Récits érotiques - Slygame
L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - Version imprimable

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Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - grostimido - 25-06-2021

Bonjour jkf,

Caroline confirme les doutes que a eu Patrick sur le faite qu’elles étaient  en couple.

Patrick a craqué et il a bien fait, car la nuit d’harmonie n’a pas été de tout repos. Elle est super contente de pouvoir allez en Corse

Merci pour ce chapitre [member=43]jkf[/member]

A+
Bises



Re : Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - jkf - 25-06-2021

(25-06-2021, 12:40 PM)grostimido link a écrit :Caroline confirme les doutes que a eu Patrick sur le faite qu’elles étaient  en couple.
Patrick a craqué et il a bien fait, car la nuit d’harmonie n’a pas été de tout repos. Elle est super contente de pouvoir allez en Corse
Hello Grostimido,
Caroline se prépare à rejoindre son père en compagnie de Léa et comme elle ne sait pas sur quel pied danser, elle se décide à évoquer les relations étroites qu'elle noue avec sa charmante coloc.
Quant à Patrick, il est resté sous le charme d'Harmonie et il n'a plus qu'une envie, c'est de la rapatrier en Corse.
ça s'organise.  Wink
A+ et merci pour ton post.
Jkf


Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - emmanolife - 25-06-2021

Je me demande toujours ce que c'était l'objet que Patrick a trouvé dans les affaires de Caroline : un fouet ? un gode-ceinture ? Quand aurons-nous la solution du mystère ?

Quant à Harmonie, elle a vraiment tapé dans l’œil de Patrick. Perso, vu son background, je crois que j'aurais fui, mais je ne l'ai pas vue et elle est probablement fraîche et mignonne, et il y a même des moments où elle a l'air intelligente. Est-ce que ça compense pour les moments où elle est insupportable ? Patrick a l'air de le croire, on ne peut que lui souhaiter bonne chance !


Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - admirateur17 - 25-06-2021

ça va chauffer en Corse. Et pas seulement par le soleil, de l'action se profile pour tous chacun à son niveau.


Re : Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - jkf - 26-06-2021

(25-06-2021, 04:07 PM)emmanolife link a écrit :Je me demande toujours ce que c'était l'objet que Patrick a trouvé dans les affaires de Caroline : un fouet ? un gode-ceinture ? Quand aurons-nous la solution du mystère ?

Quant à Harmonie, elle a vraiment tapé dans l’œil de Patrick. Perso, vu son background, je crois que j'aurais fui, mais je ne l'ai pas vue et elle est probablement fraîche et mignonne, et il y a même des moments où elle a l'air intelligente. Est-ce que ça compense pour les moments où elle est insupportable ? Patrick a l'air de le croire, on ne peut que lui souhaiter bonne chance !
Hello Emmanolife,
L'imagination commence à produire ses effets et on a déjà quelques propositions interressantes. La question est : est-ce que les filles viendront avec leur attirail ?
Il est vrai que les gens de la rue ne sont pas spécialement attirant néanmoins l'habit ne faisant pas le moine, on doit comme ailleurs y trouver quelques pépites. Harmonie en fait-elle partie ?
Affaire à suivre  Smile
A+ et merci pour ton commentaire.
Jkf


Re : Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - jkf - 26-06-2021

(25-06-2021, 06:34 PM)admirateur17 link a écrit :ça va chauffer en Corse. Et pas seulement par le soleil, de l'action se profile pour tous chacun à son niveau.
Hello Admirateur17
Le climat de la Corse n'y est sans doute pas pour grand chose dans la suite des évènements mais un fait est sûr c'est que ça va chauffer.
A+ et merci pour ton commentaire
Jkf


Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - jkf - 29-06-2021

CHAPITRE XIII


Le frigidaire est désertique. Je pars au ravitaillement. Dans le village, j’ai mes habitudes. La boulangère toujours très sympathique, le boucher particulièrement jovial avec un humour détonnant et l’épicière un peu coquine avec son regard de braise. Je peux enfin reprendre pieds à la vie locale et ce n’est pas pour me déplaire. Et puis, j’ai le cœur léger et pour cause, demain je vais la retrouver. Un véritable gamin.

Au marché, je déambule entre les étals. J’aime cette ambiance vacances. Fruits, légumes, saucisson et fromage, je les préfère locaux. Sourire, humour, dialecte parfois incompréhensible mais toujours charmant, soleil et effluves parfumées, cigales et visages burinés, mini-jupe et short rikiki trop mimi devant les formes admirables qu’il faut masquer le moins possible.

Je m’arrête devant un stand d’olives en tout genre.

- Christelle ?
- Bonjour Patrick. De retour parmi nous ?
- Je suis ici pour deux à trois semaines. Tu t’es reconvertie dans les olives ?
- Il a bien fallu. Avec la Covid-19, tous ceux qui comme vous avait une résidence secondaire n’ont plus été en mesure de venir y séjourner et je me suis retrouvée sans travail. La galère. Avec le marché, la vente des olives, ça m’occupe au plus deux jours par semaine, c’est toujours mieux que rien.
- Si tu as encore un peu de disponibilité, j’aurai un peu de ménage et de repassage à te faire faire.
- Vous êtes bien sympathique Patrick et je vous aime bien mais avec madame Elena, le courant n’est pas passé la dernière fois alors, je préfère éviter les problèmes.
- Mon épouse n’est pas venue et je cherche une personne de confiance. Donc si tu veux ou si tu connais quelqu’un, je suis preneur.
- Ah OK. Dans ce cas, ça change tout. Demain c’est possible pour vous ?
- Demain matin je fais un aller-retour sur le continent mais tu peux passer quand même.
- OK. Vous n’avez qu’à laisser les clés à l’entrée sous le paillasson. Je me débrouillerai. Merci beaucoup Patrick.

Ce que j’aime chez Christelle, c’est le soleil qu’elle a dans la peau et comme elle est plutôt économe en tissu, avec une minuscule brassière pour contenir ses seins et éviter qu’ils ne passent par-dessus bord et son short taillé dans un mouchoir de poche, la regarder est un plaisir de tous les instants.
Je comprends qu’avec Eléna le courant ne soit pas passé. La petite à un corps de rêve même si de visage elle est plutôt quelconque avec ses grands cheveux châtains foncés qui ondulent jusqu’au bas de ses fesses et ses yeux d’un noir profond. Et puis en jupette, sans culotte d’après les dires d’Eléna, elle aiguise toutes les curiosités dont la mienne évidemment. Mais qu’importe, ce n’est pas de Christelle dont j’ai envie, juste le plaisir des yeux et celui d’être bien entouré.

- °° -

Sur le siège passager, une jeune femme regarde par le hublot, toute aussi craintive qu’admirative. Elle pose sa main chaude et moite sur la mienne. Parfois, elle me jette des coups d’œil furtifs pour s’assurer que je ne suis pas en mode panique, serrant mes doigts à chaque cahot, chaque tremblement.

- C’est normal que ça secoue aussi fort ?
- Oui rassure-toi, au décollage, c’est toujours comme ça.
- C’est la première fois que je prends l’avion. Ça me fait tout drôle.
- Tiens regarde, les voitures. Elles sont toutes petites maintenant.
- C’est surprenant. On a le sentiment d’être accroché en l’air comme sur un nuage, sans bouger et pourtant on sent bien que ça monte.

Ses yeux sont émerveillés. Son sourire est radieux avec parfois une once d’anxiété qui parcourt son épiderme.

- Waouh la mer, vue d’en haut. Comme c’est beau.

L’avion a pris son altitude de croisière. Par le hublot, il n’y a plus que le bleu de la Méditerranée ; quelques bateaux, des grands et des petits qui laissent loin derrière eux un sillage d’écume impressionnant.
Harmonie tourne son visage vers moi. J’aime cette présence fragile, ce regard craintif que j’ai envie d’apaiser. J’adore son sourire mi angoissé mi confiant, sa tête qu’elle vient se poser maintenant sur mon épaule, les yeux fermés pour mieux voyager dans ses propres pensées.

- Le Rouge et le Noir ma chérie, s'était de Stendhal.
- Pfff, tu n'y connais rien mais ce n'est pas grave parce que j'adore quand tu m'appelles ma chérie.

- °° -

Elle m’attendait de pieds fermes en faisant les cents pas devant le portail de l’établissement où elle a séjourné. Et lorsque le taxi s’est arrêté, elle s’est figée quelques instants, me laissant à peine le temps de sortir de la voiture pour se précipiter et me sauter dans les bras. J’ai serré son petit corps tout frêle jusqu’à sentir sa chaleur corporelle traverser ma chemise. Ses seins contre mon torse, un peu gêné par son bras en écharpe, sa tête maquillée aux cheveux rouges très bien coiffé, son petit short en jean qui souligne les courbes somptueuses de ses fesses, nul doute qu’elle a fait un effort vestimentaire pour m’accueillir.

- Je me suis faite belle rien que pour toi et j’ai mis du rouge à lèvres. Je trouve que ça va bien avec mes cheveux.
- Oui je vois.
- Tu aimes ?
- Le rouge à lèvres, pas trop mais ça n’a pas d’importance parce que je te trouve très jolie.
- Merci. J’ai fais la manche hier pour pouvoir me le payer et tu ne devineras jamais ; avec mon plâtre ça paye vachement bien. Je me suis fais plus de cinquante euros dans l’après-midi. Je n’en revenais pas.
- Possible aussi que les gens soient plus généreux ici qu’ailleurs.
- Peut-être. Bon, je l’enlève si tu n’aimes pas et comme j’ai très envie de t’embrasser…

Deux kleenex ont suffi pour disperser l’onctuosité du produit qui recouvre ses lèvres. Je m’amuse des mimiques qu’elle prend, des moues expressives qu’elle simule, des grimaces forcées qu’elle fait pour exposer à mes doigts délicats le moindre recoin de sa bouche.
Nos lèvres maintenant se frôlent, se touchent, s’apprivoisent. Nos langues s’amusent lentement et dans les yeux d’Harmonie il y a un je ne sais quoi de merveilleux, de pétillant, un bonheur suprême.

- Je ne sais pas si je t’aime mais je me sens si bien avec toi que j’en suis toute retournée. Tu m’aimes toi ? Me demande t’elle.
- C’est difficile à dire Harmonie, on se connaît à peine. Mais ce que je sais c’est que je suis super content de te retrouver, de te serrer dans mes bras. C’est la première fois qu’on s’est vraiment embrassés et j’ai beaucoup aimé. Je suis heureux d’être venu te rechercher. Allez petit cul, en voiture. On va faire un crochet par le centre ville.

Le chauffeur a assisté à nos retrouvailles, surpris tout autant que médusé devant le décalage social manifeste de nos situations. Dans le rétroviseur, je vois son regard circonspect. Il ne dit mot. Harmonie a déposé son sac à côté d’elle. J’ai habillé son joli visage d’un masque noir qui tranche à merveille avec ses yeux bleus et ses cheveux rouges. Elle s’est laissée faire en me dévorant de ses yeux magnifiques.

- Si tu continues comme ça…
- Chut !
- On va où ?
- On a un peu de temps à tuer avant de reprendre l’avion et du coup on va en profiter pour faire quelques emplettes.
- Encore ? Mais on en a déjà fait tout plein la dernière fois.

Nous avons lâché le taxi aux abords de la rue piétonne et main dans la main, nous avons commencé à arpenter les vitrines. Dans le premier magasin, on a trouvé un peu de lingerie, trois shortys dont un en dentelle, deux petites culottes et un tanga. Je voulais qu’elle prenne aussi un ou deux strings mais Harmonie n’a pas adopté ma proposition, pour une question de confort m’a-t-elle dit. Devant sa détermination, j’ai dû abdiquer mais avec la ferme intention d’y revenir plus tard ; des fesses aussi jolies sans même un string, c’est une offense à la beauté. De même elle a refusé tous les soutien-gorges que je lui ai suggérés au motif que ses seins n’ont pas besoin d’artifice pour être soutenus, ce que je veux bien admettre. Je me rends compte que l’air de rien, elle a du caractère et si elle ne sait pas encore précisément ce qu’elle veut, elle sait pertinemment ce qu’elle ne veut pas. Les cabines d’essayage étant toutes condamnées, nous avons acheté sur taille bien à regrets. Je me faisais déjà une joie d’enlever et de remettre tous ces petits bouts de tissus. Et bien, c’est raté.

Dans la seconde vitrine, un peu plus loin, on a trouvé une petite robe mode noire, à bretelles et lorsque dans la cabine d’essayage, nous nous sommes engouffrés tous les deux, sous le regard inhospitalier des vendeuses...

- Monsieur s’il vous plaît, une personne par cabine.

J’ai dû expliquer avec force et conviction, en passant la tête par devant le rideau tiré, qu’avec un bras dans le plâtre l’essayage allait vite devenir compliqué et que si elles voulaient vendre, il n’y avait pas d’autre solution. Bon grès mal grès, elles nous ont laissé tranquille, se contentant de surveiller de loin ces deux clients hors norme. Derrière le rideau, le sourire d’Harmonie, de plus en plus entreprenant et j’avoue que ce n’est pas pour me déplaire. Son chemisier que je déboutonne et qui tombe discrètement sur la moquette découvrant ses seins nus. Des baisers que je reçois dans mon cou comme autant de papillons volages. Je prends plaisir à la regarder se dévêtir maladroitement l’aidant parfois lorsque d’un regard insistant ou quémandeur elle me supplie de coopérer. Impossible de résister devant ses yeux malicieux et puis j’aime ses lèvres si simples qui m’invitent sans détours, j’adore ses seins d’une blancheur surprenante, ceux que j’avais caressés avec une passion dévorante et qui me toisent maintenant en toute indécence éclairés par les projecteurs de la cabine d’essayage. Nos regards se croisent, se dévorent, s’enflamment. Mes mains partent à l’aventure sur ce terrain déjà si familier, doucement repoussées.

- Pas si vite. Tu peux me passer la robe ?

Elle lève les mains au ciel, ce qui soulève ses seins déjà tous excités. Je glisse l’échancrure du vêtement le long de ses bras et le tissu vient envelopper son corps d’un voile noir juste accroché à ses épaules par deux bretelles que j’ajuste en effleurant légèrement la pointe de ses seins. La réaction ne se fait pas attendre et deux petites pointes téméraires accentuent leur présence sous l’étoffe faiblement comprimée. Son buste est magnifique et ainsi vêtue, elle est encore plus désirable que nue. Il faut dire que ses fesses sont si bien mises en valeur, que la robe qui les recouvre les rend admirables et excitantes. Ainsi habillée, Harmonie est somptueuse même avec ses cheveux rouges et ses bottines de marche. Elle tire le rideau et quitte la cabine pour se mirer dans une glace.

- Elle vous va comme un gant. On dirait qu’elle a été conçue pour vous, pour votre corps s’exclame l’une des vendeuses en lui ajustant un pli. Et cette transition, le rouge et le noir…
- Henry Beyle
- Comment ?
- Non rien, ce n’est pas important.
- Vous la prenez ?

Harmonie se tourne vers moi.

- Tu en penses quoi ?
- Tu es magnifique ma chérie.
- Alors je la prends ?
- Évidemment et je te propose même de la garder.

Dans la rue piétonne, les regards se font plus insistants, plus pressants aussi. Harmonie s’arrête, se tourne vers moi.

- Embrasse-moi. J’ai vraiment envie maintenant. J’avais si peur de te décevoir.

- °°° -



Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - grostimido - 29-06-2021

Bonsoir [member=43]jkf[/member],

Comme promis Patrick vient chercher Harmonie, elle l'attend de pied ferme devant la porte
Sympa les petites emplettes, sous vêtements et c'est vrai que la robe noir lui va à ravir.
On sent que Harmonie a un petit penchant pour Patrick
Alors Harmonie se premier vole en avion ?

Merci  [member=43]jkf[/member] pour ce chapitre
A+
Bises


Re : Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - jkf - 30-06-2021

(29-06-2021, 11:30 PM)grostimido link a écrit :Bonsoir [member=43]jkf[/member],
Comme promis Patrick vient chercher Harmonie, elle l'attend de pied ferme devant la porte
Sympa les petites emplettes, sous vêtements et c'est vrai que la robe noir lui va à ravir.
On sent que Harmonie a un petit penchant pour Patrick
Alors Harmonie se premier vole en avion ?
Hello Grostimido,
Patrick n'a pas hésité quand il s'est rendu compte que tout compte fait Harmonie a beaucoup plus de valeur à ses yeux que n'importe qu'elle autre femme et avec la séance de shopping , nul doute que ça lui a donné quelques idées.
A+ et merci pour ton commentaire.
Jkf



Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - emmanolife - 30-06-2021


Décidément, Patrick est bien accro, la petite Harmonie lui a tapé dans l’œil : certes il est pété de thune, mais le voyage AR sur le continent, en vol régulier probablement, et les petites emplettes dans les magasins chic d'Ajaccio, il ne mégote pas sur les moyens pour le séduire... et on a bien l'impression qu'il va bientôt toucher au but ! Tous les deux tous seuls dans une villa de rêve sous un climat idyllique, cela ressemble fort à un enchantement pour elle après les galères qu'elle a dû subir dans son existence errante !


Re : Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - jkf - 30-06-2021

(30-06-2021, 09:25 AM)emmanolife link a écrit :Décidément, Patrick est bien accro, la petite Harmonie lui a tapé dans l’œil : certes il est pété de thune, mais le voyage AR sur le continent, en vol régulier probablement, et les petites emplettes dans les magasins chic d'Ajaccio, il ne mégote pas sur les moyens pour le séduire... et on a bien l'impression qu'il va bientôt toucher au but ! Tous les deux tous seuls dans une villa de rêve sous un climat idyllique, cela ressemble fort à un enchantement pour elle après les galères qu'elle a dû subir dans son existence errante !
Hello Emmanolife,
Avec une Mercedes, généralement on a aussi le reste qui va bien et puis un roman, c'est fait pour faire rêver alors embarquement immédiat, pour un voyage en idyllique. Enfin, peut-être...
A+ et merci pour ton post
Jkf


Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - admirateur17 - 30-06-2021

Le séjour Corse va se corser... Il faut apprivoiser Harmonie, observer Caroline et Léa, sans doute satisfaire Victoria, peut être contenter Mélanie et Aurore, laisser un regard sur Christelle ... Pour peu qu'Elena s'ennuie !


Re : Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - jkf - 01-07-2021

(30-06-2021, 06:03 PM)admirateur17 link a écrit :Le séjour Corse va se corser... Il faut apprivoiser Harmonie, observer Caroline et Léa, sans doute satisfaire Victoria, peut être contenter Mélanie et Aurore, laisser un regard sur Christelle ... Pour peu qu'Elena s'ennuie !
Hello Admirateur17,
Eh oui, il y a du monde. Reste à espérer que la maison soit bien grande pour avoir ses aises ou mieux toute petite pour confiner ce petit monde dans une ou deux chambres. Bon je délire. Quoi que ...
A+ et merci pour ton post
Jkf


Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - jkf - 03-07-2021

CHAPITRE XIV


L’atterrissage sur Bastia est toujours impressionnant surtout lorsque l’avion plonge sur les montagnes. Harmonie est crispée, presque tétanisée. Elle se blottit avec force tout contre moi et j’adore. Avec elle, je me sens invincible.

- T’es sûr qu’on va pas s’écraser ?
- T’inquiète, dans cinq minutes on est sur le plancher des vaches.
- On s’est posé ?
- Oui, maintenant tu n’as plus rien à craindre. On vient de s’envoyer en l’air tous les deux. C’est trop rigolo, tu ne trouves pas ? Dis-je avec une pointe d’humour.
- Je ne vais pas te cacher que ce n’est pas tout à fait comme cela que je voyais la chose.
- Et tu voyais ça comment ?

Harmonie sourit de façon plutôt espiègle. On quitte nos sièges pour se noyer dans le flot des voyageurs, direction la sortie. Dans l’aérogare, derrière les portes coulissantes, deux gendarmes scrutent les passagers un à un. La main qui tient la mienne tressaille.

- Merde ! Des flics.
- Ben quoi ! Ils surveillent ceux qui débarquent.
- Oui mais je ne les aime pas.

On regagne ma voiture que j’ai laissée au parking ce matin. Le soleil est encore haut dans le ciel. Il fait chaud, avec une chaleur océanique bien agréable. Sur la route, je pose une main sur la jambe d’Harmonie, à la frontière de sa robe noire. Elle me jette un regard trop malicieux.

- Tu sais que je n’ai pas de culotte ?
- Parce que tu crois que j’ai oublié peut-être ?
- Mais, ce n’est pas une raison pour aller revérifier.
- J’avais quand même un gros doute.
- Rassuré maintenant ?
- Ça peut aller et je ne me suis même pas fait mordre pour te dire mais je ne suis pas certain d’avoir bien vérifié partout.
- J’hésite entre goujat et coquin et j’aurai tendance à prendre le premier même si j’adore le deuxième. Tu peux t’arrêter là dans le petit chemin, J’ai envie d’aller me baigner.
- Tu es folle, on n’a pas de maillot de bain, pas de serviette...
- Et c’est important ?
- Non ! mais ton plâtre si.
- On fera attention. Allez vient. C’est trop tentant et ce décors, je ne m’en lasserais jamais.

Je raffole lorsqu’elle est comme ça, enjouée comme une enfant, le désir dans la peau, le rêve dans sa réalité. C’est fantastique et réconfortant parce qu’en même temps je prends d’un seul coup vingt ans de moins et hors de question de laisser échapper pareille opportunité.

En bordure de mer, très peu de monde. L’endroit est plutôt désert pour la saison. Harmonie m’entraîne en me tirant par la main, un sourire énorme sur les lèvres. Je la suis avec difficulté, mes chaussures de ville se remplissant de sable au fur et à mesure que nous progressons sur la plage.

- Ici, il n’y a personne. Vite dépêche-toi. J’ai trop envie. Aide-moi à retirer ma robe.

Je me déshabille moi aussi et le bonheur s’affiche sur son visage. Heureuse d’être là, émue de découvrir la magnificence derrière chaque rocher, oubliant nos nudités respectives, focalisée sur la beauté du paysage.

- Tu viens ?

Les pieds dans l’eau, quelques vaguelettes épuisées par une journée de labeur incessante, je la porte au dessus des vagues paresseuses pour la déposer délicatement dans l’eau. Elle éclate de rire.

- Qu’est-ce qui est si drôle ?
- Je sens ton sexe contre mes fesses et il est loin d’être inoffensif. Montre-moi un peu pour voir, j’ai pas fais gaffe tout à l’heure.

Un blanc, un silence appuyé, un regard amusé et surtout gourmand. Je suis inquiet. C’est la première fois que je suis nu devant elle et bizarrement, je me sens ridicule.

- Mazette ! Je crois que je ne vais pas me faire prier. En remontant, il faut absolument penser à acheter des capotes sinon c’est ceinture pour cette nuit et franchement, avec ce que j’ai devant les yeux...
- Tu es indisposée ?
- Non, pas du tout. Mais tu sais, dans la rue, quand tu te retrouves obligée, tu ne sais jamais avec qui et c’est toujours sans protection alors je préfère prendre mes précautions vis-à-vis de toi. Tu comprends ?
- Tu as été violée ?
- Violé, disons que c’est un bien grand mot. Abusée oui, ça m’est arrivée. En dix ans, il se passe beaucoup de choses qu’on ne maîtrise pas entièrement. Après, on a le choix, soit de se jeter sous un train soit de relever la tête. La première fois, ça a été plus dure que les autres et après, je me suis en quelque sorte habituée, un blindage que tu te fabriques pour éviter de péter les plombs. J’ai toujours été convaincue que le train, ce n’était pas la bonne solution.
- Je t’emmènerai voir un médecin si tu veux.
- Il n’y a pas d’urgence Patrick. On verra plus tard. Tu m’accompagnes plus loin dans la mer ? Je voudrais sentir l’eau tout contre mon minou pour voir l’effet que ça fait.

Je prends Harmonie par la main et ensemble on avance dans les vagues. Je suis hébété par sa force de caractère. Rien ne semble réellement l’affecter. Elle prend tout ce qui s’offre à elle sans même rejeter ce qu’elle pourrait craindre, acceptant l’insupportable comme une fatalité. Je me sens petit, banal, pas réellement à la hauteur de cette femme si particulière, si forte, capable de me sortir de mes préoccupations quotidiennes.

Le clapotis vient humidifier le sexe d’Harmonie et son visage rayonne de bonheur.

- Waouh c’est comme je l’imaginais. Enfin presque.

Elle se place face aux vagues, les jambes largement écartées, concentrée sur la houle qui accapare épisodiquement la pilosité de son pubis. Je la regarde ou plutôt j’admire ce minou qui dégouline après chaque vague laissant derrière lui des poils collés, agglutinés les uns aux autres pour mieux être dispersé par les suivantes, dévoilant parfois juste la naissance de son sexe. Elle me tend les bras et elle ferme les yeux.

- Embrasse-moi.

Nos lèvres se rencontrent. Je suis excité comme un cheval. Sa main valide posée sur mon sexe, elle me caresse avec une douceur extraordinaire, ce qui n’arrange rien.

- Tu aimes ?
- Beaucoup.

Au loin, des badauds nous observent avec insistance. On décide bien à regret de remonter sur la plage.

Dans la voiture, Harmonie me regarde en silence. Elle pose sa main sur la mienne et soudain...

- Une pharmacie là !

Je sursaute devant l’enthousiasme de ma passagère. Et aussitôt dit aussitôt fait, je sors de la boutique avec deux boites de préservatifs.

- Tu as pris des XXL j’espère ? Ce serait vraiment con s’ils étaient trop petits.
- Deux boîtes de vingts quatre mademoiselle, les plus grands qu’avait la pharmacienne.
- Tu serais pas un peu radin ? Avec quarante huit, je craints qu’on aille pas bien loin.
- Oh toi, je te sens bien prétentieuse.
- Avec ce que j’ai vu, je ne me fais aucun soucis pour ma libido. On arrive dans combien de temps…
- Dix minutes tout au plus ma chérie.
- J'ai hâte. C’est trop cool la vie avec toi Patrick. J’ose espérer que ça va durer plus longtemps qu’un simple séjour ou un petit week-end. Avant, tu sais, je me foutais un peu de tout et maintenant que tu es là, que je t’ai rencontré, que je goûte à plein de belles choses, je n’ai pas franchement envie que ça s’arrête.
- Tout ce que je peux te dire, c’est qu’avec toi, je vois tout différemment et quand je te vois croquer la vie à pleines dents, je n’ai qu’une envie, celle de te rendre encore plus heureuse. Pourtant j’ai bien conscience que tout nous sépare mais au-delà de ça, il y a quelque chose de beaucoup plus puissant qui m’attire en toi. Je suis incapable de te dire de quoi sera fait notre avenir mais je sais qu’avec toi j’ai envie d’essayer et non seulement j’ai envie d’essayer mais je voudrai aussi que ça marche et pour l’instant, je ne suis en rien déçu.
- Tu m’aimes alors ?
- Ça y ressemble fortement Harmonie.


- °°° -



Re : L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - emmanolife - 04-07-2021

Elle devient avide de sexe, Harmonie, et ça a l'air de convenir à Patrick : son grand numéro de charme a marché ! La grosse voiture, le voyage en avion, la villa en Corse, les emplettes en ville, voilà la recette ?