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Bérenger reste en coloc - Version imprimable

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Bérenger reste en coloc - Louklouk - 05-03-2024

Bérenger reste en coloc
Bérenger avait la clé de l'appartement, évidemment, puisqu'il était le petit ami de Marie-Louise, qui le partageait avec son frère Florian, un an de moins qu'elle et lui : il avait vingt ans. Et tout ce monde étudiait à l'université de la ville.
Il vivait donc avec le frère et la sœur, et tout allait gentiment, et parfois joyeusement, les soirs de bringue...
L'appartement était aux parents de Marie-Louise et Florian, qui vivaient loin de là, et les choses s'y passaient bien, Bérenger étant en colocation. Et ce vendredi soir, Bérenger rentrait plus tôt, pour cause d'annulation du dernier cours.

Il entendit Florian parler au téléphone et, sans mauvaise intention, il l'écouta, la porte du garçon étant grand ouverte :
— Ouais, putain, je le suce quand y veux, c'con-là ! Et que j'y bouffe la rondelle, et qu'y m'démonte comme un fou toute la nuit, oh putain !

Bérenger dut se retenir pour ne pas éclater de rire : en forme, le beau-frère ! Qui était gay sans que cela gênât personne dans la famille. Et Florian continua :
— Si justement : hier matin il est sorti de la chambre de ma frangine, la queue à moitié raide... oh putain, le morcif ! C'qu'y veut quand y veut, j'te dis !

Un immense frisson parcourut alors Bérenger de la tête aux pieds : c'était de lui que Florian parlait. Aaaah ! Il se recula en silence, et ressortit de l'appartement sans bruit. Il respira un grand coup, et même deux, avant de rentrer, pour crier :
— Ohé ! Y a quelqu'un ?
Florian ayant répondu, il alla à sa chambre, sise en face de celle du garçon, non sans saluer le minet :
— Dernier cours, annulé... Ça va, toi ? Bon, j'me douche...

On était à la fin d'un printemps plutôt chaud, et ce fut en se savonnant que Bérenger repensa aux phrases... définitives de son beau-frère. Et à sa grande surprise, il se sentit bander. Il faut dire que le pauvret était à la portion congrue, côté sexe, depuis deux jours, pour cause d'embarras chez Madame.
Or ce jeune homme homme était fort demandeur de la chose, voyez-vous... Mais il renonça à se branler. Sans réfléchir, il sortit de la salle de bains à poil... au moment où Florian issait de sa chambre : il se cacha la bite promptement.

— Cache rien, va ! Je crois savoir qu'on est de la même espèce, de c'côté-là ah ! ah ! fit le minet, joyeux.
Confus, Bérenger rentra dans sa chambre. Heureusement qu'il ne bandait plus ! Mais... il songea, pensa et médita sur cette curieuse situation : il plaisait donc au frère de sa copine, et pas qu'un peu, apparemment !

Marie-Louise ne rentrerait pas tout de suite, aussi entreprit-il finalement de se pignoler avec une vigueur inaccoutumée : en les images qu'il se projetait alternaient sa jolie copine, et le non moins sexy frère d'icelle... Calmé, il alla au salon regarder la télé... pour se vider la tête, pensa-t-il. Mais bien en vain...
Car le programme de la télé était loin de résonner en lui comme celui énoncé par Florian ! Marie-Louise suçait, certes, mais jamais avec beaucoup de conviction, et pour le reste, ceinture ! Or comme je l'ai dit, ce jeune homme aimait la chose, et donc... c'était bien alléchant, tout ça !

M'enfin, un mec ! Ça n'avait jamais été dans ses fantasmes, ça ! Il en était là quand Marie-Louise rentra... et il eut envie de se rassurer en lui sautant dessus. Las ! Madame n'était pas d'humeur folâtre et calma ses ardeurs... sous le regard de Florian. Qui échangea avec lui un regard compatissant.
— T'en fais pas, va ! C'est raté... mais c'est reculer... pour mieux sauter ! souffla-t-il à Bérenger, qui dut sourire.
« Et v'là que ce con-là en remet une couche ! » songea-t-il.

Avant de se reprendre : car Florian avait dit ça gentiment, comme il l'avait chaleureusement accueilli à l'appartement quand il y avait rejoint Marie-Louise... Jamais il n'avait reçu un mot désagréable de ce garçon... Il savait pourquoi, maintenant ! Il eut un frisson : drôle de moment !

La vie continua, céans... mais Bérenger ne cessait d'imaginer que lorsque Florian posait les yeux sur lui, il avait des pensées.... Ouh ! des pensées ! Mais le pire était maintenant que lui aussi en avait, maintenant, des pensées... qui commençaient à prendre de la place.
Mais personne à qui parler de ces choses... étranges : ses meilleurs amis l'eussent moqué, sans doute aucun. Les choses intimes avec la Marie-Louise allaient leur train mais, comme vous le savez, tout n'était pas au top. Et ces lubriques pensées qui ne le quittaient pas !

Il finit par admettre, au bout de quinze jours, qu'il aimerait se faire sucer par son petit beau-frère... sans imaginer pourtant le « démonter », comme iceluy disait...
Mais voilà : Florian restait d'une exquise gentillesse, et d'une neutralité digne du secret professionnel... Au point que Bérenger se demanda s'il n'avait pas rêvé. Mais bon ! Les délices promises par cet bel enfant, ajoutées aux frustrations offertes par sa frangine firent qu'il se décida à agir : mais comment ?

La seule idée qui lui vint à l'esprit fut de s'exhiber dès que possible : ne suivant pas les mêmes études que Marie-Louise, il n'avait donc pas les mêmes horaires, aussi était-il fréquemment seul à l'appartement avec Florian. Mais cela suffirait-il à décider ce minet à passer à l'acte ? Car en vérité, ce qu'il espérait maintenant d'iceluy était de s'en faire agresser, pas moins !...

Deux jours plus tard, Marie-Louise était partie tôt à la fac, mais lui n'y avait pas cours... et il attendit d'ouïr Florian ouvrir sa porte pour bondir dans le couloir... nu et la queue en l'air.
— Oh ! C'est la grande forme, ce matin ! fit Florian en souriant —  il était en slip. Tu m'autoriserais...
— Quoi ?
— Un compliment ?
— Ben oui, évidemment !
— T'es... super beau comme ça, Bérenger et... je comprends ma grande sœur, Oui, t'es magnifique, vraiment ! Je te laisse la salle de bains.

Et ce garçon de tourner le dos à un Bérenger désemparé. Qui s'alla doucher... et branler sous l'eau, aussi. Raté, pour cette fois, mais... il avait recueilli de solides compliments, pas moins... et que Florian ne lui devait pas. Donc... il décida de continuer sur cette voie.
La chance lui sourit dès qu'il sortit de la salle de bains, car il recroisa Florian qui déclama, la main sur le cœur :
— « Oh ! Vous êtes ainsi tout aussi beau, Monsieur ! » [alexandrin].
—  Ah ! Ah ! Tu t'arrêtes jamais, toi ?
— « C'est qu'il n'est pas d'un gay d'ignorer la beauté ! » [alexandrin]
— Ah ! Ah ! Merci, en tout cas. Et si t'en as d'autres comme ça, je suis preneur !
— Pourquoi pas ? fit Florian en un immense sourire.

Qui troubla Bérenger, rentré dans sa chambre. Les résultats de cette expérience n'allaient-ils pas au-delà de ce qu'il avait imaginé ? Et assumerait-il la suite, si suite il s'ensuivait, donc ? Il frémit de haut en bas avant de se remémorer la mine vaguement dégoûtée de Marie-Louise la dernière fois qu'il l'avait priée de lui lécher les parties sacrées...
En tout cas, les sourires et les compliments de Florian n'allaient pas en sens contraire : il décida de continuer... c'est à dire de chauffer le garçon, ce dont il eut conscience. Dès qu'on était seuls, il sortait de sa chambre à poil... quand Florian n'en faisait pas autant.

Au reste, Florian était plus charmant que jamais. Et quand on mangeait tous les trois ensemble, il semblait même qu'on formât une sorte de famille...
Or donc, il y eut un drôle de moment, un temps plus tard : Marie-Louise décida de pendre une semaine pour aller au chevet d'une tante malade, dont elle était proche.
— Bon : vous allez pas vous taper dessus, les mecs, hein ? fit-elle ce vendredi soir.
— C'est l'exact contraire de nos manières, grande sœur ! Rassure-toi, je vais le protéger, ce p'tit là, et le cajoler !
Marie-Louise sourit largement, les embrassa et s'en fut.

— Bon, maintenant, on va pouvoir se colleter comme des chiffonniers pendant une semaine, mon pote ! fit alors Florian  en donnant une bourrade dans les côtes de Bérenger.
— Tu viens pas de dire que t'allais me cajoler ?
— Je te secoue d'abord, et j'te cajole ensuite, voilà !
— Ah ! Mais hors de question que je me batte avec toi ! Si tu me sautes dessus, j'accepte tous les coups !
— Ah ! Ah ! Tu sais pas si je suis pas un serial-violeur en puissance ! Mais avec la belle épée que tu montres de temps en temps, je m'y risquerais pas.
— Oh, la belle épée... — là, Bérenger eut une idée diabolique — ...elle menace plutôt de rouiller, ces temps-ci...
— Oh ! Ça, ça me regarde évidemment pas mais... Je suis pas conseiler conjugal, mais si t'as besoin de parler... je serai une tombe. Si ça peut te soulager...
— Ce qui me soulagerait, surtout...
—  Ce serait d'en trouver une plus chaude, ou quelque chose comme ça, je crois !... Mais chut ! Tout ça, ça vous regarde... et t'es pas obligé de rester avec ma sœur, après tout ! On boit un coup ? Allez, on se fait des bulles !

On passa au salon, et Bérenger s'épancha, d'abord timidement. Où il conta que ses relations intimes avec Marie-Louise n'étaient pas ce que sa libido en attendait... Il exagéra un peu, sans doute, mais il avait commencé, et ne pouvait plus reculer. Florian se dit bien qu'il entendait souvent sa sœur gémir à heure fixe, mais il s'abstint d'en parler.
Puis... Bérenger fut obligé d'aller plus loin :
— Bien sûr que je suis amoureux d'elle, mais... je sais pas comment faire pour qu'elle aille plus loin, et... ça me manque, ce qu'elle ne souhaite pas me donner, ou mal.
— Trouve-toi un boudin qui fait pas de manières : t'en tombes pas amoureux, et elle te pompe jusqu'à la moelle !
— Oh ! T'es raide, toi ! Tromper Marie-Louise ?
— Tout dépend de l'avenir que tu vois avec elle... Mais... si c'est pour le sexe, ce que tu me dis montre peut-être que c'est pas la bonne, Marie-Louise...
— Oh... Je suis pas assez beau ?
— Évidemment que si, tu l'es l'es ! Mais c'est pas la question : t'es craquant, tu le sais bien !
— Je vais pas virer ma cuti, quand même ?
— Eh, mon pote! Ça serait pas la pire idée de la semaine !
— Jamais j'ai... Non !
— C'est toi qui sais , ah ! ah ! M'enfin... je peux te dire que tu ne serais pas frustré, sur ce coup-là ! T'es super beau, non ?
— Oooh...

Il y eut un silence, où l'on trinqua, une fois et deux.
— Tu trouves que je suis débile, n'est-ce pas ? demanda enfin Bérenger. Et que je dis des conneries...
— Non. Mais peut-être que tu sais pas trop ce que tu veux. Si t'es amoureux de ma sœur et qu'elle est pas à la hauteur au pieu... alors tu la largues. Y a des meufs qu'adorent sucer... et même des qui te broutent le cul comme des diables !
— Aaah !
— T'aimes tellement ça ?
— Jamais on me l'a fait !
— Bon ! J'te trouve une mignonne qui te fera ça bien !
— Non ! Non... Tu... le fais, toi ?
— Et comment ! J'adore ça, même, comme sucer !

Bérenger prit une longue lampée de bulles, et respira fort :
— Alors... si je devais essayer l'autre bord... il faudrait que ce soit toi qui me fasses la démonstration, souffla-t-il
— Oooh putain ! Tu penses pas à moi, là ? sursauta Florian.
— Si.
Nouveau silence, que Florian fit durer. Avant de répondre :
— Tu me vois sérieusement sucer et bouffer l'amoureux de ma sœur ?
Bérenger regarda ailleurs, et murmura :
— Toi, je te dégoûterais ? Si je dégoûte ta sœur...
— Oooh, Bérenger... mais qu'est ce que tu me demandes, là ?... Bien sûr que non, tu me dégoûtes pas :... Tu dégoûterais personne, tu le sais bien, mais... Oooh !... T'es sérieux, vraiment ? insista un Florian qui n'en croyait pas ses oreilles... et qui gambergea, vite, vite ! Mais... qu'est-ce que tu veux savoir, enfin ?
— Je sais pas... La différence avec les nanas...  Ce que ça fait d'être avec un mec, aussi...
— Mais toi, t'es prêt à te lancer, aussi ?
— Ben... avec toi, oui.

Là, Florian sut que c'était le moment où jamais, et il s'attaqua au t-shirt de Bérenger ; l'ôtant, il murmura :
— Tu fais ce que je fais ?
— Oui, bien sûr, fit Bérenger, le cœur battant.

Et Florian de lui poser des bisous dans le cou, puis ailleurs puis... de prendre entière possession du joli, très joli corps de Bérenger. Pas sûr qu'iceluy eût songé que ça irait jusque là aussi vite, mais bon ! Quand la bouche se Florian se referma sur sa belle ogive, il poussa un énorme soupir, et banda à toute vitesse... Ah ! le bel engin ! Florian en eut pour son argent, et ses fantasmes furent servis au-delà du raisonnable !

Bref, il pompa comme si l'avenir de la Principauté et du duché de Bouillon en dépendait ! Au point qu'il allait oublier de demander la réciproque à son patient... Il se reprit juste avant que celui-ci prétendît combler l'étiage de la Sambre, et Bérenger d'y aller bravement, quoique un peu tremblant... Et aux soupirs appuyés de Florian, il s'en sortit bien, et même... il prit vite goût à la chose. Chose qui valait assez bien la sienne...

Encouragé par les murmures vicieux de Florian, il se démena comme un diable, avant que le sucé l'arrêtât :
— Pas trop vite.... T'es génial, mais... tu voudrais pas me prendre, aussi ?
Chaud et rouge, Bérenger n'eut pas le temps de répondre, que Florian avait sorti un bidon de gel, dont il lui enduisit vivement le chibre, non sans souffler :
— P'tain, tu me chauffe, avec ta super queue ! Vas-y bien, là ! Vas-y, Bérenger, t'as envie, hein ?

Bérenger n'était pas en état de parlementer... et il n'en avait notoirement pas besoin ! Il fourra donc comme un grand un long temps, avant de se répandre ès entrailles d'un Florian qui l'encourageait en criant, maintenant ! Et après la crue finale, on se regarda, un peu bête.

— Content ? demanda enfin Florian, tout sourire.
— Ben... Ouais, super !
— Là, tu sais pas tout, mais d'autre cours sont prévus, si...
— Ben... Oui, s'tu veux...

Autant vous dire que la semaine fut chaude, et que quand la Marie-Louise réapparut, le paysage sentimental avait évolué, céans... Bien sûr, il y eut des scènes, mais quatre jours plus tard, Bérenger traversait le couloir pour prendre de chauds quartiers chez Florian...  Et la vie continue, gentiment.

20. II. 2024



RE: Bérenger reste en coloc - lelivredejeremie - 06-03-2024

Mmmm… La douce séduction, sous couvert de jolies saillies (juste verbales) et jeux de mot jamais trop innocents… Avant qu’elle prenne un autre tour, mais Béranger le néophyte met le pied en terra incognita, ce diablotin de Florian en connait la carte par cœur ^^


RE: Bérenger reste en coloc - bech - 06-03-2024

Encore une histoire sympa. Florian ne s'impose pas, mais il sait faire des compliments anatomiques à Bérenger. En plus, comme Bérenger a surpris une conversation téléphonique, il sait que Florian a flashé sur lui.

Et comme ça ne marche pas très fort avec Marie-Louise qui en plus s'absente une semaine, c'est une occasion pour que les 2 garçons tentent une expérience commune, avant d'aller beaucoup plus loin.

Tes récits d'il y a quelques mois se passaient souvent dans Paris. À présent, tes allusions géographiques sont plutôt en relation avec la Belgique ou à défaut d'une partie de la région "Hauts de France" dont les habitants du coin n'apprécient pas le nom.


RE: Bérenger reste en coloc - Philou0033 - 06-03-2024

Hello @Louklouk,

encore une très belle histoire. C'est toujours le style "Louklouk, j'adore. Il ne manque rien même pas les bulles !  hi hi hi
Non, c'est une bonne chose que le Florian aie accepté de s'occuper de Bérenger et ainsi l'avoir conquis. Ils partagent la même piaule, laissant la Marie-Louise tenir la chandelle!

Merci pour ce bon moment lecture!


RE: Bérenger reste en coloc - Nostalgique - 06-03-2024

Merci ami Louklouk de ce récit haletant où Florian et Béranger jouent un peu au chat et à la souris, sans que l'un ou l'autre ne soit gagnant ou perdant puisque tous les deux y trouvent pleinement leur compte, comme nous tous tes amis lecteurs.