Récits érotiques - Slygame
Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7)
+--- Sujet : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) (/showthread.php?tid=145)

Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 24-01-2023

On va donc se retrouver avec une «Vraie Couche» -et pas une fausse! Tant mieux pour l'épouse de Marcel qui pourra quand même pouponner et élever un gamin. Mais, au fait, qui est sont donc les véritables géniteurs de ce futur  (joli?) poupon Huh ? Mon petit doigt me dit, question d'habitude, qu'il devrait naître avec une tignasse de feu et un gros z.z. Je me trompe Wink ?


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 25-01-2023

CHAPITRE 145 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

Les deux amis peaufinent leur plan jusqu’à l’heure du déjeuner, pour ensuite s’occuper de préparer les ingrédients nécessaires qu’ils devront mélanger au repas du dimanche soir.

Heureusement tout est encore disponible dans la réserve, car utilisés au quotidien pour tester certains résidus organiques incorporer dans le permafrost.

***/***

« À peu près au même moment, mais à un bon millier de kilomètres de là. »

« Toc-toc. »

Le rédacteur en chef du royal tribune lève la tête tout en autorisant son visiteur à entrer.

- Oui entrez !!

Il voit apparaitre un homme d’une cinquantaine d’année aux traits de baroudeurs et sourit en l’invitant d’un geste à s’assoir en face de lui.

- Vous vouliez me parler patron ?
- Oui, j’ai une mission pour toi.
- La naissance du grand prince au palais ? je viens d’apprendre la nouvelle, mais vous savez que ce genre de reportage n’est pas trop ma tasse de thé patron.
- Je ne parle pas de ça et ce même si cela a de l’importance, non, je pensais juste t’envoyer prendre l’air frais.

Le rédacteur voit bien au visage devenu soudainement attentif de son collaborateur qu’il a bien compris de quelle mission il s’agissait.

- Je vois que tu es toi aussi au courant des rumeurs.
- Je ne pense pas que ce ne soit que de simples rumeurs patron.
- Moi non plus et c’est pourquoi je t’envoie là-bas avec ton équipe, bien sur tu devras t’arranger pour ne pas te faire prendre à trainer dans les environs, du fait qu’il te sera difficile de prétendre juste chercher des toilettes ! Ah ! Ah !
- Qu’avez-vous appris qui pourrait déjà me servir patron ?

Le rédacteur en chef ouvre son tiroir pour en sortir quelques clichés, ces derniers pris par satellites juste avant l’interdiction d’émettre de ces derniers.

Sur l’une d’elles un groupe de personnes encercle un étrange engin aux dimensions impressionnantes, une loupe sortie de sa poche et le reporter se penche pour tenter d’y voir plus clair.

Hélas les photos sont de basses qualités et n’apportent rien de plus, il interroge alors son patron.

- Cela ne ressemble pas vraiment à un vaisseau spatial.
- Pourtant du peu que j’en sais, cela ne vient pas de cette planète.
- Vous en êtes sur patron ? si c’est le cas, du coup je comprends mieux tout le secret autour de cette découverte.
- C’est justement la raison qui m’y fait t’y envoyer, ne perd pas plus de temps et profite des trois prochains jours fériés offerts par sa majesté pour l’occasion de la naissance du grand prince, tu auras moins de monde dans les pattes pour faire ton job.
- Bien patron !

***/***

« Deux jours plus tard, le dimanche en fin d’après-midi. »

Le lieutenant est venu avec son ami sous-officier, ils se dirigent vers l’appartement de Patrick qui les attend aux pieds de l’entrée de son igloo.

De voir le sergent accompagner son ami n’enchante guère Patrick qui aurait préféré n’avoir pas à le mettre au courant, connaissant très bien l’adage disant qu’un secret ne le reste que si l’on est le seul à le connaitre.

Yves lui serre la main énergiquement, montrant par ce simple geste sa détermination à mener leur plan à bien.

- Je ne te présente pas Martin ?
- Nous nous connaissons de vue, il est également il me semble l’ami de Bruno…

Patrick lui tend la main.

- Enchanter de t’avoir avec nous.
- Je suis toujours là quand il s’agit de faire une farce ! Ah ! Ah !

Alors que Patrick commence à montrer un ahurissement certain aux paroles du sergent, c’est Yves qui se positionne mine de rien entre eux deux pour ne pas qu’un doute s’infiltre dans la crédibilité de ce qu’il a raconté à son subordonné et ami.

- Cela devra être la farce du siècle ! Hi ! Hi ! Tu as le paquet ?
- Hein…ah, oui…

Patrick sort de sa vareuse un petit sac en toile qu’il tend au lieutenant.

- …voilà, surtout moitié dans le ragout et moitié dans l’eau potable, assurez-vous d’en manger et d’en boire tous les deux si vous ne voulez pas vous faire prendre.

Un signe de connivence venant des deux militaires qui repartent aussi vite qu’ils étaient venus, Martin se dirigeant directement vers la cuisine du camp tandis qu’Yves fait une diversion en convoquant les cuisiniers.

- Ce repas de fête est là pour marquer la naissance du grand prince Louis, assurez vous que les plats soient délicieux et changent de la tambouille habituelle.
- Oui mon lieutenant !!

Il leur tient encore la jambe cinq bonnes minutes avant de voir réapparaitre Martin tout sourire d’avoir accompli son œuvre, n’ayant en fin de compte aucune idée du pourquoi de son geste, si ce n’est de croire à une farce de potache consistant à ce qu’à leurs réveils à tous ils découvrent les inscriptions extra-terrestres mystérieusement apparues sur les flancs de l’hexagone.

Des pochoirs en cartons préparés à cet effet, avec de la peinture n’attendant que ça dans la chambre du lieutenant qui aura pour seul tâche de s’en donner à cœur joie.

***/***

« Vingt-deux heures ce dimanche. »

L’équipe de reporter est en place depuis déjà le début de l’après-midi, attendant le moment propice pour s’avancer plus avant vers la structure hexagonale cacher sous l’immense bâche de camouflage.

Le reporter regarde l’heure à l’écran de sa montre, près à donner le signal quand quelque chose d’anormale se produit alors venant du campement.

Les militaires de garde s’écroulent à leurs postes un à un, alors que le reste des membres de l’équipe ne montrent plus aucunes activités.

Son adjoint s’approche de lui pour lui murmurer à l’oreille.

- Cela semble le bon moment, ils sont tous ivres.
- Hum !! je trouve ça plutôt louche, patientons encore un peu tu veux bien, en attendant enregistre tout ce qui pourrait nous sembler bizarre.
- A quoi tu penses, je vois bien que tu sembles inquiet.
- Mon instinct me dis qu’il y a quelque chose qui se prépare et je ne voudrais pas être pris de cours, alors prépare le matos et mets le plus gros zoom sur ton téléobjectif.

L’équipe reste à épier le camp encore une bonne demi-heure, avant que des mouvements n’attirent leurs attentions.

- Enclenche la caméra et suis-les de vue, je pense que mon instinct a encore vu juste sur ce coup-là.

Ils voient trois hommes emmitouflés dans leurs parkas résistant à ces froids polaires, s’avancer vers la toile tendue au-dessus de la structure de l’engin toujours enfui.

Ce qui se passe ensuite le laisse tout d’abord dubitatif sur leurs intentions et ensuite médusé par ce à quoi il assiste alors que la bâche est encore légèrement rabattue à l'endroit où ils se sont faufilés dessous, quand l’un d’entre eux entre à l’intérieur par une ouverture apparue comme par miracle sur l’un des flans de la structure.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 25-01-2023

L'engin, après sa "fuite" Wink , semble revenu malgré les apparences (Encore un "miracle"!). Et le voilà transformé en une délicieuse pâtisserie au lait vanillé bouilli : de quoi  contenter, en guise de dessert, tous les gens du camp!*  Il y a de petits curieux qui observent la scène de loin, s'étonnant de la chute bizarre des sentinelles. Mais une famille d'ours polaires, en quête de nourriture, s'approche à "pas de loup" (→ce qui peut paraître étrange pour ces charmants plantigrades!) et met en fuite (C'est décidément une coïncidence ce jour-là, surtout de nuit!!) les observateurs. Ils en seront quittes pour aller chercher refuge dans le camp et, pourquoi pas, sous la tente où se trouve l'hexagone mystérieux encore dans son trou puisque, apparemment, il n'a pas été entièrement dégagé : il faut bien qu'il repose sur une de ses  faces.
------------------------------------------------------------
*Attention : un certain commentateur raconte des balivernes... Big Grin C'est du flan! Tongue


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 27-01-2023

CHAPITRE 146 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

Le reporter sursaute en apercevant deux d’entre eux s’engouffrer à l’intérieur sans sembler hésiter un seul instant, il s’adresse alors à son équipe tout aussi subjuguer que lui par ce qui arrive.

- Vous avez vu ça les gars ?
- Qu’est-ce que cela peut bien être patron ?
- Je n’en sais fichtre rien, mais j’ai comme l’impression qu’ils n’en sont pas à leur première visite dans ce machin !
- Qu’est-ce qu’on fait du coup ?
- Ce qu’on est venu faire, idiot ! Ne perdez pas une miette de ce qui arrive en ce moment, ou vous aurez à gouter à mes semelles !

Le silence se fait tandis que toute l’équipe reste sur le qui-vive à surveiller les évènements, le temps pourtant leur semble bien long avant que les choses bougent pour de bon.

Cela commence par l’arrivée d’un hovercraft, qui stoppe juste devant l’escalier creuser dans le permafrost et menant à l’engin, un homme en sort impossible à reconnaitre sous ses épais vêtements, sa cagoule ainsi que les épaisses lunettes lui recouvrant le visage.

Quelques sons de voix incompréhensibles se font entendre, tandis que le nouveau venu doit appeler ceux qui se trouvent près de l’engin.

Celui rester à l’extérieur lève la tête pour lui faire signe que c’est bon, reprenant dans la foulée les escaliers pour remonter à sa rencontre, alors que du côté de l’ouverture les deux autres hommes réapparaissent à leurs tours portant chacun avec précaution quelque chose d’empaqueter soigneusement dans leurs bras.

- Qu’est-ce que c’est encore patron ?

Son collaborateur lui a murmuré la question à l’oreille, retenant son souffle pour ne pas se faire repérer, aussi c’est de la même façon qu’il lui répond.

- Comment le saurais-je abruti !! Essais plutôt de peaufiner le réglage de la caméra, nous sommes trop loin pour y voir clairement à œil nu, en plus avec cette toile qui nous en cache les trois-quarts.
- Ok boss !

Un son reconnaissable cette fois se fait entendre, qui une fois de plus les laissent tous les trois dans l’hébétude la plus totale à ne pas vouloir en croire leurs oreilles.

L’un des deux hommes a alors un mouvement lent et rythmique de droite à gauche avec son paquet toujours dans les bras, tandis que l’autre entame déjà avec une extrême précaution la remonter des escaliers et que dans le même tempo, l’ouverture dans le flan de l’engin se referme lentement derrière eux.

- J’ai bien entendu des pleurs de bébé patron !
- Mais bon dieu qu’est-ce qu’ils branlent là-dehors ! Comment pouvait-il y avoir des marmots dans un truc enfui sous la glace depuis un million d’années ?
- Des ? patrons ?
- Qu’est-ce que tu crois que l’autre tenait dans ses bras ? un jambon peut-être ?

Le troisième de l’équipe qui jusque-là n’avait pas encore pris la parole, trop occuper à ces prises de vues, se manifeste à son tour.

- Je pense que cela nous dépasse et que nous devrions avertir qui de droit patron, il parait évident que ces hommes agissent pour leurs comptes et qu’ils le font en dehors des lois, je n’ose imaginer ce à quoi nous assistons en ce moment même et surtout des implications qui en résulteront à coups surs.
- Hum !! Oui, du coup ne faisons pas les cons et prenons le plus de preuves possibles, dommage que nous ne voyions pas qui ils sont.
- Ce sera facile de le savoir une fois les autres réveillés.

Joseph le reporter soupire en l’entendant être aussi optimiste.

- Pas s’ils s’endorment à leurs tours, ou encore s’ils ne font pas partis de l’équipe de recherche en place.
- J’avoue ne pas avoir penser à cela patron.
- Ça a toujours été se qui manque le plus chez toi hélas.
- Quoi donc patron ?
- Penser, tient donc !

L’homme vexé va pour répliquer quand une sensation de piqure lui fait passer la main dans son cou, le sol de glace devenant subitement flou quant il s’écroule comme un pantin dont on a lâché les ficelles.

Les deux autres de l’équipe subissent le même sort, n’ayant pas vu venir le second hovercraft avec les quatre hommes armés à bord.

Ils sont emmenés à l’intérieur manu-militari et leur matériel avec, ne laissant plus aucune trace de leur présence car même leur véhicule est pris en charge par l’un des hommes.

Ils se réveilleront plusieurs heures d’heures plus tard dans une chambre d’hôtel, à plusieurs centaines de kilomètres de l’endroit de leur mission.

Comme de bien entendu toute preuve a été effacé, il ne leur restera plus que les souvenirs gravés dans leurs mémoires, mais insuffisant pour rester crédible surtout sur un sujet aussi incroyable.

***/***

« Retour en arrière au moment où le sas s’ouvre. »

Ils ne sont plus que trois à descendre jusqu’à la coque de l’engin, Martin ayant fait comme prévu en mangeant et buvant avec ses collègues de garde ce jour-là, s’arrangeant pour que personne n’échappe au somnifère avant de l’ingurgiter à son tour, le sourire aux lèvres de la bonne blague qu’ils vont leurs faire le lendemain matin.

Yves y va de ses pochoirs pour peindre les signes cabalistiques entièrement inventés par lui, alors que Patrick et Bruno profite de l’ouverture de la porte pour entrer dans l’engin en suivant le même chemin qu’une semaine auparavant.

Ce n’est qu’une fois arrivés à l’endroit où se trouvait le bébé, qu’ils perçoivent le changement d’ambiance dans la salle.

L’espèce de couveuse hexagonale est cette fois ouverte, correspondant de ce fait en tous points au rêve étrange qu’ils ont fait y a maintenant plus d’une semaine, ce n’est pourtant pas cela qui leurs amènent le bug du siècle, mais plutôt les deux nourrissons nus babillant à l’intérieur.

- Je rêve ou quoi ? je ne suis pas fou dis-moi ? il n’y en avait bien qu’un seul la fois où nous sommes venus ?

Patrick montre l’un des deux bébés du doigt.

- Celui là devait être dans une autre pièce, après tout ce n’est pas comme s’ils nous avaient fait la visite organisée.
- Bon sang pourquoi ils nous compliquent encore plus la tâche ?

Patrick regarde l’heure à sa montre de poignet, fronçant le front de manière soucieuse.

- Ne perdons pas plus de temps, mon ami doit être là dans les secondes qui viennent, aide-moi à les emballer chaudement pour les emmener dans son véhicule.
- Les ? on prend les deux alors ?
- Pourquoi ? tu te sens le cœur à en abandonner un aux mains de ceux qui ne les considèreront jamais comme des êtres humains à part entière ?
- Pas vraiment, mais la femme de ton ami n’attendait qu’un seul enfant, comment justifier celui-là ?
- Ce n’est pas le moment de se poser la question, nous verrons bien quand ils seront en lieus sur tous les deux, allez… bouge !!

Ils terminent à peine de couvrir les deux nourrissons que la voix d’Yves se fait entendre.

- C’est bon ! Je monte vous rejoindre, ils ne devraient plus tarder à ressortir !!

C’est donc à pas rapides qu’ils font le chemin inverse pour quitter l’engin, l’un des enfants, sans doute plus sensible au froid que l’autre commençant à pleurer une fois le bout du nez dehors, Bruno le berce alors pour tenter de le calmer tandis que déjà son ami les bras chargés du second bambin entame la remontée de l’escalier.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 30-01-2023

CHAPITRE 147 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

« Le lendemain en fin de matinée. »

Les premiers à se réveiller sont comme il se doit les plus robustes de l’équipe en place, militaire comme civils, se demandant bien d’où leurs vient cette gueule de bois carabiné qu’ils tiennent, alors qu’ils n’ont aucuns souvenirs d’avoir abuser de la boisson.

Patrick se réveil dans les derniers et découvre Yves assis près de son lit quand il ouvre les yeux, il lui revient alors les aventures de la nuit et donc sa première question va dans ce sens.

- Que fais-tu chez moi ? Il y a eu un problème ?
- Difficile d’appeler ça autrement en effet.

Patrick se relève d’un bond, le cœur manquant un battement.

- Ils se sont fait prendre avec les bébés ?
- Pas que je sache, mais le problème reste de taille, le truc alien a disparu !
- Hein !

Yves a eu le temps de s’y faire depuis qu’il a appris la nouvelle et qu’il a pu aller en constater de visu la véracité, aussi ne peut-il s’empêcher de sourire devant la tête de son ami.

- Comment cela disparu ?
- Pffttt !! Couler si tu préfères, la coque est devenue chaude durant la nuit et le truc s’est enfoncé à des profondeurs pas possible, la glace se refermant sur lui a comblé le trou en se reconstituant et c’est un peu comme s’il n’y avait jamais rien eu, j’avoue que c’est assez flippant à voir.
- Tu crois que c’était le but du compte à rebours ? de faire sortir les bébés et d’effacer ensuite toutes les traces.
- Maintenant que tu le dis avec des mots, je suis sûr que c’est bien de cela qu’il s’agit. Je ne te raconte pas le bordel qu’il y a dehors en ce moment, des forces armées arrivent par camions et il parait même que chacun d’entre nous sera interrogé sur ses souvenirs de la nuit.
- Pourquoi donc ? que soupçonnent-ils donc ?
- Normalement je ne devrais pas être au courant, mais heureusement l’un des nouveaux arrivant a fait ses classes avec moi et m’a lâché quelques infos, du coup tient toi bien !! Le secrétariat royal aurait reçu ce matin des clichés anonymes nous montrant à la sortie de l’engin avec les marmots dans les bras, heureusement il parait que c’est pris de trop loin pour y voir réellement les détails.
- Il faut prévenir Marcel !!
- Tu n’y penses pas sérieusement j’espère, si tu veux le désigner comme coupable tu n’as qu’à faire ça. Dehors tout le monde est sur les dents, je ne pense pas qu’il soit judicieux d’entrer en contact pour l’instant avec quelqu’un de l’extérieur, de plus il doit déjà être au courant parce qu’il parait que ça a déjà fait le tour de la planète.
- Mais enfin, comment est-ce possible ? les hommes de Marcel nous ont bien assuré avoir confisquer toutes les preuves.
- Faut croire que non !
- On fait quoi du coup ?
- Rien… on ignore tout et comme pour le reste du groupe, on s’est réveillé sans en comprendre la raison avec la gueule de bois.
- Et pour Bruno ?
- Bruno ?
- Oui Bruno ! Ne va-t-il pas lâcher le morceau avec cette histoire de graffitis, il n’y a pas de raisons qu’il garde le silence devant la pression qu’il va subir.
- Ne te fait pas de soucis, il ne parlera pas ! j’ai été le voir et j’ai mis les choses au clair avec lui, il a bien compris que notre petit amusement de potache ne serait pas accueilli avec le sourire dans de telles circonstances.

***/***

"Début de matinée, au réveil à l’hôtel où a été emmené l’équipe d’investigation. "

Joseph quand il a repris conscience s’est tout d’abord interrogé sur l’endroit où il se trouve, avant de comprendre que quelqu’un avait fait en sorte de les réduire au silence.

Une rapide vérification du matériel poser en vrac sur la table et le constat est sans appel, puisque les diverses cartes SD conservant les fichiers ont toutes disparues.

Il reste un moment songeur jusqu’à ce que ses deux collègues se réveillent à leurs tours, en se posant comme il se doit les mêmes questions existentielles que lui quelques minutes plus tôt.

- Ont s’est fait baiser en beauté, remarque que nous aurions due nous y attendre dès que nous avons compris qu’ils étaient là pour leurs propres comptes, maintenant il n’y a plus comme preuves que ce que nos yeux ont vus et nos oreilles entendues, mais est-ce que cela sera suffisant.
- Nous avons aussi les enregistrements !
- Ah !! Parce que tu crois qu’ils nous les ont laissés ? Pffttt !! Réfléchi donc avant de parler, tu veux bien !
- Quand tu auras fini de nous prendre pour des imbéciles, je ne parlais pas des cartes à puces parce que je me doute bien qu’elles ne sont plus là, mais de la mémoire tampon qui conserve la dernière minute d’enregistrement.
- De quoi !

Marcel attrape la première caméra à sa porter pour vérifier si c’est bien le cas, se la faisant quasiment arracher des mains par son collaborateur.

- Qu’est-ce qui te prend, tu deviens fou ou quoi ?
- Il me prend que je viens de t’empêcher de faire une connerie, voilà ce qui me prend, si tu rallumes la caméra sans avoir réinsérer une carte à puce, la mémoire va se décharger dans le vide.

Joseph baisse la tête, reconnaissant que son impulsivité a failli leur faire perdre de précieuses données, il attend donc que son collègue s’occupe de tout pour ensuite envoyer les images directement sur l’ordinateur portable.

Une minute c’est court mais bien assez long quand il s’agit de ce qu’il visualise à l’écran, assez pour que l’on voit l’ouverture sur le flanc de l’hexagone et les deux hommes portant leurs précieux fardeaux.

Il écrit fébrilement son texte d’accompagnement et l’envoi à son patron pour faire la prochaine une, oubliant dans la fièvre qui le tient de décocher la petite case qui renvoi sur sa page du réseau social et il ne faut guère plus de quelques minutes pour que l’information se propage dans le monde entier, le temps qu’il s’en aperçoive et qu’il la supprime, c’est déjà trop tard pour revenir en arrière.

***/***

« Service royal des renseignements. »

La décision est prise sur le champ de protéger la zone de la future ruée médiatique, le haut fonctionnaire responsable du service a été à ce sujet des plus réactifs, aussi quand une heure plus tard il apprend la nouvelle comme quoi l’hexagone se serait enfoncé irrémédiablement dans le permafrost, il essuie son front avec un sourire néanmoins satisfait d’avoir pris la bonne décision dès le départ.

Il envoi donc un rapport à son ministre de tutelle avec les actions déjà prises, se disant qu’à partir de maintenant ce n’est plus réellement son affaire, la chose étant suffisamment importante pour être traiter au plus haut niveau.

***/***

« Manoir des De-Laitre, un peu plus tard dans la journée. »

Marcel est auprès de sa femme qui vient d’accoucher dans la nuit d’un magnifique garçon et qui vient de reprendre connaissance, après s’être évanouie sous la douleur de l’accouchement.

- Notre fils n’est-il pas magnifique mon chéri ?
- Il sera comme son père.
- Sans doute, oui. J’avoue qu’en me réveillant je m’attendais à ce qu’on m’annonce encore une fois que le bébé était mort-né, alors tu comprends bien la joie que j’éprouve à le serrer dans mes bras.
- Les médecins ne comprennent pas eux-mêmes, ils ont été les premiers surpris quand je les ai appelés ce matin pour leurs dires que tu avais accouché seule à la maison d’un magnifique bébé bien vivant.

Un bruit de pas le fait se retourner.

- Ah voici la nurse, laisse la s’en occuper et repose-toi, j’ai encore du travail qui m’attend et les faire-part à envoyer à tous nos amis.
- Chéri… attend !
- Oui, quoi donc ?
- As-tu déjà un prénom en tête pour notre fils ?
- Sa majesté s'en est chargé lui même, il l’a appelé Charles et il était aussi excité que moi quand je l’ai prévenu ! Ha ! Ha !
J’aime beaucoup ce prénom Charles et c’est un immense honneur de l’avoir reçu de sa majesté,


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 30-01-2023

Tiens : un beau bébé...unique? Mais alors les deux "prélevés" du bidule englouti? Petite remarque en passant : géologiquement, s'il s'agit d'une terre glacée avec une bonne épaisseur de ce "matériau" gelé, il y aura bien un moment où l'on devrait retrouver ce qu'on nomme le «sol dur» de roche. L'engin s'arrêtera donc sur cette couche. Sachant que sur notre planète, il peut y avoir des épaisseurs atteignant parfois le millier de mètres, je souhaite bien du plaisir aux éventuels chercheurs de l'engin...!


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 01-02-2023

CHAPITRE 148 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

Marcel embrasse tendrement son épouse avant de rejoindre son bureau, soucieux néanmoins des nouvelles qu’il a reçu depuis le matin.

Toutefois sa confiance est largement suffisante pour qu’il sache très bien qu’il ne risque pas d’être dénoncer par son ami Patrick qui est le seul à connaitre son identité, cette idée venant de lui de mettre le moins de monde au courant et qui avec l’actualité montre bien qu’il avait entièrement raison.

Un coup à la porte le sort soudainement de sa rêverie.

- Oui !

Un homme solidement charpenter entre en gardant la tête basse, pour venir s’agenouiller devant lui.

- Je suis désolé monsieur, je n’étais pas au courant que leur matériel avait une sorte de sauvegarde.
- J’avoue que moi non plus, alors j’aurais mauvaise presse de vous en blâmez, qu’en est-il de la suite de votre mission ?
- Tout se passe comme prévu monsieur, le bébé sera à l’endroit voulu d’ici ce soir et une infirmière accompagne mes hommes pour s’en occuper entre temps.
- Faites en sorte qu’elle garde le silence, je pense que d’ici peu il va y avoir de l’effervescence dans les quatre royaumes avec comme sujet l’existence potentiel de bébés extra-terrestre, je ne voudrais pas qu’elle fasse le lien et vienne à nous dénoncer.
- Aucun risque monsieur, ma sœur ne ferait jamais une chose pareille sachant que cela nuirait à son frère.
- Votre sœur ? ah… je comprends, alors très bien !! vous connaissez vos ordres pour la suite, chacun de vous devra disparaitre le temps que les choses se calmes. L’argent a été transféré comme prévu, ne vous faites pas prendre à le dépenser trop rapidement, ils sont capables de chercher jusque-là, le sais-tu ?
- Ne vous en faites pas monsieur, nous sommes des professionnels et travaillons pour vous depuis suffisamment longtemps pour que la confiance soit de mise.
- Bien… alors profitez bien de vos vacances.

L’homme se relève en marchant ensuite à reculons dans le but de sortir de la pièce, quand il se ravise soudainement.

- Juste une dernière question monsieur, si vous me le permettez ?
- Oui laquelle ?
- Pourquoi avoir choisi ce bébé plutôt que l’autre, j’ai bien vu que vous n’avez pas hésitez un seul instant dans votre décision, alors que pourtant les deux étaient étonnamment semblables.

Marcel sourit à entendre la question, du fait qu’après coup il se la soit posée également.

- Je pense que le choix n’a pas été de mon fait.
Ne craignez vous pas d’avoir à regretter un jour tout ce que nous avons fait ? après tout nous ne connaissons rien d’eux et qui sait en grandissant, ils pourraient même devenir dangereux pour nous tous sur cette planète.
- Ce sera à vous, plus tard quand les choses se seront arrangées, de faire en sorte d’avoir toujours un œil sur eux. Nous avons encore le temps de nous y préparer et l’éducation qu’ils recevront durant leur enfance sera déjà pour beaucoup dans ce qu’ils deviendront une fois adultes.

L’homme acquiesce en comprenant que sa réelle mission n’est pas encore commencée et qu’il vont devoir profiter des quelques années de répit qui les attendent ses hommes et lui, pour s’y préparer.

***/***

« Palais royal Nordien. »

La visio conférence d’avec les trois autres royaumes se termine sur une entente tacite à faire de sorte d’étouffer dans l’œuf cette affaire, qui sinon finirait très certainement par un énorme mouvement de panique international.

Les recherches se feront sous couverts par les différentes instances de services secrets, qui pourront pour cette affaire échanger entre elles leurs éventuelles découvertes.

L’idée de voir grandir sans contrôle des enfants extra-terrestres au sein des quatre royaumes, n’étant pas et de loin s’en faut une idée qu’ils sont prêts à accepter sans réagir, l’avenir même de l’existence sur cette terre pourrait s’en verrait irrémédiablement transformer, voir même aller jusqu’à l’anéantissement de l’espèce humaine telle qu’elle existe à l’heure actuelle.

Sa majesté retient son conseiller et son secrétaire, tandis qu’il laisse le reste de ses ministres quittés la salle de réunion.

Une fois la porte refermée sur eux trois restés seuls dans la salle, l’ambiance change du tout au tout et une certaine décontraction se fait ressentir, preuve d’une certaine intimité entre les trois hommes.

- Il ne nous reste plus qu’à attendre, mais j’avoue que j’ai quand même du mal à croire à cette version d’enfants extra-terrestres.
- Pourtant les clichés sont sans appels.
- Hum… cela pourrait très bien être un montage pour vendre du papier.
- L’existence de l’hexagone et maintenant sa disparition, ne peuvent pas être juste l’effet d’une tromperie.
- Jusque-là je le conçois, mais pour le reste je reste sceptique.
- Qui jouerait à un tel jeu et surtout dans quel but ?
- Les peuples restent crédules sur ces sujets sensibles, alors qu’ils ont pourtant reçus une éducation suffisante pour se servir de leurs cerveaux.
- Nous touchons là aux terreurs ancestrales ancrées dans notre inconscient, même le plus intelligent d’entre nous ne pourra s’empêcher de ressentir cette pique d’appréhension à se retrouver face à l’inconnu. Une chose semble pourtant certaine à mon sens, le but rechercher n’est pas celui de déstabiliser les quatre royaumes.
- Pourquoi sembles-tu aussi sur de toi à ce sujet ?
- Tu l’as bien vu par toi-même, vous avez fait faces tous les quatre en vous accordant quasi instantanément sur la décision à prendre, preuve en soit de la force de vos institutions et également que cela ne vient pas de la rouerie d’un des trois autres royaumes.

Le roi soupire en reprenant place devant l’écran, ce dernier montrant toujours les deux hommes emmitouflés portant leurs fardeaux.

- La seule preuve que nous avons que ce soient des enfants qu’ils portent dans leurs bras et la déclaration de l’équipe de journaliste qui s’accordent à dire avoir entendu des pleurs de bébés, à part cela ça pourrait être n’importe quoi d’autre récupéré à l’intérieur de cet engin.
- Exact, mais ils sont tout trois connus pour la justesse de leurs reportages, de plus je ne vois pas l’intérêt qu’ils auraient à inventer un truc pareil.
- Reste la question de qui sont ces hommes, plusieurs réponses me viennent au dépoter, la première étant qu’ils sont eux-mêmes de la même espèce et qu’ils ont programmés leur intervention commando depuis qu’ils ont appris la découverte de ce truc qui pourrait tout aussi bien être un vaisseau spatial, ou encore une navette de survie, voir même une sorte de hangars contenant je ne sais quoi venant de leur planète et qu’ils auraient perdus à l’atterrissage.
- Difficile à croire cependant, le million d’année passer dans la glace est un laps de temps bien trop long pour qu’ils aient pu attendre ce moment précis.
- Dans ce cas passons à ma deuxième idée, celle où des personnes en place sur le terrain ont tout manigancées.
- Il semblerait pourtant qu’ils étaient tous sous somnifères encore ce matin.
- Rien de plus simple à mettre en œuvre, mais dans ce cas cela nécessite de l’aide extérieur.
- Les satellites n’ont rien signalés, ce ne peut donc pas être un hélicoptère ou quoique ce soit d’autre venant du ciel, de plus il n’y a aucunes traces sur la glace montrant qu’un véhicule ait traversé récemment le camp.

Le secrétaire fait défiler le rapport qu’il a lu rapidement, se souvenant de quelque chose sur le sujet.

- Ah… je me disais bien aussi, il est écrit là qu’un hovercraft s’est posé près de l’engin et qu’un homme en est sorti.
- Voilà donc la personne extérieure que nous cherchions.
- Il devait y en avoir d’autres, sinon comment expliquer l’enlèvement des journalistes ?

Le roi frappe sur le bureau du plat de la main, faisant sursauter ces deux sujets.

- Bien !! Alors voici mes ordres !! Prenez notes et dés ce soir faites connaitre les différents décrets aux institutions qui devront investiguées dans la plus grande discrétion, pensez à envoyés copies aux trois royaumes pour qu’eux aussi nous suivent dans ces différentes recherches. Premièrement, faire un relevé des déclarations de naissances depuis ces deux dernières semaines et ordonnés une visite médicale obligatoire avec recherche d’ADN. Deuxièmement, recensés tous les déplacements d’hovercrafts sur les deux derniers jours et enfin troisièmement, faire des recherches sur les personnes présentes sur le site, civils comme militaires et faire le relever de leurs dernières communications téléphoniques ou internet, je sais qu’il y avait déjà des brouilleurs mais il y a toujours moyen de passer outre quand on a les connaissances requises.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 02-02-2023

Ah ahhh, va falloir jouer serré avec toutes les investigations qui se mettent en place. N'oublions pas la petite piqûre de prélèvement faite sur la personne endormie de Patrick : c'est pour mélanger l'ADN Patricien à celui du/des  fœtus alors "en gestation" et donner aux futurs poupons des caractéristiques  "terriennes". Au fait, qu'est devenu le poupon numéro 2 : qui l'a recueilli? Un certain Hérode, il y a 2028 ans, dans sa jalousie sanguinaire, envoya tuer tous les enfants de moins de 2 ans de la région de Bethléem. Espérons qu'on n'en arrive pas là!


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 03-02-2023

CHAPITRE 149 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »



« Plusieurs jours plus tard, au campement provisoire de recherche glaciaire. »

Patrick sort de son igloo comme il le fait chaque matin en faisant des étirements pour détendre son corps, son regard fait alors un tour d’horizon rapide tandis que ses traits marquent l’étonnement.

Bruno l’ayant vu sortir, il vient à sa rencontre avec le sourire.

- Tu dois te demander quoi, pas vrai ?
- En effet, pourquoi tout ce raffut ?
- L’enquête est, soit terminée, soit elle passe à un nouveau stade, toujours est-il que depuis le milieu de la nuit ils remballent tous leurs affaires.
- Qu’en sera-t-il pour nous du coup ?
- Apparemment notre tâche est terminée, l’engin aurait descendu trop profondément pour qu’il soit question d’envisager de le sortir de la glace. De plus nous avons terminé d’analyser la dangerosité des derniers prélèvements et le reste ne pourra se traiter qu’en laboratoire, donc on ne devrait plus tarder à recevoir l’ordre de rentrer.
- Il était temps, j’ai eu peur à un moment qu’ils nous emprisonnent tous.
- Evitons de parler de ça tu veux bien, ce serait mauvais pour nous que quelqu’un nous entende à ce stade.
- Ok, je comprends, tu as prévu quoi du coup ?
- Déjà en premier lieu, rentrer à la maison et prendre quelques vacances bien méritées, ensuite reprendre mes recherches, je présume que c’est pareil pour toi, non ?
- Hum oui ! Je serais heureux d’avoir mon fils un peu pour moi. Ensuite je reprendrais également mes recherches, mais avant cela j’essayerais de visiter quelques amis que j’ai trop longtemps perdus de vue.

En disant cela, Patrick fait un clin d’œil entendu à son ami, qui lui renvoi une grimace montrant bien sa désapprobation sans qu’il n’ait besoin de paroles pour le lui faire comprendre.

***/***

« Manoir des De-Laitre, quelques semaines plus tard. »

Sarah termine de se pomponner pour la soirée qu’a organisé son mari pour revoir ses camarades d’université, la dernière du genre commençant réellement à dater.

Elle n’est donc pas étonnée plus que ça de revoir tous ses garçons, qui pour la plupart sont devenus également pour elle de véritables amis, heureuse de pouvoir montrer au grand jour son petit Charles bientôt âgé de deux mois.

Ancienne star du cinéma ayant pris sa retraite pour suivre son époux, elle en a gardé sa silhouette élancée et son sourire ensorceleur, fierté de Marcel qui l’aime comme aux premiers jours.

C’est donc toute resplendissante et pimpante, qu’elle apparait devant leurs invités depuis le haut des marches de marbres menant à l’étage depuis la grande salle de réception.

Son regard fait un tour rapide, reconnaissant quelques épouses d’amis de son mari, mais cherchant une personne en particulier qui quand elle la trouve lui amène un sourire épanoui.

Sa seule véritable amie de toujours, connue sur les bancs de l’école, puis ceux de l’université, jusqu’à leur mariage à toutes les deux avec deux jeunes hommes également inséparables, qui leur ont ainsi permis de pouvoir rester en contact après toutes ces années.

Sarah lève la main en l’appelant par son prénom pour qu’elle s’aperçoive à son tour de sa présence.

- Carole !! par ici ma chérie !!

Le sourire resplendissant qu’elle reçoit en retour montre bien le degré d’intimité des deux femmes, encore plus quand elles se rejoignent pour s’étreindre avec une joie impossible à feindre.

Les deux amies papotent ensuite un long moment, avant d’en venir au sujet chère à leur cœur de leur rejeton respectif.

- Merci d’avoir prévu une nounou pour mon petit Marc, j’ai longuement hésité à l’emmener avec moi, mais je n’avais pas le cœur à le laisser à la maison avec ma mère.
- Tu as eu raison de l’amener avec toi, la nounou de Charles s’occupera bien de lui, veux tu que nous allions voir comment il se porte, j’avoue que je suis curieuse de le connaitre et comme ça je pourrais te présenter mon fils.
- Avec joie, j’ai été très heureuse d’apprendre sa venue au monde à quelques semaines du mien, j’espère qu’ils seront aussi soudés en amitié que nous et nos époux le somment.

La conversation intarissable continue jusqu’à l’approche de la nurserie, elles y entrent alors en silence pour ne pas réveiller les deux bébés qui y dorment.

Ils sont couchés l’un contre l’autre dans le même lit, dormant avec leurs visages souriant tourner l’un vers l’autre, ce qui fait sourire les deux mamans en s’en faisant la remarque.

- Je pense que cela devrait aller pour eux, apparemment ils se sentent assez en confiance pour dormir sereinement aussi près l’un de l’autre.
- Ton fils est magnifique, je ne pense pas avoir déjà vu un nourrisson avec un visage aussi parfait, il va te falloir le surveiller de près celui-là ! Hi ! Hi !

Sarah accentue son sourire comme pour toute mère recevant ce genre d’éloge sur sa progéniture, plusieurs personnes lui ont déjà fait cette remarque et du coup elle ne s’en retrouve pas surprise de l’entendre de la bouche de son amie, lui faisant les mêmes éloges sur son fils sans avoir à forcer le trait, car elle doit bien reconnaitre que le petit Marc a vraiment une bouille mignonne à regarder.

- Alors nous devrons les surveillés tous les deux, j’ai hâte de les voir jouer ensemble.

***/***

« Pendant ce temps-là, salle de réception du manoir. »

Marcel vérifie que toutes les personnes présentes soient bien connues de lui, ayant eu mainte occasion depuis son retour de remarquer quelques personnes cherchant à s’introduire dans ses bonnes grâces.

Il n’est pas dupe d’en connaitre la raison et en accepte le fait sans sembler le remarquer, heureusement ce n’est pas le cas actuellement car il aurait été difficile pour n’importe lequel de ses opportuns de se faire passer pour un proche.

Du coup il s’avance vers Patrick pour le serrer dans ses bras, heureux de pouvoir le faire dans de meilleures conditions que la dernière fois qu’ils se sont vus.

Ils discutent de tout et de rien, aussi bien revisitant leurs souvenirs de jeunesses que des sujets plus d’actualité, Marcel entrainant mine de rien son ami vers une salle plus intime en refermant la porte derrière eux.

Un tour de verrou et il entraine Patrick vers un cané sur lequel ils s’assoient tous les deux.

- Cette salle est insonorisée, ont peut donc discuter sans risque de notre affaire.
- N’est-ce pas trop tôt ? j’ai l’impression d’être suivit depuis que j’ai quitté la banquise.
- Rassure-toi ce n’est pas qu’une impression, tu croyais peut-être qu’ils allaient lâcher le morceau aussi vite ? les preuves qu’ils ont réussies à avoir vont les laisser éveillés encore durant de nombreuses années.
- J’ai entendu parler de l’examen médicale des nourrissons nés de cette année, le mien l’a déjà passé et je me demandais pour le tien.
- Pas de soucis, rappelle-toi que je suis de lignée royale, ils m’ont donc laissé le choix du médecin pour se faire.

Marcel voit bien la curiosité d’en savoir plus qui marque le visage de son ami, aussi il a pitié de lui et décide de ne pas s’amuser plus longtemps à ses dépens.

- Nous avons fait tous les examens possibles et nous en sommes encore à chercher à comprendre.
- Comment ça, explique-toi !
- Physiquement tout semble normal, mais c’est à l’intérieur que les choses deviennent intéressantes, l’analyse ADN révèle une chaine environ trente pour cent supérieur à celle d’un humain lambda et bien sur il faudra des années pour tenter d’en déchiffrer le code pour en connaitre les répercussions, si elles sont néfastes pour nous autres humains ou au contraire bénéfiques.
- Tu penses à quoi en particulier ? des super pouvoirs de guérisons, pour la pratique du sport, intellectuels ou autre chose ?

Marcel reconnait bien là le scientifique dans ses questions, aussi ouvre-t-il un tiroir pour en sortir quelques feuillets qu’il tend à son ami, ce dernier y jette un œil avant de revenir vers lui les yeux ronds d’étonnement.

- Mais enfin… cela n’est pas possible, que signifie…


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 03-02-2023

Tiens donc : encore un bébé issu de glandes florianes ou...lui-même "retombé en enfance" par un sortilège qu'il pourrait être seul à maîtriser? Shy Et alors, le second marmot ne serait autre que Sa Majesté l'Empereur intergalactique? Huh S'il en était ainsi, quelle inhabituelle technique pour retrouver une vie terrestre! Et si les deux loupiots allongés côte à côte se font des risettes même endormis, ça promet pour la suite! Heart Vivement qu'ils atteignent 10-12 ans. Allez, Laurent, chiche? Tu commences le prochain épisode par l'introduction " Onze années plus tard..."


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 07-02-2023

CHAPITRE 150 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

Marcel hausse les épaules, montrant ainsi qu’il n’a pas la réponse lui non plus à ce que les radios et l’IRM révèlent comme anomalies.

- Pour l’instant il n’y a pas de réponses, la seule chose évidente est qu’il n’est humain que d’apparence, maintenant reste à savoir si…

Il montre du doigt les points sensibles apparaissant sur les différents clichés.

- … cela aura un impact positif ou négatif sur son développement parmi nous.
- Le moindre accident de la vie révèlera sa présence sur terre, tu en es conscient je suppose ?
- Que puis-je y faire maintenant que le mal est fait, de plus je ne conçois même pas d’avoir à me séparer de mon fils.
- Ton fils ? tu ne le vois plus que comme ton fils ? ne serais-tu pas par hasard victime d’une sorte… d’imprégnation, qui t’ôte ton pouvoir de jugement ?
- Appelle cela comme tu veux, mais le fait est que je ressens un réel attachement paternel pour mon petit Charles.

Patrick préfère ne pas insister sur ce sujet, il voit bien que son ami a perdu toute notion de lucidité et de danger, quand il s’agit de celui qu’il appelle son fils.

- Pour l’autre nourrisson, qu’en est-il ?
- Il est lui aussi en sécurité très loin d’ici dans un autre royaume, il restera sous bonne garde et je ferais en sorte que jamais ils ne se rencontrent, du moins pas tant que je pourrais faire pression sur eux. Il a été placer dans un orphelinat d’où il ne sortira qu’une fois majeur.
- Quelqu’un pourrait l’adopter ?
- Je me suis arrangé pour que cela n’arrive pas, mais je te vois faisant la grimace, ne t’inquiète pas pour lui, il aura la meilleure éducation possible et sera sous surveillance constante dès qu’il aura l’âge de comprendre les choses.
- Et s’il doit lui aussi passer une visite médicale, j’ai cru comprendre que les quatre royaumes l’avaient imposée d’un commun accord.
- Ce qui prouve bien qu’ils en connaissent plus que ce qu’il en ressort aux informations. J’attends le bon moment pour rendre visite à mon cousin, le prétest est tout de suite trouvé puisqu’il a connu lui aussi un heureux évènement avec la naissance du grand prince.
- Prendras-tu ton « fils » avec toi ?
- Bien entendu, le contraire pourrait amener à suspicion, de plus je suis curieux de connaitre sa réaction une fois face à Charles.

Patrick fronce les sourcils, ne comprenant pas le sens cacher de sa dernière phrase.

- Comment cela, explique-toi !

Marcel prend son meilleur ami par la manche et l’entraine à son tour à l’étage jusqu’à la nurserie où ils retrouvent tous deux leur compagne respective toujours à discuter sans interruptions, leurs regards fixés sur les nouveaux nés.

Patrick s’en fait la remarque et s’en inquiète jusqu’au moment ou lui aussi fait face au petit Charles, un sourire éclaire alors son visage devant la beauté presque irréelle de l’enfant.

Il en oublie du coup tout ce qui l’avait amené à la prudence, comprenant le clin d’œil entendu de son ami en guise de réponse avant de l’emmener à l’étage.

***/***

« Palais royal Nordien. »

Toute la famille royale est réunie pour le biberon du soir, s’extasiant devant le petit dernier qui englouti sa nourriture avec un plaisir évident.

Le roi François est aux côtés de son épouse la reine Clothilde qui tient l’enfant dans ses bras, entourés par la princesse Anne l’ainée de la fratrie âgée de dix ans et du prince héritier Henri âgé lui de bientôt six ans.

Tous sont comme il se doit en admiration devant celui qui aura l’appellation de grand prince, puisque fils cadet du couple royal et non d’une concubine, qui sinon ne lui aurait value que l’appellation déjà prestigieuse au demeurant de prince du royaume.

- Notre fils a de l’appétit, nul doute là-dessus.
- Il tient de toi ! Hi ! Hi !

Le roi voit bien la direction que prend les regards de son épouse et de ses enfants vers sa bedaine rebondit, pourtant il n’en a cure et au contraire y trouve une fois de plus excuse à plaisanterie.

- Ce n’est qu’une protection du pack contre les intempéries, on voit que vous n’y connaissaient rien tous tant que vous êtes.

Son épouse préfère ne pas lui répondre, surtout quand il part si tôt vers cet humour qui lui est propre, mais qui parfois laisse ses sujets dans l’incompréhension, voir l’embarras, aussi enchaine-t-elle sur un autre thème qui devrait continuer à le faire sourire, mais cette fois plus calmement.

- Sarah m’a téléphoné ce matin, m’annonçant leur visite avec leur petit Charles. Il parait que Marcel ne tient plus de vouloir passer quelques jours en notre compagnie, j’avoue que j’étais toute joyeuse de cette nouvelle et je me doute bien que pour toi c’est pareil.
- Je pensais justement à eux dernièrement.
- J’avoue que je suis parfois jalouse de cette amitié exceptionnelle qui vous a toujours liée ensemble tous les deux.
- Marcel est non seulement un parent proche, mais également mon meilleur ami, le fait de ne plus nous voir aussi souvent me désole, mais je comprends bien que lui comme moi avons des obligations.
- Savais-tu qu’il venait d’être récemment classé comme première fortune des quatre royaumes ?
- Comment aurais-je pu l’ignorer, il est aussi le plus grand pourvoyeur de taxes des royaumes, grâce à lui nos sujets ne sont pas écrasés sous l’impôt.
- S’en rendent-ils compte seulement, à toujours dénigrer les riches sans faire de discernements sur ceux honnêtes comme l’est ton cousin, qui redistribue une grande partie de ses bénéfices chaque année pour le bien de tous.
- Ceux qui s’intéressent un tant soit peu aux œuvres caritatives connaissent bien son nom, il est également l’un des personnages les plus connu et reconnu en sympathie parmi les quatre royaumes.
- Sarah a eu de la chance cette fois d’avoir pu donner naissance à un enfant viable, ce petit Charles est né avec une cuillère en or massif dans la bouche.
- Je souhaite juste qu’il soit aussi vertueux que son illustre père, mais j’y pense ! Il est du même âge que notre petit Louis, j’espère qu’ils s’apprécieront autant que leurs parents.
- Pour cela il faudra s’arranger pour créer du lien entre eux deux, tu devrais en parler avec Marcel à l’occasion. Je ne parle pas de les forcés à devenir amis, mais tout simplement de leur en laisser l’opportunité si c’est ce qu’ils souhaitent. De plus ce serait bien pour notre Louis qui pourrait trouver avec eux l’occasion de faire fortune alors que la politique et les affaires du royaume lui seront interdis à jamais, du seul fait de sa naissance comme cadet.
- Tu vois déjà loin ma chérie, laisse-lui le temps de grandir.
- Promets-moi d’en jeter deux mots à Marcel à l’occasion, c’est tout ce que je te demande.
- Le connaissant, il n’y aura pas besoin d’une intervention de ma part pour qu’il y pense. J’en ferais autant pour son fils s’il n’avait pas déjà son avenir tout tracer.

Le silence se fait tandis que le nourrisson termine son biberon et c’est un rot puissant qui semble tous les réveiller en éclatant de rire.

Le roi profite de ce moment de joie pour retourner à ses affaires, s’étant déjà bien trop attarder à son goût et s’empresse de rejoindre son bureau où il sait que l’attend l’un de ses inspecteurs spéciaux.

Ces derniers, peu nombreux mais tout puissants, agissant anonymement aussi bien sur les ordres directs du roi, que sur les enquêtes principalement liées à la corruption des hauts fonctionnaires du royaume.

Celui qui l’attend patiemment depuis plus d’une heure est celui qui a l'entière confiance royale pour les enquêtes les plus sujettes à scandales, aussi n’est-il pas surprenant qu’il se soit vu confier celle sur les « bébés extra-terrestres »

Le roi entre est va directement s’assoir, en lui faisant signe de le rejoindre sans plus de cérémoniale.

- Alors ?
- C’est bien comme vous le pensiez votre majesté.

Le visage du roi reste indéchiffrable, malgré la terrible implication qui vient avec cette nouvelle.

- Vous avez retrouvé le deuxième ?
- Pas encore votre majesté, la piste s’arrête hors de nos frontières et je n’ai pas voulu prendre le risque que quelqu’un comprenne le but de ma mission à poser trop de questions, toutefois deux hommes à moi continuent les recherches, mais il faudra sans doute être patient avant d’espéré un retour favorable.
- Monopolise tes efforts et mènes tes recherches jusqu’au médecin qui s’est occupé du bébé confirmé, il doit bien rester des traces des diverses analyses.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 07-02-2023

Serait-ce un "remake" de la terrible «affaire des poisons» qui...empoisonna la fin du règne d'un autre Louis dans les années 1700? Angry Il paraît, d'après Sacha Guitry dans son célèbre film "Si Versailles m'était conté" que le roi jeta au feu, dans la cheminée de son bureau, le rapport sur cette sombre affaire que venait lui apporter monsieur de la Reynie, le Lieutenant général de la Police royale.
Sa majesté actuelle en ferait-elle autant au reçu des feuillets explosifs de son plus doué des agents secrets? Huh


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 08-02-2023

CHAPITRE 151 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

L’inspecteur fixe dans les yeux celui qui est devenu son roi, alors qu’il n’était que prince héritier quand ils se sont connus sur les bancs de la fac et avec qui un lien bien plus fort que celui d’un sujet envers son maitre existe depuis les premiers jours.

Le roi s’en aperçoit et cherche à en comprendre le sens.

- Je sais bien à quoi tu penses.
- Si tu le sais alors c’est bien, j’attends que tu m’en dises plus.

Le tutoiement fait sourire le roi qui a bien compris que son visiteur en a oublié le protocole, face à celui qui sera toujours avant toute chose son ami et c’est d’ailleurs cette raison qui lui a valu ce poste d’importance.

- Je lui laisse une chance de m’expliquer pourquoi il a agi de la sorte.
- Tu attends de lui qu’il vienne t’en parler sans que tu ne lui demande rien ?
- C’est bien mon intention, pourquoi ? tu penses que sa confiance en moi à ces limites ?
- Il sait que tu lui pardonneras qu’importe se qu’il fait dans ton dos, mais… sur ce coup là, il n’est pas seul et il tient tout autant à son complice qu’à nous deux.
- Attendons de voir comment le vent tournera, pour l’instant étoffe ton dossier autant que tu le pourras sur le jeune Charles et vois où en sont tes hommes pour trouver l’identité du deuxième bébé, je me charge de faire en sorte qu’une surveillance sans failles soit mise en place sur lui une fois chose faite.

André acquiesce d’un simple signe de tête, ils discutent ensuite d’autres points moins importants mais qui confortent le roi dans certaines décisions à prendre vis-à-vis de certains nobles qui semblent oubliés ce que ce seul nom a comme signification.

Une heure plus tard, le roi se retrouve seul en pleine réflexion quand son téléphone privé résonne dans le bureau.

Du fait que vraiment très peu de personnes en connaissent le numéro, il ne lui est donc pas difficile de deviner qui cherche à le contacter.

Quand il raccroche, c’est avec le visage montrant combien cette conversation l’a intriguée, n’ayant de sens sans doute que devant l’appréhension de son cousin à devoir se révéler devant lui, alors que sans doute le remord de lui cacher la vérité doit le tenailler au point de passer des nuits blanches.

Marcel a toujours été comme cela, n’aimant pas les secrets d’avec ceux qu’il aime et du plus jeune qu’il a été, jamais il n’a fait quelque chose dans leur dos.

Cette conversation décousue qu’il vient d’avoir avec lui, démontre donc plus que tout autre raison qu’il cherche le moyen de vider son sac tout en craignant non pas pour lui, mais assurément pour ce bébé qu’il appelle déjà avec autant de tendresse « son fils ».

François soupire en s’accoudant sur le plateau de son bureau pour réfléchir, prit entre deux feux, son lien familial et amical, mais également sa charge royale, cherchant comment se sortir de là sans mettre en danger ni l’une, ni l’autre.

***/***

« Quelques jours plus tard, palais royal Nordien. »

- Répondez leurs que je les rejoints dans mes appartements, prévenez la reine de leur arrivée !

Le roi raccroche et termine sa tâche comme si de rien n’était, pourtant c’est loin d’être le cas et son esprit tourne à cent à l’heure à se demander si oui ou non la confiance de Patrick envers sa personne sera suffisamment forte pour qu’il lui révèle de lui même la vérité.

Il prend ensuite le temps de relire le rapport d'André reçu le matin même et lui signifiant qu’ils avaient retrouvés la trace du deuxième nourrisson, mais qu’ils étaient trois du même âge à être arriver le même jour et que ne voulant pas ébruiter plus que nécessaire le fait qu’il s’y intéresse de peur d’alerter les autorités d’un autre royaume, il a convenu en payant rubis sur ongle la directrice de l’orphelina qu’aucun des trois bambins ne trouveraient une famille tant qu’il n’en donnerait pas l’autorisation.

Un deuxième rapport d'André reçu quelques heures plus tard rassure le roi qui commençait a voir tous les points faibles de se plan trop simple et surtout si peu sécurisant pour l’identité de celui des trois bambins concernés.

Ce rapport contient un décret royal Ouestien donnant l’autorisation de transféré trois orphelins Nordien dans leur royaume d’origine depuis l’orphelina « Lingwan » vers l’orphelina « bonne aventure » situé à quelques kilomètres de la frontière.

- Bien jouer mon vieux !! Tu me surprendras toujours autant.

Fort de cette nouvelle qui le libère de la crainte étant la sienne jusque-là, qu’un autre royaume puisse en apprendre autant que lui sur l’anatomie extra-terrestre, le roi se lève pour rejoindre ses appartements où doivent déjà se trouver ses visiteurs.

***/***

« Appartements royaux, à l’heure de la sortie de table du déjeuner. »

L’ambiance décontractée et amicale ne trompe pas sur les sentiments sincères qui unissent les convives, riant pour pas grand-chose, juste du plaisir d’être ensemble.

La nurse reprend les enfants alors que les femmes s’enferment pour papotées dans le petit salon de la reine, le roi et Patrick terminant leur digestif en gardant un sourire bon enfant sans même s’en rendre compte.

François observe en coin de l’œil son cousin qui a maintenant les yeux clos et les deux poings serrer, se donnant le courage d’avouer ce pour quoi en réalité il est venu.

Quand ses yeux s’ouvrent à nouveau, ce sont pour plonger dans ceux de son cousin qui le scanne alors à lui en donner le frisson dans le dos, comprenant juste à l’instant qu’il est déjà au courant de tout.

- Je ne connais que trop bien ce regard, que veux tu que je te dise de plus. De toute façon j’étais venu pour t’en parler, maintenant tu n’es pas obligé de me croire.
- Tu connais mon regard, mais je connais aussi le tien et je n’ai jamais douté de toi un seul instant, maintenant si tu me racontais comment tu en es venu à prendre cette décision.
- Je…

Patrick maintenant soulager d’un grand poids se libère du sentiment de culpabilité qui était jusque là le sien, il reprend toute l’histoire en essayant de ne rien oublier jusqu’au moment ou il décide de venir tout lui dire.

- … voilà, maintenant tu en sais autant que moi.
- Eh bien dis donc !! On n’est pas loin du roman de science-fiction !! Une question qui me turlupine !! N’as-tu jamais eu peur que cela nuise à notre survie sur cette terre ?
- Pas un seul instant, pourtant je ne saurais t’en expliquer la raison, sans doute parce que rien de dangereux ne s’est jamais passé depuis la découverte de l’engin et que s’il avait fallu le craindre cela se serait déjà produit depuis longtemps, de plus cette histoire de bébés et loin de ce qu’on pourrait imaginer comme guerre des mondes tu ne crois pas ?
- Reste la question de connaitre la raison de leurs présences, un accident ou quelque chose de programmer depuis l’origine ? le premier ne me parait pas dangereux en soit, tandis que le second dépend du but de ceux qui ont jadis tout mis en place.
- Honnêtement je penche pour l’accident, que peuvent faire deux bébés contre les quatre royaumes, je te le demande un peu ! De plus l’éducation qu’ils recevront fera d’eux se qu’ils seront au final, ce n’est pas comme s’ils étaient formatés dès le départ pour nous nuire.
- Tu ne peux rien connaitre de ce qu’ils seront ou même de ce qu’ils sont déjà, j’accepte de les laisser vivre pour l’instant, mais au moindre indice qu’ils pourraient devenir une nuisance à notre humanité, je les ferais disparaitre pour toujours. Pour tout te dire je suis curieux à leurs sujets et ce serait faire montre d’une énorme stupidité de ne voir en leur présence qu’un danger potentiel, comme s’il ne pouvait y avoir de rencontres amicales entre les êtres vivants de l’univers. Leur vaisseau ou quoique cela soit d’autre, peut lui par contre devenir un danger potentiel, pas en nous attaquant, quoi que… mais avec ce qu’il transporte, je pense à l’énergie des moteurs qui pourrait polluer notre planète encore plus qu’elle ne l’est déjà.
- Cela a tenu un million d’année et d’apparence je t’assure que tout paraissait en très bon état, Bruno me disait que l’intérieur brillait comme un sous neuf. Dommage qu’il ait coulé, il aurait été intéressant d’étudier cette technologie de plus près.
N’oublies pas les efforts vains pour l’ouvrir, il n’y aurait pas eu les bébés à naitre, je pense qu’on n’aurait pas été près d’y arriver, alors de là à l’étudier de l’intérieur et de comprendre le moindre truc, tu me fais bien rire.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 08-02-2023

«Votre sire est bien bonne», disait Fernandel dans le plaisant film de fiction "François Ier" (Tiens, encore un roi...François!). Espérons que ce jeune souverain sera aussi bon avec le loupiot sorti de l'engin par "Patrick". Au fait, n'y a-t-il pas une légère confusion des prénoms? Le cousin du roi se prénomme "MARCEL" si j'ai bien compris et nous nous retrouvons avec le chercheur carottier polaire PATRICK : qui est donc le vrai cousin? Huh


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 10-02-2023

CHAPITRE 152 : « dix-sept ans plus tard. »

« Fin des grandes vacances d’été. »

- Mon chéri !
- Oui m’man ?
- Tu es sûr de ne rien oublier ?

Charles apparait dans le grand salon du manoir où se trouve précisément sa mère, c’est maintenant du haut de ses presque dix-huit ans, un grand gars d’un mètre quatre-vingt-cinq pour soixante-dix-huit kilos de muscles, d’une beauté certaine qui marque les regards à son passage et d’une intelligence dépassant de loin ce qu’a connu la planète de mémoire d’homme.

Il sourit devant le visage anxieux de sa mère, maintenant qu’approche à grands pas l’heure du voyage pour rejoindre l’université royale des sciences et technologies du futur, située en plein cœur de la capitale.

Un campus réserver à l’élite des diplômés de fin d’études secondaires, ayant reçus les meilleures notations durant toute leurs scolarités.

- J’ai encore du temps tu sais m’man, ce n’est pas comme si je partais dans l’heure qui suit et de toute façon j’attends Marc qui n’arrivera chez nous que demain.
- Une chance que vous ayez été reçus tous les deux, j’avoue que cela me rassure quelque peu.
- M’man ! Arrête de nous prendre toujours pour des enfants.

Sarah ne peut retenir un soupir en reconnaissant elle-même qu’elle les materne trop et qu’ils sont largement auto-suffisants, aussi bien en débrouillardise qu’en maturité d’esprit, ce qui elle doit bien l’admettre l’a toujours grandement surprise.

Inséparables dès qu’ils ont un moment de libre, les deux copains ou plutôt devrait-elle dire les trois, puisque le grand prince Louis du même âge qu’eux fait partie du lot lui aussi.

En pensant au grand prince, une question lui vient alors tout naturellement.

- Louis sera en colocation avec vous deux ? je ne me rappelle pas avoir reçu de réponse positive du palais à ce sujet.
- Ce n’est pas encore gagné m’man, mais tu connais le loulou, il ne lâchera rien tant qu’il n’aura pas obtenu gain de cause et comme au palais personne ne voudrait lui faire de peine, j’imagine que ce sera oui.
- C’est bien d’avoir acheté cet appartement faisant quasiment face au campus, avec suffisamment de chambre qui plus est pour que vous ayez chacun la vôtre.
- En fait m’man on prévois de prendre d’autres gars avec nous et de nous mettre deux par chambres, c’est une idée de Marc qui pense qu’ainsi on aura l’occasion de sortir de notre éternelle bulle à trois.

Sarah réfléchi quelques secondes, avant de hocher la tête en guise d’accord.

- Cela n’est pas une mauvaise idée, vous élargirez votre horizon avec des personnes ayant connus une autre éducation, cela ne vous fera pas de mal, surtout pour Louis qui ne quitte quasiment jamais le palais, cela lui mettra sans doute les pieds sur terre d’avoir de nouveaux amis différents de ceux qui se nomment comme tels, mais qui ne pensent qu’à leurs propres avenirs.
- M’man… on n’est pas comme ça avec Marc !
- Je ne parlais pas de vous deux, mais de ceux qui hantent le palais à la recherche d’opportunités, pour ne dire que ça.
- De toute façon Louis n’aura aucune responsabilité au niveau du royaume, je ne vois pas ce qu’ils pourraient en tirer ?
Il ne faut jamais dire jamais, la vie est ainsi faite que parfois le destin nous surprend et que les choses que nous pensions impossible ne le deviennent au final. Pour revenir à vos autres colocataires, vérifiés bien avant d’accepter leurs candidatures qu’ils ne soient pas trop différents de vous, je ne parle pas de naissances ou de fortunes, mais plutôt de caractères.

Charles sourit en comprenant le sens des recommandations de sa mère qui ne s’adressent pas qu’au grand prince mais également à lui et la fortune colossale dont il est le seul héritier.

- Nous avons déjà nos critères de sélections m’man, ne t’inquiète pas pour nous.
- Quelqu’un déjà en vue ?
- Pour l’instant l’annonce n’est apparue uniquement que sur le réseau social de notre campus, mais nous prévoyons d’élargir notre champ de recherche aux universités proches de la nôtre.
- Je pense qu’il faut plutôt privilégier d’éventuels candidatures en dehors de l’institut royale, sinon vous allez retrouver les mêmes garçons que ceux que vous avez toujours voulus éviter. Si mes souvenirs sont bons et si bien entendu il n’y a rien eu de changer depuis, les deux universités jouxtant la vôtre sont d’un très bon niveau et acceptent même les élèves boursiers, les garçons viennent en général de familles de classes moyennes.
- Pourquoi donc n’acceptent-ils pas les fils d’ouvriers ou d’artisans ?
- Principalement à cause des frais de scolarités, mais comme je te l’ai dit il y a aussi beaucoup de boursiers reconnus pour leurs mérites. Honnêtement si votre souhait est la diversité, je pense que vous trouverez là les amis qui devraient vous faire voir le monde autrement.
- C’est ce que nous a dit Marc et d’ailleurs l’idée d’étendre notre recherche vient essentiellement de lui.
- Peut-être parce qu’il n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche.
- M’man !! Pour quoi tu veux nous faire passer Louis et moi, comme si nous profitions de votre argent pour subvenir à nos besoins. Je te signal au passage que notre petite entreprise se porte à merveille et que dès le départ quasiment, les bénéfices perçus nous ont permis d’être autonomes.

Sarah revoie les discussions entre les deux garçons et leurs pères quelques années plus tôt, quand Louis et Charles, ont créés leur premier jeu pour IPhone, et qu’à peine une semaine plus tard, il avait déjà été téléchargé plusieurs dizaines de milliers de fois, Marc se chargeant de la commercialisation sur internet tandis que son fils s’est occupé entièrement de l’encodage et Louis des graphismes ainsi que les scénarios simples, mais ludiques qui ont immédiatement trouvé leur public chez les pré-ados et ados des quatre royaumes.

Depuis qu'ils l'ont montés, la petite startup engrange chaque trimestre des bénéfices conséquent ayant permis dans un premier temps de montrer qu’ils étaient capables de subvenir à leurs dépenses et cela sans profités de l’argent gratuit des parents.

Le premier achat important a donc été cet appartement près de l’institut royale où ils vont être en étude les quatre prochaines années, voire plus si suivant l’ambition de chacun d’eux.

- Tu rêves m’man ? tu sembles complètement dans la lune à fixer le mur comme ça !
- Oups ! Non en fait je repensais à votre façon d’avoir prouvé à vos parents que vous étiez plus spéciaux encore que nous ne le pensions, Clothilde m’a même soufflé aux oreilles que sa majesté elle-même était des plus fier de son petit dernier et qu’il l’avait agréablement surpris quand il a fait la demande au ministre du trésors royale de ne plus lui verser la pension à laquelle il a pourtant droit.
- Louis est un gentil garçon que j’aime beaucoup, j’espère juste que l’expérience de vivre en dehors du palais ne lui créera pas d’ennuis.

***/***

« Orphelinat bon aventure, à la frontière Nordiènne/Ouestienne. »

La directrice se tient les cheveux à deux mains, prête à péter les plombs une fois de plus alors qu’autour d’elle c’est tout simplement la frénésie habituelle, comme à chaque fois que les trois ainés offrent à tous les enfants de bon aventure un concert enflammé.

Ce qui pour la jeunesse des quatre royaumes est ce qui se fait de mieux en musique, n’est pour elle rien de moins que du bruit au plus large sens du terme.

Pourtant elle est consciente que dans quelques minutes sa pensée sera toute autre et qu'une fois que la voix de « Kai » se fera entendre, elle tremblera de toute son âme au parfait diapason des sons d’une incomparable harmonie qui s’échapperont de ses lèvres.

Déjà elle s’apaise d’elle-même alors qu’une pensée vient de la traversée telle la lame aiguiser d’un poignard, cette pensée que bientôt ceux qui pour elle représentent ses propres enfants, enfants qu’elle n’a jamais eue, vont la quitter pour poursuivre leurs études loin de l’orphelina où ils ont passé la totalité de leurs bientôt dix-huit-ans.

Elle sait également la tristesse qui prendra tous les enfants de voir partir ceux qui toujours ont su les faire rires et oublier la triste vérité de leurs situations.

FIN DU LIVRE QUATRE TOME CINQ

A SUIVRE LE LIVRE QUATRE TOME SIX "FIN DE LA SAGA"