attitude m’a choqué mais maintenant tout est oublié, tu me fais un plaisir immense aujourd’hui et je comprends que la vraie amitié ne disparait pas…

Je m’approche d’elle et nous nous étreignons pendant un long moment, un moment de retrouvailles que je vis avec une immense émotion et moi aussi je verse des larmes, mais des larmes de bonheur.

Antoine qui assiste à cette scène de réconciliation est lui aussi ému quand il comprend mieux ce qui se passe. Il intervient pour demander à Noémie si elle veut bien se joindre à nous.

-Antoine : Tu sais on allait chez moi alors si tu veux te joindre à nous tu nous feras un grand plaisir.

-Noémie : Tu veux bien Nicolas ? Tu acceptes que je me joigne à vous et que je m’incruste dans votre soirée d’amoureux ?

J’avoue que je suis surpris de la vitesse à laquelle son attitude évolue. Elle vient spontanément à ma rencontre aujourd’hui alors que rien ne l’annonçait, elle implore mon pardon et ses larmes témoignent de l’importance qu’elle donne à son geste, elle accepte la proposition de mon chéri de nous accompagner chez lui : quel chemin parcouru en si peu de temps !

Nous devions être deux ce soir chez Antoine, nous serons finalement trois ! Et c’est totalement inattendu ! Mais comme je suis heureux que tout se passe comme ça ! Nous sommes réconciliés Noémie et moi et je suis fou de bonheur. Mon chéri, ma meilleure amie, les deux à mes côtés, qu’est ce que je peux demander de plus ?

Nous passons un long moment dans la chambre d’Antoine pour parler de tout et de rien, comme dans le bon vieux temps, un temps que n’a pas connu mon chéri mais qu’il va apprécier à travers tous les souvenirs que nous échangeons, comme des complices que nous avons toujours été Noémie et moi.

Et évidemment je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour mon autre complice. Oui Mathieu, mon autre ami. Nous nous sommes un peu éloignés ces derniers temps. Il vient encore assez régulièrement à la maison mais c’est plus pour mon frère que pour moi. Il faut dire aussi que je suis moins présent chez moi vus les mauvais rapports avec mon père. Qui ne comprendrait pas que je préfère largement habiter plus souvent chez mon Antoine et sa famille ? Je suis tellement bien accueilli ici ! Mais pour en revenir à Mathieu, il n’est pas au courant de mon homosexualité … Est-ce qu’il réagira bien quand il l’apprendra ?



Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 12-09-2020

CHAPITRE 21
***

La dernière semaine avant les congés de noël commence et c’est l’une de celles qui me parait la plus longue depuis le début de l’année… examens, examens et encore examens durant toute la semaine, excepté vendredi où l’école a prévu une journée spéciale sur le thème de noël.

Alors évidemment cette semaine n’a rien de magnifique, elle est chargée de tension et de stress. Mais elle annonce aussi deux semaines de vacances qui suivront, et Noémie nous a prévu quelque chose qui devrait tous nous plaire. Elle nous a promis de nous faire profiter du chalet que son père lui prête pour les fêtes et je ferai partie des invités avec Antoine, Olivier, Mathieu et d’autres personnes qu’on ne connait pas. Et pour nous faire encore plus plaisir elle propose que chacun d’entre nous invite une personne de son choix. Inutile de dire qu’on va constituer un gang (d’amis) en plein milieu de la forêt et qu’on va s’éclater tous ensemble.

Aujourd’hui je me retrouve dans une grande salle d’examen où sont réunis tous les élèves de la même année que moi. L’épreuve du matin dure 2 heures et la deuxième se passe l’après-midi et dure 3 h. Entre les deux une pause de 3 heures que je passe avec Antoine et avec qui je sors à l’extérieur du bâtiment pour prendre l’air. Malgré la neige qui tombe abondamment, il fait plutôt chaud pour un début d’hiver.Il y a déjà une belle couche de neige sur tout le paysage ce qui donne envie de marcher pour profiter du spectacle magnifique.

Après quelques minutes de marche nous découvrons un endroit à l’abris où nous pouvons nous asseoir et nous dissimuler des regards indiscrets. Nous nous rapprochons l’un de l’autre et nous nous embrassons pour un moment de plaisir intense. Cette intimité nous permet de parler de tout et de rien et de nous encourager pour la suite des examens. C’est si bon de partager de tels moments avec son chéri ! Mais il faut revenir à la salle d’examen et découvrir le sujet sur lequel nous allons travailler.

Antoine termine un peu avant moi et je le retrouve à m’attendre à mon casier quand je sors de la salle.

-Antoine : tu as été long !

- Moi : Chacun son tour, toi tu as été plus long que moi ce matin.

-Antoine : tu fais quoi ce soir ?

-Moi : Ma mère m’a fait comprendre qu’elle aimerait que je passe un peu plus de temps avec ma famille. Il y a un petit moment que j’ai pas passé une soirée avec eux… Mais vu le contexte j’ai vraiment pas envie de rentrer souvent. Je pensais aller la voir ce soir sinon la semaine prochaine ce sera impossible puisqu’on part au chalet.

-Antoine : Tu vas me manquer mais je comprends…tu as ta famille aussi je ne veux pas t’accaparer complètement. On se revoit demain alors ? Mais au fait tu as pensé à qui pour se joindre à nous au chalet ?

-Moi : Hmmmm… j’ai bien une petite idée mais pas sûr qu’ils soient libres et qu’ils acceptent.

-Antoine : Dis moi à qui tu penses ?

-Moi : Sébastien et Hugo ! On a bien sympathisé avec eux tu es d’accord ?

-Antoine : Ouais c’est une idée mais… ils ne sont pas un peu trop vieux pour trainer avec des jeunes comme nous ? Ils auront sûrement envie de passer les fêtes avec des gars de leur âge ?

-Moi : Le plus simple est de leur demander, tu penses pas ? On les oblige pas, on leur propose simplement et ils nous donnent leur réponse très vite…

-Antoine : Ok. C’est toi qui va leur parler ? Mais il faut faire vite parce que ça va très vite arriver !

-Moi : Oui je peux le faire bien sûr. Mais là je vais y aller parce que ma mère doit m’attendre.

-Antoine Alors à demain mon chéri et passe une bonne soirée. Tu m’envoie un texto avant de dormir ?

-Moi : comme d’hab évidemment. Je t’oublie jamais !

Je retrouve ma mère qui m’attends dans la voiture et elle me fait la surprise de m’inviter au restaurant suivi d’un film au cinéma. Voilà le plan qu’elle m’a préparé pour me faire plaisir ce soir. J’aime trop retrouver ma mère comme ça, dans un environnement sans chicane ni violence. Je suis vraiment content qu’elle respecte mon attirance pour les garçons même si elle a eu un petit moment de tristesse après avoir appris cette nouvelle. Elle sait m’entourer et me donner la force d’affronter la présence souvent agressive de mon père… mais je préfère réellement me trouver seul avec elle et vivre cette complicité tous les deux. Ma mère compte beaucoup pour moi et je me sens très proche d’elle.

La soirée se termine , nous rentrons à la maison contents d’avoir vécu un moment simple mais fort entre mère et fils. Je vais prendre ma douche et retrouve ma chambre où je me sens seul… Je me suis habitué à partager mon temps avec mon chéri et le fait d’être séparé de lui me coûte beaucoup. Alors je prends mon téléphone et plutôt que de me contenter d’un texto je préfère l’appeler pour entendre sa voix. Il met du temps à me répondre, je suis un peu inquiet… mais très vite je réalise qu’il est tard, je n’ai pas pris la peine de regarder l’heure. Je n’ai pas le temps de couper la communication, il répond avec la voix de quelqu’un qui s’était endormi et qui vient d’être réveillé.

-Antoine : Rien de grâve j’espère mon chéri ?

-Moi : non sois rassuré. Je me suis pas rendu compte qu’il était si tard. Excuse moi mon chéri de t’avoir réveillé. J’avais besoin de te
parler, tu me manques…

-Antoine : Je me suis senti seul dans le lit ce soir, tu me manque aussi. Mais on va se quitter assez vite si tu veux bien parce que demain les épreuves continuent et on a besoin de se reposer .

-Moi : Tu as raison, on va dormir, mais au moins je m’endormirai plus facilement maintenant que je t’ai entendu. Bonne nuit mon amour, à demain.


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 12-09-2020

CHAPITRE 22
*****

Les jours suivants se ressemblent…examens matin, examens après-midi. Et entre les deux nos petits rendez-vous au même endroit pour nous retrouver seuls Antoine et moi.

Tous les soirs de cette semaine je les consacre à ma mère avec qui je partage des moments très agréables. Il est arrivé qu’un soir Olivier « s’incruste » dans notre sortie mais aucun problème, avec mon frère nous nos entendons bien et nous nous apprécions.
Enfin voilà vendredi et la thématique de noël qui doit présider aux activités. Bien entendu il n’y a aucun cours au lycée, mais la présence de chacun est obligatoire pour la préparation de ce qui est prévu. J’ai rendez-vous avec Antoine directement à l’école, et nous rencontrons Olivier et ses amis avec qui nous devons parler pour nous organiser.

Ah, tiens Olivier est collé à une fille plutôt jolie… Il ne m’a rien dit l’autre jour ! Il serait cachotier mon frère ? Mais peut-être qu’il ne l’a même pas encore amené à la maison … Quoique maintenant que je réfléchis je crois qu’il y a quelque temps il m’avait parlé d’une fille qu’il trouvait sympa, alors c’est peut être d’elle dont il s’agit.

Cette fille il nous la présente, elle s’appelle Emma, elle est grande, cheveux roux, avec de belles formes … eh oui je remarque ces choses là, mes yeux savent apprécier même si je suis attiré par les garçons. Nous échangeons donc pendant un petit moment et nous décidons de regarder le spectacle qui se passe autour de nous. En fait on peut se contenter de regarder sans obligation de participer. Nous nous choisissons de regarder, ça nous va bien !

Un peu plus loin nous apercevons Sébastien et Hugo, ils surveillent les élèves pour s’assurer que tout fonctionne bien et qu’il n’y a pas de soucis. Nous nous approchons d’eux pour passer un petit moment en leur compagnie. Après tout ce sont devenus des amis et c’est toujours agréable de passer du temps avec des amis, non ?

-Moi : Salut tous les deux ! Mais Hugo qu’est-ce qui t’ammène ici ?

-Hugo : Bah…vue que c’est une activité dans laquelle Seb s’investit il m’a invité à l’aider dans l’organisation

-Moi : cool, ça nous permet de vous voir tous les deux. Tout se passe bien ?

-Seb : Pas trop mal comme tu vois ; et grâce à Hugo je suis moins stressé, il m’aide bien !

-Moi : c’est formidable alors. Nous tu vois on est spectateurs seulement.

-Seb : c’est dommage que vous n’ayez pas eu envie de participer autrement.

-Moi : oh tu sais on est un peu faignants…

-Antoine : Oh le monstre ! C’est pas ça du tout ! Moi j’étais d’accord d’être un peu plus actif mais « monsieur » trouvait que c’était trop de travail et qu’il fallait du temps pour faire quelque chose de bien.

-Moi : Ouais… mais en même temps tu n’as pas beaucoup insisté pour me convaincre !

-Antoine : Ok, je reconnais que c’est vrai.

-Hugo : Aïe, j’ai eu peur d’assister à une scène entre vous, là devant nous !

-Moi : Mais non c’est un jeu qu’on joue ! Et puis tu sais cette semaine était chargée avec les examens…

-Antoine : Tiens puisque vous êtes ici tous les deux, on voudrait vous parler de quelque chose…

-Moi : Oui Antoine et moi on voudrait vous proposer…

-Antoine : Stp Nic je peux parler ?

-Hugo : Ah c’est pour maintenant la scène entre vous ?

-Moi : Toujours pas, tu n’arriveras pas à assister à ça ! C’est simplement qu’on est impatient de vous parler de ce sujet alors… vas y mon chérie excuse moi.

-Antoine : Merci mon Nic. Mais je préfère finalement que ce soit toi qui leur en parle.

-Moi : Tu es sûr ? Tu avais bien envie de leur dire…

-Seb : Bon c’est bien mystérieux comme entrée en matière, tu trouves pas Hugo ?

-Hugo : tout à fait d’accord avec toi ! Mais on va attendre de savoir lequel des deux va nous en dire plus…

-Antoine : Oui oui vas y Nic ; c’est à toi de leur en parler puisque c’est ton amie qui a fait cette proposition.

-Moi : Bon alors puisque mon chéri pense que c’est à moi de vous en parler voilà… Mon amie Noémie organise un petit séjour de 5 jours dans un chalet que son père possède à la montagne. Il va y avoir plusieurs personnes et elle propose à chacun des participants d’inviter un ami qui pourrait se joindre au petit groupe. Alors on a pensé à vous puisque nous somme deux nous pouvons inviter deux personnes.

-Seb : C’est inattendu comme demande… je ne sais pas quoi dire…

-Hugo : et puis vous serez sûrement mieux à faire la fête avec des jeunes de votre âge ?

-Moi : Alors c’est pas un problème puisqu’on sait déjà qu’il y aura des moins jeunes que nous…

-Antoine : Moi je trouve que ce serait sympa de vous avoir avec nous.

Séb et Hugo se regardent et on sent qu’ils sont bien tentés par cette proposition à laquelle ils ne s’attendaient pas et il ne leur faut pas beaucoup de temps de réflexion pour qu’ils décident d’accepter.

-Séb : et vous partirez quand pour le chalet ?

-Moi : Nous partons dimanche pour nous retrouver tous la bas pour fêter noël et on resterait jusqu’au 27 ou 28 décembre. Alors ça vous va ? Vous avez demain pour préparer vos affaires c’est suffisant…

-Seb : Ok ça nous va bien. Par contre on n’est pas sûr de rester les 5 jours.

-Hugo : oui on a des obligations ici mais déjà passer noël avec vous et vos amis ce sera sympa j’en suis sûr !

-Moi : parfait. Demain je vous envoie l’adresse par message.

Et nous nous séparons pour continuer d’assister au spectacle qui se prolonge tout le reste de la journée.


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - bech - 13-09-2020

Tu republies par gros morceaux. Du coup, ça fais beaucoup de chapitres qui arrivent à la fois.

Je n'avais pas commenté la "livraison" précédente.

Les parents de Nicolas ayant mal accepté d'apprendre que celui-ci est gay, pendant qu'Antoine est à l'hôpital, Nicolas loge chez l'infirmier Marc-Antoine.

Mais autant Nicolas fait preuve d'une pudeur excessive en n'appréciant pas que Marc-Antoine se mette en boxer chez lui, autant Marc-Antoine exagère en voulant baiser Nicolas qui du coup part en pleine nuit. Ça m'a un peu surpris d'apprendre qu'à 23 H il n'y a plus de bus et que dans la famille de Nicolas, tout le monde est couché. Mais peut-être qu'au Canada, il n'y a pas cette satanée heure d'été qui fait qu'en France, à la mi octobre, le soleil se lève après 8 H du matin. S'il fait jour et nuit plus tôt, il est normal que les gens vivent en conséquence.

Nicolas peut retourner vivre chez lui même si les relations avec ses parents sont froides. Mais plus tard, la mère trouve le moyen de renouer avec son fils et à partager de bons moments avec lui. Nicolas passe aussi de temps en temps le nuit chez Antoine, notamment à sa sortie de l'hopital.

Peu avant noël, Noémie renoue avec Nicolas et l'invite, tout comme Antoine à son chalet dans la montagne. Chacun peut faire venir un ami et Nicolas et Antoine invitent le surveillant Sébastien et son petit ami Hugo qu'ils connaissent depuis peu.

Donc, tout s'annonce bien pour cette fin d'année.