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Une cabine pour deux - Version imprimable

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Une cabine pour deux - pinmaritime108 - 03-04-2021

Auteur Patredwey




Re : Une cabine pour deux - pinmaritime108 - 04-04-2021

L’été était là, pas de doute possible. Cette chaleur assommante, cette humidité qui vous colle à la peau, ce vent trop rare mais salvateur. Même habillée d’une robe légère Sonia sentait ses forces comme aspirées par le soleil de plomb. Décidément, c’était un jour à aller à la piscine du quartier. Ce n’est qu’en arrivant devant le bâtiment que Sonia se rendit compte qu’elle n’avait pas été la seule à penser ça. Tout le monde semblait chercher de quoi se rafraîchir. Il faut dire que la taille de cette piscine pouvait accueillir des centaines de personnes.

C’est donc avec l’espoir de pouvoir trouver un petit coin tranquille sur un espace de pelouse et pas trop loin du bassin que Sonia passa les portes de la piscine. Une 1ere douche l’attentait, mais pas aussi fraiche qu’elle aurait due. Une fille d’attente conséquente s’était formée aux deux caisses. La chaleur du hall était encore augmentée par la foule qui y attendait. Mais pas le choix. Si elle voulait se rafraîchir, c’était soit acheter un climatiseur pour son appart (hors de ses moyens) soit subir l’épreuve et mériter sa place dans l’eau. Elle emboita donc le pas au dernier quidam qui faisait la queue.
Les minutes passaient comme du sable humide dans un sablier. Il faisait chaud, le brouhaha de la foule lui emplissait la tête. Pourtant, une chose rendait l’attente plus supportable. Dans l’autre file, elle découvrit un homme qui attendait son tour. Il avait dû arriver après elle puisqu’il était plus loin dans la file. Heureusement, la configuration des files d’attente aux deux caisses faisait en sorte qu’elle puisse jeter un coup d’œil sur lui sans que cela soit trop ostensible.

Il était bel homme, c’était évident. La trentaine posée, grand, brun, les cheveux suffisamment longs pour voir qu’ils commençaient à boucler, la mâchoire et le menton solides, les épaules larges et le corps élancé d’un sportif. Plus Sonia l’observait plus elle trouvait de nouvelles raisons de le faire. Ses bras puissants, sa poitrine ferme, ses jambes qu’elle apercevait musclées sous le short évoquaient le mâle fort. Quand elle regardait son visage, le front volontaire, le nez charnu, les lèvres pulpeuses et une petite fossette au menton lui donnaient un air plus tendre. Cette impression fut renforcée quand leurs regards se croisèrent et qu’elle plongea dans ses yeux bleu-gris, des yeux qui semblaient vous regarder avec tendresse et curiosité. Ce regard l'avait instantanément faite rougir. Peut-être autant par honte de s'être faite surprendre à le regarder que par ce qu'elle y avait lu de craquant.

Détournant la tête pour se plonger dans l'admiration feinte de fresques enfantines, Sonia laissa son visage retrouver une teinte plus acceptable. La queue avançait lentement, pas après pas. L'envie de regarder à nouveau l'homme aux yeux gris s'instillait dans son esprit. Peut-être la regardait-il aussi ? Après tout, avec son mètre 70, ses longs cheveux châtain clair, ses yeux en amandes et son joli sourire, elle avait des chances de ne pas le laisser indifférente. En plus, elle portait sa robe préférée aujourd'hui, la longue en lin beige qui épousait si bien ses courbes.

-"Voilà que je deviens présomptueuse maintenant." pensa-t-elle.

Pourtant, résister à tourner la tête était vain. Elle céda. Il avait avancé à la même vitesse qu'elle dans sa file. Ils étaient plus près maintenant, presque à 3 mètres de distance. Quand elle avait levé les yeux vers lui, il lui avait semblé qu'il détournait la tête de sa direction. L'avait-il remarquée ? Un léger frisson parcourut son dos à cette pensée. Elle laissa son regard glisser sur le ventre plat du jeune homme, sa posture droite, ses épaules larges, sa nuque, son oreille...la contraction de son bas-ventre la fit rougir et ce fut ce moment qu'il choisit pour se tourner à nouveau vers elle. Un peu trop promptement, elle détourna à nouveau le regard. Trop tard, leurs regards s'étaient à nouveau croisés.

Le visage rougissant de Sonia ne la trompait pas sur l’effet que lui faisait l’inconnu. Sans y penser, elle effleura son ventre avec sa main et sentit le frisson de désir que la caresse provoqua. Elle fit l'effort de se ressaisir, s'imaginant plongeant enfin dans la piscine fraîche. L'image fit retomber un peu la tension.

-"Je suis excitée à ce point ? Faut se calmer ma p'tite Sonia. Ya trop longtemps que tu es célibataire." se morigéna-t-elle avec amusement.

Finalement, vint son tour de payer. Le précieux sésame en main, elle se dirigea vers les vestiaires, regrettant presque de laisser la source de son émoi derrière elle. La pensée fulgurante qu'il la matait peut-être lui traversa la tête et la fit un peu trop onduler du bassin en marchant.

-"Aha, ma pauvre, tu n'en mènes pas large" déclara-t-elle en poussant le tourniquet menant aux vestiaires.

La moiteur des douches se diffusait jusqu'à elle. C'était le type de vestiaire tout en longueur, où les cabines ont une porte des deux côtés pour faire la transition entre l'espace d'entrée et celui des douches et des casiers. Des gens attendaient de trouver une cabine libre. Bien sûr, s'il y avait la queue pour payer, cette queue se retrouvait aux vestiaires. Mais il lui tardait d'ôter cette robe qui commençait à lui coller à la peau sous l'effet de la moiteur des douches. Toutefois, la chaleur dans son bas-ventre augmenta encore à l’idée de se retrouver nez à nez avec le beau brun.

Finalement, la chance lui sourit puisque la cabine devant laquelle elle errait s'ouvrit soudain tandis que son occupant sortait vers les douches. Elle s'y engouffra avant que quelqu'un ne la remarque et repoussa la porte derrière elle.
Elle était plus au calme maintenant. Les cris des enfants autour, les recommandations des parents lui paraissaient plus lointaines. Elle accrocha son sac au portemanteau et ôta enfin sa robe. Elle respirait mieux. D'une main agile, elle dégraffa son soutien-gorge et le laissa glisser le long de ses bras. Baissant la tête vers ses seins nus, la question de savoir s'il aimerait ses seins lui traversa la tête.

-"Mais bien sûr!" se félicita-t-elle mentalement en attrapant ses seins à pleine main. "Ils sont ir-ré-sis-ti-bles" chantonna-t-elle à voix basse en s'amusant.

Elle n'avait jamais été vraiment complexée par sa poitrine, comme toutes ses amies. Elle jugeait que s'ils remplissaient la main de ses amants, ils avaient la taille adéquate. Et elle n'aimait pas les hommes aux petites mains. Cette pensée la fit sourire.
Ce fut à cet instant que la porte par laquelle elle était entrée s'ouvrit. Par ce réflexe inné que semblent avoir les femmes, elle se couvrit la poitrine de ses mains dans un sursaut en découvrant...le jeune homme de l'entrée déjà à moitié entré dans sa cabine. Quand il la découvrit, il se stoppa net dans son élan. Une seconde figé, il rougit légèrement et il se ressaisit.

-"Oh ! Je suis désolé. La serrure indiquait une cabine libre et je n'ai pas vérifié."

Même sa voix correspondait à son apparence, grave, douce, vibrante. Sonia sentit son bas-ventre se contracter à nouveau en voyant ses yeux glisser sur elle.

-"Je m'excuse encore une fois, je ressors tout de suite."

Elle se souvenait maintenant que, dans son empressement à prendre possession de la cabine, elle avait oublié de tourner le verrou. Quelle idiote ! pensa-t-elle.

-"Non, non, c'est de ma faute ! Je suis trop tête en l'air. Vous pouvez rester."511



Re : Une cabine pour deux - admirateur17 - 04-04-2021

Encore du Patrewey qui fait monter la température ! Merci Pinmaritime de faire revivre ce récit.


Re : Une cabine pour deux - pinmaritime108 - 07-04-2021

Quoi ??! Ses derniers mots raisonnèrent dans sa tête. Elle venait de lui proposer de rester ?? Vraiment ? Mais qu'est-ce qui lui était passé par la tête ? Quelle mauvaise habitude de parler comme elle pense.
Le temps était comme figé par la moiteur de la cabine. Le jeune homme avait suspendu son mouvement. Son visage semblait refléter la surprise qui devait se lire sur celui de Sonia. La jeune femme n'en revenait toujours pas de ce qu'elle avait dit. Elle était là, ses mains cachant sa poitrine, en petite culotte et suspendue à ce qu'il allait faire. Si elle avait pu se jeter dehors pour échapper à sa honte, elle l'aurait fait. Mais l’idée qu’ils se retrouvent nus côté-à-côte avait déclenché un feu de désir entre ses cuisses. Elle voulait rester. Elle voulait qu’il reste. Et là, comme si l'univers l’avait entendue, l'homme répondit :

-"Ok...merci."

Bien que les mots fussent prononcés d'une voix un peu tremblante, elle sentit qu'il essayait d'y mettre une fermeté de gentleman. Mais le rose à ses joues trahit son émoi avant qu'il se tourne vers la porte pour la verrouiller. Il avait posé son sac sur le banc et commencé à déboutonner sa chemise, tout en prenant soin de ne pas relever la tête vers elle. Oui, il rougissait. Elle pensa que c'était mignon ; d’autant plus qu’il faisait un effort visible pour ne pas la reluquer en douce.
Perdue dans l’admiration de cet inconnu qui se changeait à côté d’elle, elle ne fit même pas attention à ses mains qui libéraient ses seins et s’abaissaient doucement. Le temps semblait s'écouler plus lentement. Elle l'observait dénouer ses boutons les uns après les autres puis ôter sa chemise d'un mouvement d'épaule. Une nouvelle contraction de son bas-ventre fit se resserrer ses genoux à la jeune femme. La chaleur soudaine sur son visage indiquait clairement l'effet que lui faisait la large poitrine maintenant dénudée où frisait une fine toison brune.
Comme pour lui rappeler de se ressaisir, le regard de l'homme croisa enfin le sien, la sortant de sa douce torpeur. Rougissants tous les deux, ils se détournèrent au même moment. Le temps sembla reprendre son cour pour Sonia. Dans une sorte de frénésie, elle se tourna et farfouilla dans son sac à la recherche de son bikini. Sous elle, elle sentait sa belle poitrine se balancer au rythme de ses mouvements. L’idée qu’il l’observe la fit frissonner de désir. Elle risqua un coup d’œil vers lui. Il était en train de baisser son short et son caleçon d’un mouvement mais une seconde suffit à Sonia pour apercevoir le sexe à demi-dressé de son compagnon de cabine pour confirmer qu’il l’avait matée. Il était excité lui aussi et cela la faisait frémir.

Qu’allait-elle faire à présent ? Lui sauter dessus, là, dans cette cabine, entourés de tous ces inconnus ? Mais elle ne pouvait pas le laisser partir non plus et rester dans l’état dans lequel il l’avait mise.
C'est à ce moment qu'une phrase leur parvînt depuis la cabine d'à côté.

-"Fais attention à ta voix, Florine." fut clairement chuchoté.
Une fois entendu l'avertissement, Sonia prit conscience des soupirs étouffés qui provenaient de l'autre côté de la cloison. Aucun doute, leurs voisins n'étaient pas seulement en train de se changer. Un nouveau frisson d'excitation contracta le corps de la jeune femme. Si la situation précédente était déjà tendue, cette fois-ci elle se teintait clairement d'érotisme. Le silence de la cabine contrastait avec les mouvements que l’on devinait de l’autre côté de la cabine et le chahut à l’extérieur. Arrachant son regard à la cloison qui la séparait du couple voisin, elle le laissa glisser vers le bel inconnu. Ayant forcément entendu le murmure, lui aussi avait suspendu ses mouvements. Il était là, son maillot à la main, entièrement nu, et la vigueur de son érection ne laissait aucun doute sur son état d’excitation.

La vue du corps sculpté du jeune homme et de sa verge dressée acheva de désinhiber Sonia. Ce n’était plus seulement un foyer de chaleur dans son ventre qui marquait son excitation, elle sentait clairement son minou tremper sa culotte en coton. Son regard se détacha du membre viril et croisa celui de l’inconnu. Elle rougit, non de gêne mais d’excitation.

-"Qu’est-ce que vous attendez" lui murmura-t-elle, sans même réfléchir.

Formuler l’invitation avait ébranlé tout son corps d’un frisson intense. Cette fois-ci, le désir d’homme pour elle se voyait clairement dans son regard. Il laissa tomber son maillot de bain et se rapprocha d’elle dans la cabine étroite. Quand elle sentit les mains puissantes se poser sur ses hanches, elle sentit son minou se contracter à nouveau. Il l’attira contre elle avec douceur mais fermeté. Le contact de leurs peaux l’une contre l’autre acheva d’emplir l’esprit de Sonia d’un brouillard blanc et cotonneux. Elle sentait la chaleur de l’inconnu sur son corps, leurs poitrines qui s’écrasaient l’une sur l’autre, la verge gonflée serrée entre leurs deux ventres.
Il se baissa et prit sa bouche dans un baiser torride. Pas de découverte timide, plus de gentleman qui s’efforce de partager une cabine avec courtoisie. Il la désirait. Elle le sentait à ses lèvres qui pinçaient les siennes, à sa langue qui s’immisçait dans sa bouche. Et elle lui répondait de tout son désir, exacerbé depuis l’entrée dans le hall de la piscine. Leurs lèvres ne se quittaient plus, leurs langues dansaient ensemble. Ses doigts enfouis dans ses cheveux, elle serrait son visage contre le sien pendant que lui étreignait son corps avec force.
Comme si elle l’entendait de loin, Sonia percevait les petits gémissements qu’ils bâillonnaient péniblement de leurs baisers. Mais plus moyen de savoir si leurs voisins de cabine pouvaient les entendre à leur tour. De toute façon, cette préoccupation avait dérivé bien loin de l’esprit de la jeune femme. Tout comme celle de se livrer à ce genre de comportement avec un total inconnu dans un lieu public.

Il avait ses mains sur elle. Elle sentait son corps chaud contre le sien. Leurs langues dansaient l’une avec l’autre. Elle se délectait de sa vigueur, se soumettait totalement au désir qui explosait en elle, ici et maintenant.
Comme s’il avait lu dans ses pensées, l’homme avait saisi ses poignets tendrement mais fermement et les avaient plaqués contre le mur de chaque côté d’elle. Il s’était écarté d’elle pour l’admirer. Elle frémit d’excitation en voyant son regard glisser le long de son corps, comme une caresse. Elle sentait ses tétons se durcir un peu plus. Ainsi soumise, elle le provoquait du regard.
Sans attendre, il revînt contre elle et enfouit son visage dans son cou. Il l’embrassait, mordillait le lobe de son oreille, léchait sa peau brûlante. Sonia avait du mal à retenir un gémissement de plaisir. Elle se pinçait les lèvres pour se bâillonner tandis que des frissons courraient en cascade dans son dos. Elle fut prise d’un instant de panique quand elle sentit la bouche de l’homme glisser sur sa poitrine. Ses seins semblaient tellement sensibles à présent qu’elle craignait de ne pouvoir retenir son plaisir plus longtemps. Pourtant, cette idée fut chassée rapidement par la vague de plaisir que lui procura la bouche de l’homme qui se refermait sur ton téton droit. Elle sentit les mains sur ses poignets resserrer leur étreinte, comme pour répondre à la langueur qui avait envahi son corps. Elle ne pouvait que laisser échapper de longs soupirs silencieux mais elle savait qu’il les entendait.
Elle devinait l’état d’excitation de son partenaire en sentait sa bouche sur son sein sucer son téton avec ferveur. Il l’aspirait, le tétait habilement. Cela la rendait ivre de plaisir. Elle s’entendait implorer dans le brouillard de ses sens qu’il continue puis qu’il s’arrête. Quand la bouche glissa vers son sein gauche, ses jambes tressaillirent en sentant quand il mordilla tendrement son téton. Il raffermit encore son étreinte sur ses poignets. Elle s’offrit docilement à lui, soumise au plaisir dont il remplissait son corps. Sa peau, ses sens ne semblaient plus que se résumer à la bouche de cet inconnu qui s’emparait de ses seins, les harcelant sans cesse de caresses. Sonia s’était cambrée contre la cloison de la cabine, lui offrant un peu plus sa poitrine généreuse.
Quand elle semblait ne plus pouvoir en supporter plus sans émettre de sons, il libéra ses seins et elle sentit l’emprise sur ses poignets se desserrer. Leurs regards se croisèrent. Elle lut un désir brûlant dans ses yeux et se sentir rougir. Comme pour fuir son regard, elle ferma les yeux et appuya sa tête contre la cloison. Elle se soumettait à lui à nouveau, trop transie pour résister.
Elle sentit les doigts glisser le long de ses poignets, de ses bras, caresser autant qu’ils griffaient les bords de sa poitrine et continuer à descendre sur ses hanches. Elle sentit le souffle chaud de l’homme descendre lui aussi sur sa poitrine puis son ventre, sa bouche déposant par moment un baiser passionné. Elle devinait qu’il s’était agenouillé mais gardait les yeux fermés, plaquant ses mains sur la cloison le long de son corps. La fraicheur du panneau contrastait avec la chaleur des mains sur ses hanches.


Re : Une cabine pour deux - pinmaritime108 - 07-04-2021

Elle sentit les doigts agiles saisir les bords de sa culotte et la faire glisser doucement le long de ses cuisses jusqu’à ses chevilles. Elle rougit à nouveau en devinant son partenaire qui la regardait dans toute sa nudité. Quand les mains se posèrent sur ses cuisses, un frisson la parcourut des pieds à la tête et elle exhala un soupir d’aise. Encore à genou devant elle, le souffle de l’homme sur son corps lui rappelait combien son minou était humide de désir.



Les mains remontèrent en une caresse le long de ses cuisses tandis que la bouche chaude se posait sur son ventre. Elle sentait les baisers sensuels de l’homme alterner avec des caresses de sa langue. Elle se contracta de désir en imaginant cette langue passer entre ses cuisses, cette bouche se poser sur ses lèvres en feu. Elle se cambra encore, écrasant ses fesses nues contre la porte de la cabine. Une main remonta entre ses cuisses.

Sans gêne, Sonia écarta légèrement ses jambes pour lui laisser la place qu’elle cherchait. Quand les doigts glissèrent jusqu’à ses lèvres trempées, elle ne put retenir un ronronnement sourd. Pourtant, l’homme ne sembla pas se soucier du risque d’être entendu. Il glissa sa bouche sur son bas-ventre, effleurant son pubis de ses lèvres et appuyant ses baisers dans son aine.
Le monde semblait se réduire à la bouche et aux mains de cet inconnu sur son corps. Tout son esprit semblait y être suspendu. Quand les doigts entre ses cuisses pressèrent ses lèvres et que l’un deux glissa sans peine en elle, tout son corps se contracta. Ses doigts griffèrent la cloison tandis qu’elle repoussait sa tête en arrière contre la porte de la cabine, gardant les yeux fermés. Elle le sentit entrer en elle de toute la longueur de son doigt puis entamer un langoureux va-et-vient. Sa bouche chaude continuait à parcourir sa peau de baisers fiévreux.
Alors qu’elle pensait que le plaisir était à la limite de ce qu’elle pouvait supporter, elle sentit à présent 2 doigts la pénétrer. Des ondes électriques parcouraient son bassin, ses reins, son dos. Elle sentait son ventre se contracter sur les doigts qui la prenaient.

Elle avait du mal à assurer son équilibre sous la torpeur du plaisir qui l’envahissait. L’homme l’avait peut-être deviné. D’un mouvement à la fois ferme et doux, il écarta la jambe droite de Sonia pour lui permettre d’appuyer son pied sur le banc de la cabine. Elle avait rouvert les yeux pour le voir faire. Alors qu’il passait entre ses cuisses pour soutenir sa jambe levée de son épaule, elle croisa son regard. Ce qu’elle y lut contracta encore un peu plus son ventre. Il la désirait, la voulait et il voulait qu’elle prenne son pied. Quand elle le vit poser sa bouche à l’intérieur de sa cuisse, elle s’abandonna à lui à nouveau et ferma les yeux en rejetant sa tête en arrière.

Elle sentit la bouche chaude de l’homme remontrer le long de sa cuisse. Le désir de la sentir contre son minou tordit son ventre furieusement. Enfin, il y répondit et se décida à embrasser à plein bouche ses lèvres gonflées de désir. Sonia réprima juste à temps un gémissement puissant. Elle se délectait à présent de sentir sa langue caresser ses lèvres, chercher entre elles son clitoris et le titiller habilement.

L’une de ses mains était venue saisir la tête de l’homme entre ses cuisses pour l’appuyer contre elle. Répondant à cet encouragement, elle le sentit glisser sa langue entre ses lèvres pour venir la goûter plus profondément. Elle se sentait fondre contre la cloison. Son souffle était court, elle haletait pour essayer de dissimuler ses gémissements. Quelle épreuve il lui imposait !
La langue contre son minou était experte et savait faire monter et descendre son plaisir, alternant un massage ardent de son bouton d’amour et l’exploration de son antre.

Pourtant, tout bascula en quelques instants. Elle sentit à peine les doigts de son partenaire glisser à nouveau en elle mais une fois au fond de son ventre, ils déclenchèrent de puissantes vagues de plaisir qui explosaient dans sa tête. Elle eut à peine le temps de se bâillonner de sa main libre avant que des gémissements ne trahissent sa jouissance. La combinaison de la langue hardie et de la force des doigts en elle la fit jouir presque instantanément. Les vagues de plaisir qui explosaient dans sa tête semblaient ne pas vouloir s’arrêter et revenaient à chaque fois que les doigts la prenaient. Au bord de la panique de ne plus pouvoir retenir ses cris, Sonia jouissait encore, son corps entièrement contracté.


Au bout de quelques secondes qui semblèrent une éternité, il consentit à relâcher son étreinte. Elle s’aperçut alors de son état de faiblesse mais, toujours agenouillé devant elle, il la soutint fermement en l’asseyant sur le banc. La fraicheur de la cloison dans son dos sortit doucement la jeune femme de sa torpeur. Elle avait encore le souffle court, le visage brûlant et osait à peine regarder l’inconnu qui venait de la faire jouir si vite.

Ne laissant pas son plaisir redescendre, il passa entre ses cuisses écartées et vint contre elle, prit son visage entre ses mains et l’embrassa fougueusement. Sans hésiter, elle libéra sa langue contre la sienne. Sentir la peau brûlante de l’homme contre elle, son torse écrasant sa poitrine empêchait son plaisir de redescendre. Cambrée sur le siège pour enlacer son partenaire de ses bras, elle ondulait des hanches pour presser son minou si sensible contre le banc, aiguillonnant son plaisir.

Toute la peau de la jeune femme était électrique. Les mains qui passaient sur ses cuisses, remontaient sur ses hanches provoquaient de nouveaux frissons. Elle réalisa soudain que, ainsi serrée contre l’homme entre ses cuisses, sa verge dressée se pressait contre son pubis au rythme de ses mouvements de hanches. Cette caresse sensuelle renforçait l’ardeur de leurs baisers.
D’un mouvement de hanche, l’homme porta son gland gonflé de désir à l’entrée des lèvres de Sonia qui se tenait tout au bord du banc. Elle retînt son souffle un instant, son ventre se contractant déjà à l’idée de le sentir glisser en elle. En libérant sa bouche, l’homme s’écarta un peu de Sonia. Leurs regards se croisèrent. La jeune femme se sentait rougir de désir. Comme une invitation, elle se mordit la lèvre inférieure en plongeant son regard dans celui de l’inconnu si séduisant.

Obéissant au désir de Sonia, elle le sentit forcer doucement l’entrée de son minou. Avec une lenteur qui décuplait le plaisir, elle sentit le gland glisser entre ses lèvres et s’enfoncer en elle. Elle pouvait en ressentir chaque relief, comme si leurs peaux se caressaient mutuellement. A sa grande surprise, l’homme ne la pénétra pas complètement. Avec un mouvement de va-et-vient sensuel et contrôlé, il ne faisait que la pénétrer de son gland gonflé. Chaque fois, elle sentait ses lèvres s’écarter pour le laisser passer. La caresse recommençait sans cesse, douce, langoureuse, tendre. Elle le sentait à l’entrée de son vagin, partagée entre le désir de s’empaler elle-même sur lui et le plaisir suave de ces caresses de leurs sexes.

Ses bras toujours enlacés autour des épaules de son partenaire, elle l’attira à lui et se suspendit dans son coup, moitié pour étouffer ses gémissements, moitié pour couvrir sa peau de baisers brûlants. Chaque mouvement lent de l’homme en elle faisait irradier des fourmillements dans tout son bassin. Cette expérience nouvelle était un délice qu’elle voulait prolonger.
Pourtant, au bout de quelques minutes durant lesquelles leurs corps ondulaient en harmonie l’un contre l’autre, elle brûlait du désir de sentir sa verge tout entière glisser en elle. Sans s’en rendre compte, ses hanches s’activaient à chaque mouvement pour qu’il glisse plus en elle. Et chaque fois, il résistait, faisant se prolonger le jeu. Puis il lui glissa à l’oreille d’une voix vibrante de désir :

-"Si c’est ce que vous voulez, laissez-moi votre place et venez le prendre vous-même."

Acceptant l’invitation en ronronnant, elle le laissa s’écarter d’elle. Il se releva devant elle et elle put enfin admirer de près ce sexe qu’elle désirait tant. Encore assise, elle le voyait à la hauteur de son visage. Cette verge tendue par le désir, gonflée par l’excitation et ce gland qui semblait palpiter. La réflexion avait quitté l’esprit de la jeune femme depuis longtemps. Elle n’écoutait plus que ses sensations, son désir, son plaisir.

Sans le réaliser, elle leva ses mains et les posèrent sur les cuisses de l’homme devant elle. Avec une pression discrète, elle le rapprocha d’elle. Puis ses mains coururent le long de la peau, l’une d’elle se refermant sans pudeur le sexe tendu. Elle sentit l’homme frémir sous sa poigne. Sonia se mordit la lèvre de désir pendant que sa main glissait en quelques va-et-vient le long de hampe. Sans qu’elle en prenne conscience, son visage se rapprocha encore de ce gland qui palpitait devant elle, sa bouche s’ouvrit et ses lèvres se refermaient sur lui.
Le sentir dans sa bouche, glisser entre ses lèvres libéra encore davantage la jeune femme. Elle réalisait vaguement qu’elle était dans une cabine entourée d’inconnus, qu’elle suçait un homme dont elle ne connaissait même pas le prénom et qu’elle aimait cela. Elle voulait lui appartenir pour les prochaines minutes, qu’il lui appartienne aussi, qu’il assouvisse tout le désir qui montait en elle puis qu’il la quitte.

En pensant à cela, elle enfonça encore davantage le gland dans sa bouche. Elle sentait sur ses lèvres chaque relief de la verge tendue, chaque crispation. La serrant un peu plus dans sa main, elle entama une fellation décomplexée, enfournant ce gland tant désiré au fond de sa bouche. Une petite voie bien-pensante dans sa tête la traita de traînée mais ne l’arrêta pas. Elle voulait cette bite. Elle la voulait en elle. Dans sa bouche, dans sa chatte. Elle voulait la sentir exploser dans son ventre. Tout son corps se contractait à cette idée tandis que sa bouche aspirait encore et encore le membre de l’inconnu, toujours un peu plus profondément. Elle s’étonnait même de sa technique, peu familière de ce genre d’exaltation. Mais peu lui importait. Dans cette cabine, elle n’était pas Sonia, la gentille blondinette bien sous tous rapports ; elle était celle qui n’écoutait que son désir.516



Re : Une cabine pour deux - admirateur17 - 07-04-2021

Chhhhhhaud ! heureusement que les nuits sont glaciales !



Re : Une cabine pour deux - pinmaritime108 - 08-04-2021

Elle sentit les mains de l’homme se poser sur sa tête, glisser dans ses cheveux et accompagner le mouvement de sa bouche le long de son sexe. Ainsi encouragée, les lèvres de Sonia se serrèrent un peu plus autour du gland pendant qu’elle l’aspirait, arrachant un gémissement sourd à son partenaire. Les doigts dans ses cheveux s’étaient crispés. Elle comprenait qu’il se rapprochait de l’orgasme. Durant quelques secondes, elle pensa aller jusqu’au bout et le faire jouir dans sa bouche. Puis elle se ravisa. Elle le voulait en elle. Maintenant.

Elle finit donc par le libérer. Il s’écarta un peu d’elle d’un pas fébrile. Elle avait l’impression que sa verge avait encore gonflé par rapport au début. Il allait presque jouir, elle en était sûre et sentit la fierté de l’avoir mis dans cet état. Elle se leva du banc et laissa sa place à l’homme, qui semblait bien content de pouvoir s’assoir.

Sans attendre, elle s’assit sur lui, face à lui, posant ses genoux de chaque côté de ses cuisses sur le large banc. Entre eux, le pénis érigé se pressait contre sa fine toison. D’un mouvement de hanche sensuel, elle se redressa au-dessus de lui et pointa le gland encore humide à ses lèvres. Etant totalement en contrôle, elle s’empala fermement sur la verge dressée. En la sentant glisser au fond de son ventre, une explosion de plaisir balaya un instant ses pensées. Tout son corps se contracta sous l’effet d’un orgasme inattendu. Un étourdissement la prit et elle enfouit son visage dans le cou de l’homme devant elle. Il la serra dans ses bras puissant. Elle sentait encore son minou se contracter par pulsations sur le sexe encore enserré en elle, prolongeant son plaisir.

Une fois remise, elle se délecta de le sentir en elle tandis qu’elle ondulait des hanches sur lui. Son minou relâchait le gland gonflé pour le reprendre aussitôt. Elle montait et descendait le long de la verge tendue, retenant avec peine ses gémissements. De ses mains puissantes, l’homme serrait ses fesses et l’accompagnait dans ses mouvements. Elle se cambrait pour changer l’angle du pénis en elle, renforcer le plaisir. Tout son corps était parcouru de frissons chaque fois qu’elle le sentait entrer en elle. Par moments, elle s’empalait entièrement sur lui, restant ainsi pour sentir le gland gonflé palpiter au fond d’elle, puis reprenait le va-et-vient sensuel.

Pour amplifier encore la pénétration, elle avait posé ses mains de chaque côté des épaules de son partenaire et se tenait bien droite sur lui. Ainsi écartée, la bouche de l’inconnu était venue prendre possession de ses seins. Elle avait frôlé un 2e orgasme en le sentant aspirer son téton droit dans sa bouche tandis qu’elle l’enfonçait en elle. Puis elle s’était reprise pour ne pas qu’on l’entende au dehors. Mais, plus prudente, elle avait ralenti le rythme de ses mouvements, essayant ainsi de contrôler le plaisir que le donnait ce sexe en elle. Pourtant, l’homme ne l’a ménageait pas, tétant ses seins, pétrissant ses mains avec vigueur.

Le plaisir intense et l’impossibilité de l’exprimer étourdissait quelque peu Sonia. Sa prise sur le mur et sa stabilité sur les genoux de l’homme avaient diminué. Son partenaire s’en rendait compte car il serrait davantage ses fesses depuis quelques minutes. Se plantant soudain en elle d’un mouvement de reins inattendu, il la pris dans ses bras et la serra contre son torse. L’impulsion soudaine avait encore projeté Sonia à la limite d’un orgasme incontrôlé, nimbant son esprit d’un brouillard épais.

Contre lui, le visage dans son cou et totalement immobile sur sa verge, elle reprit son souffle et ses esprits. Elle avait envie de continuer, de mordiller sa peau, de le griffer, d’aller encore plus loin. Mais elle avait aussi peur de perdre le contrôle et de se faire surprendre par les gens hors de la cabine. Comment avait-elle pu se laisser aller ainsi ? Pourtant, il était hors de question de faire demi-tour maintenant. Hors de question. Quoi qu’il arrive, elle ne désirait qu’aller jusqu’au bout.


Ils restèrent ainsi, serrés l’un contre l’autre pendant de longues minutes. Sonia avait perdu la notion du temps. Lentement, son excitation revenait à un niveau supportable. Ses premiers mouvements sur les genoux de l’homme lui rappelèrent la verge toujours dressée dans son ventre et des contractions d’excitation parcouraient déjà son minou. Mais cette fois, la jeune femme ne voulait pas perdre le contrôle. Comme une revanche, elle voulait aussi mettre au supplice cet inconnu qui lui avait fait perdre la tête et les sens. C’était à son tour de mener et de résister un peu plus que ça.

Dans un mouvement chaloupé, elle quitta se releva des genoux de l’homme et libéra son sexe toujours superbement dressé. Debout devant lui, elle lui offrait sa nudité totale, retrouvant sa fierté, le laissant admirer son joli visage, ses seins en poire dressés par le plaisir, ses hanches, son ventre plat, sa fine toison surmontant son minou en feu et ses longues jambes qu’elle laissait un peu écartées. Elle rougit un peu sous le regard empli de désir de l’homme mais se reprit rapidement.
Elle avança contre lui, toujours debout et exhibant devant son visage son bas-ventre. Dans un geste sensuel, elle posa ses mains sur les épaules de l’homme puis laissa ses doigts descendre le long de ses bras jusqu’à ses mains qu’elle saisit pour le tirer en avant et le relever.

Serrés l’un contre l’autre, elle sentit la verge dressée contre son ventre. Elle passa ses bras autour du cou de son partenaire et l’embrassa fougueusement. Si l’atmosphère torride était retombée depuis quelques minutes dans la cabine, elle remonta en flèche avec ce baiser. Sonia pouvait sentir son corps tout entier se réchauffer. Celui de l’homme également, tout comme elle sentait la verge palpiter entre eux.

Sûre de l’effet qu’elle avait ranimé chez lui, elle s’écarta de lui. Tout en gardant ses yeux fixés dans les siens, elle se tourna dos à lui, s’appuyant contre la porte de la cabine et lui présentant ses hanches cambrées. Elle vit l’homme tressaillir de la tête aux pieds et sourit de satisfaction. Il se rapprocha d’elle et posa ses mains sur ses hanches. Il la serra entre ses mains, se rapprochant tout contre elle. Sonia sentit son bas-ventre se contracter de désir quand le sexe de l’homme se serra contre ses fesses.

Elle se tourna vers la porte de la cabine et ferma les yeux. Elle se délecta des mains puissantes qui remontaient le long de son dos, se crispaient sur ses épaules, serrant un peu plus ses fesses contre la verge gonflée, puis descendaient en se refermant ses seins puis son ventre. Sonia poussa un profond soupir contre la cloison, tout en essayant de contrôler son excitation qui remontait rapidement.
Décidée à reprendre la main, elle se tourna à nouveau vers lui, rivant son regard dans le sien. Le repoussant un peu de ses fesses contre son sexe, elle se pencha un peu plus en avant tout en posant un pied sur le banc. Ainsi appuyée, elle se cambra davantage, lui offrant clairement une vue imprenable sur ses fesses. Une nouvelle fois, elle le vit tressaillir des pieds à la tête, jusqu’à son pénis qu’elle vit se contracter vigoureusement. Sonia se mordit la lèvre, ajoutant au signal qu’envoyaient ses yeux à l’homme de la rejoindre.

Sans attendre plus longtemps, il obéit et ses mains vinrent saisir à nouveau les hanches de la jeune femme. A ce moment, de l’autre côté de la porte sur laquelle était appuyée Sonia, une personne pesa et essaya d’entrer. Bien que la porte soit fermée, la surprise fit sursauter la jeune femme. Ce fut pourtant ce moment que choisit l’homme pour se glisser en elle doucement, mais puissamment de toute sa longueur. La poussée plaqua un peu Sonia contre la porte et le plaisir soudain la fit lâcher un gémissement sans qu’elle puisse se contrôler.

-"Y a quelqu’un ? " demanda une femme de l’autre côté de la porte.
-"Bin, tu vois que c’est fermé" lui répondit une voix d’homme.
-"C’est juste que j’ai entendu comme…un gémissement, à l’instant. "
-"Ma foi…" fit l’homme après quelques secondes de silence. "Viens, on va chercher par là. "

Sonia les entendit s’éloigner. Elle était restée interdite pendant qu’elle les entendait de l’autre côté de la porte. Joueur, l’homme était resté planté en elle, se contentant de la serrer contre lui. Se remettant de sa frayeur, elle finit par se retourner vers lui avec un regard à moitié courroucé. Accompagnant son regard, elle repoussa à nouveau l’homme de ses fesses mais juste suffisamment pour le garder en elle. Tout en restant muette, elle lui ordonna de ne plus bouger.

Toujours son regard plongé dans celui de l’inconnu, elle commença à onduler des hanches autour du gland gonflé toujours prisonnier de ses lèvres. Avec précision, elle le laissait glisser un peu plus en elle de quelques centimètres avant de le relâcher. Cette lenteur sensuelle lui permettait de sentir chaque relief du membre viril. Elle le sentait caresser ses lèvres, les parois de son minou. Elle le sentait palpiter, serré en elle.

L’homme jouait le jeu et la laissait totalement à son initiative. Les tressaillements de sa verge et son regard de braise montraient à Sonia combien il appréciait. Elle se serrait autour de lui tendit qu’elle l’enfonçait un peu plus dans son ventre puis le relâchait à nouveau. Les mouvements de ses hanches changeaient sans cesse l’angle de la verge en elle, pour son plus grand plaisir. Doucement, sensuellement, par va-et-vient, elle le prit à nouveau totalement en elle. S’empalant complètement sur sa verge, elle se délecta de le sentir palpiter de désir au fond d’elle.

Le brouillard de l’excitation revenait envahir son esprit. Elle sentait tout son corps frissonner de désir pour cette verge tendue en elle. Nue dans cette cabine, faisant l’amour avec un inconnu pour la 1e fois, elle percevait que son esprit se libérait à nouveau pour la laisser en proie au désir brut.



Re : Une cabine pour deux - pinmaritime108 - 08-04-2021

L’homme avait dû lire tout cela dans son regard. Pour la 1e fois depuis quelques minutes, ses mains glissèrent autour de son buste et il la releva contre lui, toujours planté en elle. Sonia se délecta de la chaleur de son partenaire dans son dos. Un des bras autour d’elle enserra sa poitrine, se refermant sur son sein gauche, tandis que l’autre glissa sur son ventre et se plaqua contre son pubis, là où elle sentait la verge palpiter en elle. A son tour, elle leva les bras par-dessus sa tête pour venir les passer autour de celle de l’inconnu. Elle se tourna vers lui et l’embrassa à nouveau.

Ce fut un nouveau baiser torride, laissant s’exprimer tout le désir qu’ils avaient l’un pour l’autre. Sonia comprenait qu’elle lui abandonnait à nouveau son corps, se soumettait à ses mains posées sur elle. A cette pensée, son minou se contracta autour du sexe tendu en elle, envoyant une puissante décharge dans tout son dos. L’homme libéra sa bouche et lui murmura à l’oreille :

-"Et maintenant ? Que veux-tu ? "
-"Prends-moi" répondit-elle dans un soupir. "Et ne t’arrête pas " ajouta-elle.

Les mots qu’elle avait lâchés presque à son insu firent naître une pointe d’appréhension. Et si elle n’était plus capable de se retenir quand le plaisir la prendrait ? Est-ce qu’on risquait de l’entendre ?
Mais il était trop tard. L’homme la relâcha de son étreinte, la laissant s’appuyer à nouveau contre la cloison. Elle le voulait tellement. Il l’a voulait tout autant. Il n’était plus temps de regretter. Pour le laisser mieux la pénétrer, elle reposa son pied sur le banc sous elle et se cambra en avant. Elle le sentait onduler, toujours planté en elle et un puissant frisson la parcourut de nouveau. Les puissantes mains se posèrent sur elle, glissant dans son dos, la griffant presque, puis saisirent ses hanches avec fermeté.


Cette fois-ci, c’était lui qui menait leur « danse ». L’homme répondait au désir brûlant de Sonia par une pénétration contrôlée et puissante. Va-et-vient après va-et-vient, elle le sentait glisser plus profondément en elle. Il tenait ses hanches si fermement que cela renforçait son impression de soumission. Elle le laissait la prendre, se donnait à lui tout entière.

Rapidement, elle sentit le bas-ventre de l’homme heurter ses fesses et son gland s’enfoncer au fond de son ventre. Il restait figé ainsi quelques secondes. Elle sentait le membre se gonfler de désir en elle et elle lui répondit en se contractant autour de lui. L’homme frissonna contre elle et elle réprima un gémissement en se mordant la lèvre inférieure. Puis, tout aussi vigoureusement, il recommença à la prendre. A chaque mouvement de rein, elle pouvait le sentir glisser hors d’elle, son gland caressant ses lèvres puis l’emplir à nouveau de toute sa longueur.

Les yeux fermés, appuyée fermement contre la cloison de la cabine, Sonia sentait la langueur de ces vat-et-vients la bercer de plaisir. L’homme savait jauger son excitation et la faire monter progressivement. Chaque mouvement en elle lançait des frissons de plaisir dans son dos, ses reins. Elle se cambrait toujours plus pour mieux le sentir en elle, reculant même ses hanches parfois pour venir à sa rencontre. Ses seins étaient bercés sous elle et rendus si sensibles par l’excitation que cela s’ajoutait aux vagues de plaisir montant de son ventre.

Elle ne savait combien de temps s’était écoulé, depuis combien de temps il jouait avec son plaisir. Elle était sa partenaire soumise, ne voulant qu’éprouver toujours plus de plaisir. Dans la cabine elle percevait son propre halètement et celui de l’homme derrière elle. Dans un coin de son esprit, elle tentait de se rassurer en imaginant qu’ils n’étaient pas audibles de l’extérieur.


Malgré ses pensées qui commençaient à sombrer dans le brouillard de l’excitation, elle sentit l’étreinte de l’homme se desserrer autour de ses hanches. Curieuse sensation de se sentir libre à nouveau. Les mains puissantes remontèrent le long de son dos pour venir se refermer sur ses épaules. Cette fois, l’homme la faisait venir activement contre lui. La pénétration devînt encore plus intense. Sonia avait l’impression qu’il entrait encore plus profondément elle. Les vagues de plaisir qui lui secouaient le corps en étaient décuplées. Cette fois, elle peinait vraiment à contenir ses gémissements et à garder une prise ferme sur ses jambes.

Mais l’homme ne la ménageait pas. Elle ne le voulait pas de toute façon. Il allait et venait en elle sans retenue, toujours avec une langueur puissante, ne succombant pas à un plaisir effréné. Il la prenait à son rythme, laissant toujours le plaisir monter toujours plus.
Pourtant, c’était déjà limite pour Sonia. Elle sentait qu’elle perdait le contrôle. Elle se pencha un peu plus en avant et appuya son front contre sa main posée sur la cloison de la cabine. L’homme la maintenant cambrée par sa pression sur ses épaules, faisant frotter sa verge gonflée contre les parois de son minou. C’était un délice. Elle avait voulu ce moment et il était en train d’arriver. Elle allait jouir de cet inconnu, dans ce lieu entouré d’inconnus. Elle n’avait qu’à se laisser aller pour ça, perdre ce qui lui restait de retenue. Mais elle gardait la crainte de se faire démasquer.

Comme s’il avait lu dans ses pensées, l’homme lui tendit une petite serviette qu’il avait avec lui. Détournant la tête un instant, elle la positionna contre sa bouche avant de retrouver le soulagement du soutien de sa main contre la cloison. Cette fois, elle n’avait plus d’excuse. Elle pouvait se lâcher, se livrer à lui et au plaisir.
Comme plus complicité totale, elle sentit l’homme renforcer son impulsion au fond de son ventre. Ce fut le déclencheur. L’orgasme arrivait enfin tandis qu’il continuait à la prendre plus fougueusement. Alors que son esprit cédait, elle sentit une main de l’inconnu quitter son épaule et se refermer sur son sein gauche. La pression sur celui-ci, le pincement de son téton entre les doigts puissants acheva de libérer son orgasme.

Elle jouit sans plus penser. Il la prenait et elle en jouissait. Elle ne savait pas si ses cris étouffés par la serviette restaient perceptibles. Elle sentit à peine l’homme jouir avec elle, jouir en elle par contractions puissantes. Elle jouissait encore et encore sans que cela semble vouloir s’arrêter. Chaque coup de rein, chaque pénétration la propulsait plus loin dans son plaisir. Son corps entier se crispait sous les vagues de frissons. Elle n’était plus que ce minou, que ce ventre qui irradiait de plaisir au point qu’elle pourrait en exploser.


Sans qu’elle ait conscience du temps passé, le plaisir commença à diminuer. Juste assez pour reprendre pied dans le monde. L’homme continuait à la prendre, mais tout doucement, en ralentissant, comme une caresse permettant à son plaisir de se prolonger. Il la tenait dans ses bras sans qu’elle comprit depuis quand. Le souffle chaud de l’inconnu passait dans son cou, comme une autre caresse, une confidence du plaisir qu’il avait pris lui aussi. Elle le sentit même déposer un baiser doux dans sa nuque.

Ils restèrent ainsi une autre minute, savourant la moiteur de la cabine, le bruit du monde autour d’eux et leurs sens qui revenaient dans leur corps. Leur respiration se calma. L’homme se retira de son ventre et vint l’assoir sur ses genoux sur le banc. De douces minutes passèrent encore. Elle savourait la chaleur de ses bras autour d’elle.
Puis il fallut quitter la cabine. Les longues minutes qui étaient passées avaient peut-être finit par lasser les quelques personnes qui auraient pu entendre du bruit. Sonia se releva, quitta l’étreinte de l’inconnu et entreprit de se rhabiller sans oser poser un regard sur lui. Il respecta cela et ne chercha à interagir. Elle enfila son maillot de bain, sentant un peu le sperme de l’homme couler entre ses lèvres. Alors qu’elle s’apprêtait à quitter la cabine vers les douches, il la retînt en lui saisissant le poignet. Il se pencha vers elle et lui murmura tendrement :

-"Je sais que ce n’était pas prévu ainsi mais si tu changes d’avis, viens me trouver dans la piscine. "

Elle ne dit mot mais elle lui sourit. Il lâcha son poignet et elle quitta la cabine. Dehors, au bout de l’allée des vestiaires, un couple de jeunes la regardait, un sourire complice aux lèvres. Une jolie brune aux cheveux longs, un grand gars au corps de sportif. Une seconde elle pensa qu’il s’agissait peut-être de cette Florine dont elle avait entendu le nom murmuré dans la cabine voisine et qui avait déclenché cette cascade de désinhibition. Elle continua à marcher jusqu’aux douches. Le couple ne chercha pas à lui parler.

Le plaisir était encore dans son corps. L’air frais des couloirs était comme une nouvelle caresse sur sa peau. La douche fut un délice. Elle laissa le moment durer, savourant l’eau fraiche qui la recouvrait, atténuait le feu qui brûlait son corps. Elle sentit la semence de l’homme la quitter également et, sans qu’elle puisse se l’expliquer, cela lui procura un sentiment de vide cruel. Les mots de l’inconnu lui revinrent à l’esprit. Elle ne l’avait pas croisé. Il respectait sa solitude et attendrait qu’elle quitte la douche pour sortir à son tour. Il était si prévenant…Peut-être qu’elle irait le voir dans la piscine. Apprendre son prénom. Apprendre à le connaître…



Re : Une cabine pour deux - pinmaritime108 - 08-04-2021

                            FIN

Un petit mot si vous avez aimé ça fait toujours plaisir !


Re : Une cabine pour deux - admirateur17 - 08-04-2021

un petit moment de bonheur... Patredwey sait faire monter la tension et nous régaler de ses mots. Et encore merci pour avoir redonné vie à ce récit.