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L'autostoppeuse (hétéro) - En cours - Version imprimable

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Re : L'autostoppeuse (hétéro) - grostimido - 03-06-2021

bonsoir,

c'est toujours un peu difficile pour un enfant de voir c'est parent se séparer même a l'âge de 19 ans

super chapitre jkf merci

A+
Bises


Re : Re : L'autostoppeuse (hétéro) - jkf - 04-06-2021

(03-06-2021, 10:29 PM)grostimido link a écrit :c'est toujours un peu difficile pour un enfant de voir c'est parent se séparer même a l'âge de 19 ans
A+
Bises
Hello Grostimido,
Oui tu as raison. Une séparation c'est en quelque sorte un aveu d'échec qu'on affiche au grand jour.
Mais parfois aussi, il est préférable de se séparer pour mieux rebondir.
A+
Jkf


Re : L'autostoppeuse (hétéro) - jkf - 04-06-2021

CHAPITRE III (2/3)


- Papa je te présente Léa ma nouvelle coloc.
- Bonjour Léa et bienvenue ici.
- Bonjour monsieur.
- Appelle moi Patrick et on se tutoie. D’accord ?
- Ok, merci Patrick.

Ce qui marque de suite chez Léa, c’est sa beauté surprenante. Une beauté douce, fascinante, parfaite. Des traits d’une finesse extraordinaire. Chez cette fille, tout est petit ; ses yeux d’un gris vert somptueux, son nez légèrement relevé, ses tâches de rousseur qui illuminent son visage, ses lèvres expressives tout sourire, ses oreilles à peine visibles, dissimulées sous ses longs cheveux dorés, un visage enfantin très accueillant, une gorge qui, décolleté aidant, plonge sur des seins opulents, fermes, aux tétons agacés par le frottement du chemisier.

La couleur de sa mini jupe est associée à celle de ses yeux, toute petite elle aussi parce qu’à ce niveau, il n’y presque rien à cacher tant tout est mignon. Le teint déjà bien bronzé pour la saison, des escarpins qui ajoutent un peu de hauteur, Léa ne dépasse pas un mètre soixante.
Je suis subjugué par cette beauté inattendue, naturelle, libre de tout artifice. Impossible de retenir mon admiration.

- Waouh !Vous êtes vraiment très jolie Léa et je dirais même que vous êtes magnifique, somptueuse !
- Ça va ? Tu vas t’en remettre ? Je te rappelle que tu as dépassé la quarantaine des fois que tu aurais oublié !

Je suis surpris par le ton de Caroline, presque cinglant, passablement énervée ; elle qui d’habitude est plutôt posée, toujours dans la réserve.

Léa, quant-à elle, me gratifie d’un large sourire et elle ajoute avec une pointe d’ironie :
- Merci pour le compliment mais n’avait-on pas dit qu’on devait se tutoyer ?

Même pas froid aux yeux la coloc. Je me ressaisis Il est vrai que troublé par cette beauté hors du commun, sortie tout droit d’une revue de mode, je me suis quelque peu laissé déborder.

- Je peux déposer mes affaires ici ? Demande-t-elle amusée.
- Oui bien entendu.

En toute agilité, elle se débarrasse de son sac à dos qu’elle cale tranquillement contre le mur de l’entrée. Léa est assurément plus âgée que Caroline. Ça se voit au premier coup d’œil. La fille a beaucoup d’aplomb, elle est à l’aise, même pas impressionnée. Elle doit avoir entre vingt et vingt-cinq ans. Son côté très féminin contraste franchement avec celui de Caroline, beaucoup plus neutre. Les deux filles passent de pièce en pièce en commentant joyeusement selon leur centre d’intérêt. La salle de bain est passée au crible avec sa douche conçue pour accueillir largement deux personnes, son spa en marbre blanc, et ses deux lavabos côte-à-côte. Les toilettes attirent aussi l’attention avec un système de nettoyage intégré qui rend futile l’usage du papier wc. J’entends Léa pouffer de rire.

- Je veux essayer !
- Non plus tard.
- Si maintenant, j’ai envie.
- Chut, pas si fort !
- Ferme la porte. Allez Caro, vient ? Supplie-t-elle.

Les filles s’enferment à l’intérieur et je les entends glousser sans aucune discrétion. Ça rigole comme des folles. En sortant, Léa est impressionnée.

- Génial. J’en veux des comme ça.
-  Tu sais, ça coûte une blinde ces trucs là ?
- Je m’en fous... Merde ! Mon string est tout mouillé.
- Tu t’es pissée dessus ?
- Non, mais je me suis relevée quand le truc s’est mis en route.
- Grossière erreur mademoiselle. Il faut laisser le cul sur la cuvette jusqu’à la fin sinon effectivement t’en prends plein les fesses. Vient, je vais te donner une de mes culottes.

Les éclats de rire sont passés des toilettes à la chambre où je devine qu’une séance d’essayage vient de commencer et des fois j’aimerais bien qu’une fée intelligente me transforme en petite souris, juste le temps d’un regard. Je chasse d’un revers de main le montage vidéo que mon cerveau serait prêt à concocter et mes pensées se tournent vers Eléna qui doit être bien seule dans son appartement. Peut-être aurais-je dû l’inviter ce soir elle aussi ? Je suis indécis. Je ne sais pas comment elle prendrait cette requête inopinée. Je ne voudrais vraiment pas qu’elle interprète cela comme une faiblesse de ma part.

- °° -



Re : L'autostoppeuse (hétéro) - admirateur17 - 04-06-2021

Doucement, tout se met en place, les personnages prennent vie..... Au fait , j'ai raté une ligne sans doute, c'est quoi l'adresse de Léa ? oups, je m'excuse...


Re : Re : L'autostoppeuse (hétéro) - jkf - 04-06-2021

(04-06-2021, 09:15 PM)admirateur17 link a écrit :Doucement, tout se met en place, les personnages prennent vie..... Au fait , j'ai raté une ligne sans doute, c'est quoi l'adresse de Léa ? oups, je m'excuse...
Hello admirateur17,
Humm ! je crois que tu vas t’attirer les foudres de guerre de Caroline toi aussi  :Smile
A+
Jkf


Re : L'autostoppeuse (hétéro) - Arnoc1972 - 04-06-2021

Quelle imagination, c'est impressionnant.


Re : Re : L'autostoppeuse (hétéro) - jkf - 05-06-2021

(04-06-2021, 09:36 PM)Arnoc1972 link a écrit :Quelle imagination, c'est impressionnant.
Hello Arnoc1972,
Argh ! tu vas finir par me faire rougir, Arnoc1972.
Merci pour ton commentaire.
A+
Jkf


Re : L'autostoppeuse (hétéro) - emmanolife - 05-06-2021

Le narrateur est béat d'admiration devant la nouvelle coloc de sa fille : il est déjà en état de manque ? Ça pourrait faire une ambiance genre Lolita, même si l'auteur a pris soin de préciser qu'elle est un peu plus âgée que Caroline...


Re : L'autostoppeuse (hétéro) - grostimido - 05-06-2021

bonjour jkf, 

présentation de Léa qui ne laisse pas indifférent Patrick qui la trouve très mignonne. Léa est surprise par ce toilette (on en trouve pas au japon, se style de toilette ?)

merci pou ce chapitre jkf

Bonne journée

A+

Bises


Re : Re : L'autostoppeuse (hétéro) - jkf - 06-06-2021

(05-06-2021, 04:13 PM)emmanolife link a écrit :Le narrateur est béat d'admiration devant la nouvelle coloc de sa fille : il est déjà en état de manque ? Ça pourrait faire une ambiance genre Lolita, même si l'auteur a pris soin de préciser qu'elle est un peu plus âgée que Caroline...
Hello Emmanolife,
Pas encore en état de manque, mais lorsqu'un joli p'tit canon passe dans son champ visuel, difficile de tourner la tête juste pour se dire : "non, non non, je ne regarderai pas".
A+
Jkf


Re : Re : L'autostoppeuse (hétéro) - jkf - 06-06-2021

(05-06-2021, 08:07 PM)grostimido link a écrit :bonjour jkf, 
présentation de Léa qui ne laisse pas indifférent Patrick qui la trouve très mignonne. Léa est surprise par ce toilette (on en trouve pas au japon, se style de toilette ?)
Impossible de rester indifférent face à la beauté hors norme de Léa et la jeune fille ne se prend pas la tête,
Eh oui, les toilettes japonaises possède ce dispositif surprenant. Toutefois, il faut suivre le mode d'emploi à la lettre sinon, surprise ...
Merci pour ton commentaire Grostimido
A+
Jkf


Re : L'autostoppeuse (hétéro) - jkf - 07-06-2021

CHAPITRE III (3/3)


Tout compte fait, j’ai appelé Eléna. Après tout, il n’y a rien de mal à ce qu’elle se joigne à nous pour profiter elle aussi de la présence de sa fille et dans mon fort intérieur, ça me faisait plaisir d’avoir de ses nouvelles. Elle a accepté sans même sourciller et j’ai bien senti au timbre de sa voix qu’elle était très contente de passer un petit moment convivial entre nous. Les filles sont parties se promener en ville. Caroline avait pour consigne de reconstituer le stock de vaisselle et faire quelques courses pour le petit déjeuner demain matin. C’est donc enthousiastes qu’elles ont décidé d’arpenter les rues piétonnes, surtout qu’en centre ville on y trouve tout ce qu’on veut, bijouterie, vêtements, lingerie et accessoirement droguerie, épicerie et autres. On s’est tous donné rendez-vous au restaurant vers dix-huit heures pour être à même de respecter le couvre-feu.

J’arrive avec quelques minutes d’avance. J’aperçois au loin la silhouette élancée d’Eléna. Elle ne s’est pas attablée et pour se donner bonne contenance, elle s’est plantée devant le menu qu’elle détaille depuis au moins cinq bonnes minutes. Je l’observe amusé. Je la connais par cœur, enfin presque. Je suis capable de deviner ses moindres réactions, ses moindres pensées. Le soucis, c’est qu’elle sait en faire autant de mon côté. Vingt ans de vie commune, ce n’est pas anodin. Lunettes de soleil sur les yeux, elle paraît comme cela beaucoup plus jeune, la ligne affinée par une petite robe noire qui souligne ses formes de façon plutôt sensuelle. Je m’approche doucement et je pose ma main sur son épaule.

- Même pas peur. Je t’ai vu arriver dans le reflet de la vitre.
- Oui, je sais.
- Je vous attendais. Caro m’a dit qu’elle serait là un peu avant.
- Tu la connais ! Entre ce qu’elle dit et ce qu’elle fait…

On s’embrasse comme deux amis. Son parfum déposé tout près de ses oreilles taquine mes sens, c’est celui que je lui préfère. Nos regards se croisent sous nos lunettes. Le serveur s’est approché et nous invite à prendre place sur la terrasse ensoleillée.

- Je vous demande de mettre vos masques et de les conserver jusqu’au service, protocole sanitaire oblige.
- Merde mon masque ! Je l’ai laissé dans ma voiture, je reviens de suite dis-je en me levant.
- Si tu veux, j’en ai un de secours. Je l’ai déjà utilisé une ou deux fois mais bon...
- Super, je vais faire avec s'il n'est pas tapissé de rouge à lèvres.
- Non t'inquiète !

Elena plonge la main dans son sac, extirpe difficilement un masque en papier un peu chiffonné emmêlé dans un petit bout de tissu.

- Ben ! Tu n’as pas mis de culotte ?
- Mais non gros nigaud, c’est juste un change.
- Ah !
- Déçu ?
- Un peu oui. J'étais prêt à me faire un film.
- Une semaine de célibat et voilà ce que ça donne, dit-t-elle en riant. Tu n’as pas changé.

- Je ne te l’ai pas dis en arrivant mais tu es ravissante Eléna.
- Merci pour le compliment Patrick. Tu t’es pas trop mal débrouillé toi aussi mais je n’aurai pas mis ce haut là avec ton bermuda.
- C’est le seul polo repassé qu’il me restait encore. Il faut que je trouve en urgence une femme de ménage quitte à réduire mes critères. Sinon, tu vas bien ?
- Oui ça va. Je commence à émerger des cartons et puis voir Caroline, ça m’a redonnée un coup de boost au moral. Et toi ?
- Ça va aussi. Maintenant il faut arriver à s’organiser. Pas évident mais ça va venir. Je suis content de te revoir…
- Hello papa, hello maman. On a un peu de retard mais rien de bien méchant. Pfff ! Quelle chaleur. Vous n’avez encore rien commandé ?
- Non, on vous attendait tranquillement.

Je fais signe au serveur et nous passons commande.

- Je pensais que tu étais déjà parti à la châtaigneraie.
- J’ai décalé mon séjour avec le déménagement pour te donner un coup de mains et puis il a fallu trouver une nouvelle place sur le ferry. Toujours un peu compliqué en cette période mais ça y est. Tout s’est arrangé. Je pars dans deux jours.
- Tu vas en Corse papa ? On peut venir nous aussi, Léa et moi ?
- Oui bien sûr.
- J’aimerais bien mais pour moi ça ne va pas être possible Caroline. Il faut absolument que je rentre vendredi prochain chez mes parents.
- Merde, c’est trop con !
- Si tu veux, tu peux venir toute seule Caro.
- Non merci, je vais m'ennuyer à mourir. Tu restes combien de temps la-bas papa ?
- Deux peut-être trois semaines. Je ne sais pas encore exactement.
- Cool. On pourrait envisager de descendre en avion après que tu sois passée chez tes vieux. Qu’est-ce que tu en penses Léa ?
- Pas de problème pour moi, en avion je préfère. En voiture parfois je suis malade une chienne.
- Ok les filles. Je vous laisse organiser votre séjour et vous me direz lorsque les dates seront arrêtées.

Elena à suivi notre conversation d’une oreille distraite. Probable que le sujet ait réveillé chez elle quelques amertumes. Le reste du repas s’est déroulé tranquillement sauf que le serveur a été littéralement subjugué par Léa, une fois que cette dernière a fait tomber le masque. Et lorsque avant de partir, elle s’est éclipsée aux toilettes, il s’est débrouillé pour échanger quelques mots au grand damne de Caroline.

- Il t’a dit quoi ?
- Il voulait mon numéro de téléphone.
- Et tu lui as donné ?
- Tu es folle ! Dans ces cas là, je file toujours un numéro bidon.

Les filles nous ont quittés après le dessert. Je suis resté un petit moment avec Eléna.

- Merci pour cette soirée Patrick. C’était vraiment bien agréable et puis je trouve que Caroline est resplendissante et ça me fait super plaisir de la voir comme ça.
- C’est vrai que je l’ai trouvée changée moi aussi, beaucoup plus avenante, souriante, alors que d’habitude elle est plus renfermée, presque casanière. Un peu jalouse de son amie aussi parfois mais c’est l’apanage des filles.
- Des femmes tu veux dire ! C’est vrai que Léa a une beauté naturelle stupéfiante. Je la regardais. Elle est magnifique. Un visage d’ange, un corps de déesse, un charme fou. J’aurais aimé être comme elle à son âge. Bon allez ! Je me rentre. Il est vingt-et-une-heures passé. Profite bien de ton séjour Patrick.
- Merci. Passe une bonne nuit Eléna et à très bientôt.

De retour à l’appartement, je m’allonge sur le canapé, repu, content d’avoir revu mon ex, d’avoir pris un peu de ses nouvelles. Je pense qu'il subsiste encore entre nous une certaine nostalgie et j’avais presque envie de passer la nuit avec elle mais je n’ai pas osé et d’ailleurs elle ne m’a laissé aucune ouverture. J'entends les filles jacasser chaudement dans la chambre de Caroline. Je ferme les yeux et je me laisse envahir par le sommeil, bercé par mes rêves.

Le bruit d’une porte me sort de ma torpeur. Dans l’obscurité, sous la lumière pâlichonne des lampadaires, je crois voir passer Léa, dans son plus simple appareil, suivi de près par Caroline, nue elle aussi. Elles marchent sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit en chuchotant à mi-voix. Elles ne m’ont pas vu. D’ailleurs elles ne doivent même pas savoir que depuis ma séparation avec Elena, j’ai investi le canapé la nuit, une couverture jetée sur les épaules pour enrayer la fraîcheur matinale.

Les filles passent aux toilettes où j’entends des rires étouffés puis à la salle de bain avant de retraverser le salon. Je reste immobile, perplexe devant leur nudité. La porte se referme et la nuit s’enivre à nouveau du silence. Le sommeil m'entraîne dans son cycle infernal. Je rêve, agacé par une multitude de corps dévêtus qui déambulent en toute innocence dans mes songes.

- °°° -



Re : L'autostoppeuse (hétéro) - Arnoc1972 - 07-06-2021

Toujours bien installé pas près de bouger de la.
J'attends la suite, avec impatience.



Re : L'autostoppeuse (hétéro) - admirateur17 - 07-06-2021

Beaucoup de belles femmes autour de Patrick. L'air de la Corse pourrait les attirer, et le climat aidant, ses vacances méritent toute notre attention !


Re : Re : L'autostoppeuse (hétéro) - jkf - 08-06-2021

(07-06-2021, 09:07 PM)Arnoc1972 link a écrit :Toujours bien installé pas près de bouger de la.
J'attends la suite, avec impatience.
Hello Arnoc1972,
J'ose espérer que le fauteuil est confortable, le café à portée de main le matin, l'apéro le soir. Wink
A+ et merci pour ton commentaire encourageant.
Jkf